“L’Un n’empêche pas l’Autre”, comme on le dit en Hypnose Humaniste : il y a un jeu de mot caché ! 🙂
Petite vidéo sympa sur le sujet :
“L’Un n’empêche pas l’Autre”, comme on le dit en Hypnose Humaniste : il y a un jeu de mot caché ! 🙂
Petite vidéo sympa sur le sujet :
Un anthropologue a demandé un jeu aux enfants d’une tribu africaine.
Il a mis un panier de fruits près d’un arbre et a dit aux enfants que le premier arrivé gagnait tous les fruits. Au signal, tous les enfants se sont élancés en même temps… en se donnant la main !!
Puis ils se sont assis ensemble pour profiter de leur récompense.
Lorsque l’anthropologue leur a demandé pourquoi ils avaient agi ainsi alors que l’un d’entre eux aurait pu avoir tous lesfruits, ils ont répondu : “Ubuntu. Comment l’un d’entre nous peut-il être heureux si tous les autres sont tristes ?”
UBUNTU dans la culture Xhosa signifie : “Je suis parce que Nous sommes”.
Nous sommes tellement “dressés” à la compétition qu’une telle pensée nous étonne ou nous émeut… Même les jeux de nos enfants sont axés sur la compétition. Combien de jeux connaissez-vous où tout le monde gagne à la fin, où le principe n’est pas “qu’il n’en reste qu’un” (et que tous les autres soient déçus) ?
On nous apprend à être “de bons perdants”, sinon on est “mauvais joueur”, etc. Alors qu’il suffirait de changer de jeu !!!
Après avoir passé en revue plus de 400 études portant sur la coopération et la compétition, Alfie Kohn arriva à la conclusion suivante : “Le niveau idéal de compétition, dans quelque domaine que ce soit, en classe, au travail, dans la famille, au terrain de jeu, est l’absence complète de compétition… Celle-ci est toujours destructrice.
Noetic Sciences Revue, 1990
L’art, comme la thérapie, ne devrait pas être réservé à un groupe restreint, dans des salles à l’accès payant.
L’humanité a besoin de belles choses, à partager, et qui forge son union.
Les “flash mobs” sont géniaux pour cela. Exemple, avec le Boléro de Ravel :
Ou ce spectacle pyrotechnique (la musique est d’ailleurs d’un de mes amis et compositeur de talent, Pascal Lengagne) :
Que de bonnes ondes qui se propagent grâce à un groupe humain heureux, connecté, souriant et en bonne énergie ! 🙂
En thérapie comme en coaching, il est de coutume que l’intervenant se “synchronise” sur son patient (ou son “client”, en coaching). Cela consiste à bouger, penser et, si possible, ressentir les choses le plus possible comme la personne. C’est d’ailleurs la première chose que l’on apprend à faire en formation.
D’abord, cela crée une bonne ambiance, ensuite cela évite les “projections personnelles” de l’intervenant, qui reste ainsi calqué sur la façon de penser et de ressentir de la personne. C’est aussi ce qui donne de l’intuition à l’intervenant, afin qu’il puisse réaliser une séance aidante pour la personne.
Le souci, c’est qu’en “fusionnant” (si on peut dire) avec la personne, l’intervenant pourrait inconsciemment “imbiber” de mauvaises choses pour lui – des éléments qui font déjà du mal à la personne et que l’intervenant adopterait involontairement.
Il est donc habituellement recommandé de ne PAS entrer en synchronisation avec les personnes les plus malades : se mettre en “empathie” (comprendre la personne), oui, mais pas en “sympathie” (étymologiquement : “souffrir avec“)… Malheureusement, cela rend la thérapie difficile et aléatoire (plus d’intuition thérapeutique) et ce sont les personnes qui souffrent le plus qui ont le plus besoin d’aide !
L’Hypnose Humaniste repose sur de nombreuses bases issues de la physique – autant et sinon plus que sur la psychologie – bien que cela puisse paraître étonnant.
L’avantage, c’est que cela permet de trouver des solutions aux problèmes de l’ancienne psychothérapie. Par exemple, on sait en physique ce que c’est qu’un “effet d’entrainement” : la vibration la plus forte entraîne la plus faible.
Démonstration :
On voit que les métronomes, grâce à leur base de connexion commune (en thérapie, la synchronisation fait office de “base commune”) finissent par se mettre au même rythme.
Le premier métronome est réglé à 192 battements par minutes ; le second est réglé sur un rythme moins rapide… Voyez comment le métronome le plus lent va s’efforcer de prendre le rythme du métronome plus rapide – lequel l’attend parfois un peu, juste pour le laisser se mettre en phase avec lui !…
En Hypnose Humaniste, le thérapeute (ou coach), solidement ancré dans la vibration de la Vie grâce à l’état augmenté de conscience, va réussir à ré-insuffler cette “vibration de vie” à son patient, jusqu’à ce qu’il retrouve la santé, par simple “effet d’entraînement”.
Alors qu’en thérapie ou coaching habituel l’intervenant se faire “entraîner” par le patient (au risque de tomber lui aussi malade !), ici le thérapeute joue bien son rôle de soutien et aide la personne à aller mieux. Cela semblerait naturel… pourtant, ce n’est pas ordinaire.
Pourquoi les coachs et thérapeutes habituels se font-il “happer” par les soucis de la personne ? Parce que le vide de la personne (son “manque d’énergie”, si on veut parler en métaphore) aspire l’énergie du thérapeute ou du coach !
Or, si ce dernier était connecté à la Vie tout entière, la personne pourrait “se servir” sans que l’intervenant en pâtisse. Il faudrait donc qu’il soit “connecté en Conscience”, comme on le fait en Hypnose Humaniste.
Cela fonctionne avec un groupe de personnes aussi :
(regardez le métronome tout à droite au 2ème rang)
Il n’y a qu’à voir le changement qui survient dans un groupe de formation après seulement une heure de cours ! (ne vous laissez pas avoir par l’uniformité du mouvement : chaque petite goutte d’eau de l’océan, bien que formant un tout, garde toujours son individualité).
La “synchronisation positive” permet ainsi au thérapeute ou coach de faire son travail, d’être en synchro avec la personne, même en “sