La collaboration, loi oubliée de Darwin

« Tout le monde lutte pour sa propre survie, et c’est toujours le plus fort et le plus égoïste qui s’en sort le mieux ».

Cette idée reçue inculquée dès l’école, cette loi de la jungle, n’explique pas tout. Longtemps, on a présenté la compétition comme un phénomène inhérent au vivant. Désormais, explique le biologiste Pablo Servigne, la science montre au contraire l’importance de l’entraide chez les plantes, les animaux… et les hommes.

L’exemple traditionnel est celui des chasseurs préhistoriques, qui ne seraient jamais allé combattre seuls un mammouth ! Si nos ancêtres ont survécu, c’est avant tout car ils ont su travailler ensemble.

Dans le livre qu’il a coécrit avec Gauthier Chapelle, « L’Entraide. L’autre loi de la jungle » (éditions Les Liens qui Libèrent), Pablo Servigne montre comment la biologie du XXe siècle, encouragée par les industriels et dirigeants, a délibérément surévalué les comportements de compétition dans la nature, en minimisant l’importance de la coopération. Une manière discrète mais efficace de « diviser pour mieux régner » 😉

La théorie de Darwin fut «l’une des plus violemment combattues par ses adversaires et l’une des plus constamment trahies par ses partisans. Dès sa publication, l’Origine des espèces a été lue à travers des prismes déformants», soulignait Patrick Tort dans une interview à Libération.
Le principal fut Herbert Spencer (1820-1903), l’inventeur du «darwinisme social», une idée rejetée par Charles Darwin. Elle déforme sa pensée, en écartant tout ce qu’il dit sur la « coopération» dans la nature et en ne retenant que la « compétition », explique Guillaume Lecointre. Surtout, elle « fait sortir la sélection naturelle de son domaine de légitimité », un crime épistémologique très utile aux idéologues du capitalisme, qui permet de rejeter sur les exploités de l’industrie naissante la responsabilité de leur sort.

Alors, tous égoïstes ? Non, bien au contraire ! Il suffit de voir les réactions spontanées des gens lors d’une catastrophe naturelle ou d’un attentat : l’entraide est naturelle et immédiate (et les rumeurs d’agressions durant les ouragans récents, dans les îles, se sont révélées être des fakes, des cas isolés ou de fausses rumeurs).
Les découvertes de cette nouvelle sociobiologie ont des implications majeures pour le futur de nos sociétés…

Si une tribu compte beaucoup de membres qui sont toujours prêts à s’entraider et à se sacrifier au bien commun, elle doit évidemment l’emporter sur la plupart des autres tribus. Ceci constitue aussi un cas de sélection naturelle.

Charles Darwin (La descendance de l’homme, chap.5, 1881)

 

Pour conclure, voici une vidéo de l’équipe de « Et tout le monde s’en fout ! » :

De manière « épique et poétique », cela peut aussi être dit et vu ainsi :

A lire aussi :
Darwin, l’économiste ? (à propos de la collaboration en entreprise)

La connexion invisible des arbres

Voilà, plus besoin d’être illuminé pour comprendre que tout communique ! Plusieurs équipes de chercheurs, à travers le monde, ont mis en évidence le fait que les arbres interagissent de manière active, comme tout être vivant, allant même jusqu’à se protéger ou s’entraider…

Voici quelques extraits d’un documentaire récent, et vous en trouverez encore plus en recherchant parmi les vidéos en anglais, sur Youtube :

Notre connexion humaine passe par d’autres vecteurs, hormones, phéromones, mouvements inconscients… et cette vague invisible qui nous relie tous, si vous acceptez l’existence de la Conscience, en tant que champ d’informations.

Pourquoi ne pas tenter une « reconnexion entre consciences », comme on le pratique en hypnothérapie humaniste, en pratiquant une induction en ouverture dans la forêt ?

Synchronisation positive en Hypnose Humaniste

En thérapie comme en coaching, il est de coutume que l’intervenant se « synchronise » sur son patient (ou son « client », en coaching). Cela consiste à bouger, penser et, si possible, ressentir les choses le plus possible comme la personne. C’est d’ailleurs la première chose que l’on apprend à faire en formation.

D’abord, cela crée une bonne ambiance, ensuite cela évite les « projections personnelles » de l’intervenant, qui reste ainsi calqué sur la façon de penser et de ressentir de la personne. C’est aussi ce qui donne de l’intuition à l’intervenant, afin qu’il puisse réaliser une séance aidante pour la personne.

Le souci, c’est qu’en « fusionnant » (si on peut dire) avec la personne, l’intervenant pourrait inconsciemment « imbiber » de mauvaises choses pour lui – des éléments qui font déjà du mal à la personne et que l’intervenant adopterait involontairement.

Il est donc habituellement recommandé de ne PAS entrer en synchronisation avec les personnes les plus malades : se mettre en « empathie » (comprendre la personne), oui, mais pas en « sympathie » (étymologiquement : « souffrir avec« )… Malheureusement, cela rend la thérapie difficile et aléatoire (plus d’intuition thérapeutique) et ce sont les personnes qui souffrent le plus qui ont le plus besoin d’aide !

 La solution en Hypnose Humaniste

L’Hypnose Humaniste repose sur de nombreuses bases issues de la physique – autant et sinon plus que sur la psychologie – bien que cela puisse paraître étonnant.
L’avantage, c’est que cela permet de trouver des solutions aux problèmes de l’ancienne psychothérapie. Par exemple, on sait en physique ce que c’est qu’un « effet d’entrainement » : la vibration la plus forte entraîne la plus faible.

Démonstration :

On voit que les métronomes, grâce à leur base de connexion commune (en thérapie, la synchronisation fait office de « base commune ») finissent par se mettre au même rythme.

Le premier métronome est réglé à 192 battements par minutes ; le second est réglé sur un rythme moins rapide… Voyez comment le métronome le plus lent va s’efforcer de prendre le rythme du métronome plus rapide – lequel l’attend parfois un peu, juste pour le laisser se mettre en phase avec lui !…

En Hypnose Humaniste, le thérapeute (ou coach), solidement ancré dans la vibration de la Vie grâce à l’état augmenté de conscience, va réussir à ré-insuffler cette « vibration de vie » à son patient, jusqu’à ce qu’il retrouve la santé, par simple « effet d’entraînement ».

Alors qu’en thérapie ou coaching habituel l’intervenant se faire « entraîner » par le patient (au risque de tomber lui aussi malade !), ici le thérapeute joue bien son rôle de soutien et aide la personne à aller mieux. Cela semblerait naturel… pourtant, ce n’est pas ordinaire.

Pourquoi les coachs et thérapeutes habituels se font-il « happer » par les soucis de la personne ? Parce que le vide de la personne (son « manque d’énergie », si on veut parler en métaphore) aspire l’énergie du thérapeute ou du coach !
Or, si ce dernier était connecté à la Vie tout entière, la personne pourrait « se servir » sans que l’intervenant en pâtisse. Il faudrait donc qu’il soit « connecté en Conscience », comme on le fait en Hypnose Humaniste.

Cela fonctionne avec un groupe de personnes aussi :

(regardez le métronome tout à droite au 2ème rang)

Il n’y a qu’à voir le changement qui survient dans un groupe de formation après seulement une heure de cours ! (ne vous laissez pas avoir par l’uniformité du mouvement : chaque petite goutte d’eau de l’océan, bien que formant un tout, garde toujours son individualité).

La « synchronisation positive » permet ainsi au thérapeute ou coach de faire son travail, d’être en synchro avec la personne, même en « sympathie »- et donc d’avoir l’intuition nécessaire au travail de changement – sans souci pour la santé de l’intervenant, et même avec un gain positif pour la personne.

Et si nous étions tous en « synchro » ?

Chacun a sa place dans ce « mouvement en union ». Comme le disait Coluche à propos de la taille des jambes : pas de grand, pas de petit ! Chacun tient son rôle, même sans le savoir, et participe à l’harmonie du tout.

Même lorsque les choses paraissent chaotiques vues de l’intérieur, sous le bon angle on voit l’harmonie transparaître.

Le Dalaï Lama disait qu’il n’y a pas de personnes malchanceuses, juste des gens qui ne « savent pas lire le ciel »…

L’Asie est un continent où, par leur culture, les gens sont naturellement bien plus connectés les uns aux autres. On imagine les avantages que cela peut avoir – mais aussi les désavantages, comme d’être plus facilement « manipulables » d’un bloc…

Toutefois, le fait de retrouver cette union, cette communion de tous les êtres, y compris avec la nature autour, est un des vieux rêves de l’Humanité.

La musique et le plaisir d’être ensemble pourraient constituer la « base vibrante »…

N’avez-vous déjà pas plus le sourire ? Cela fonctionne, n’est-ce pas ! 😉

Quels miracles pourrions-nous accomplir si une partie des consciences de l’Humanité s’unissaient sur un grand et beau projet ?

Même au quotidien…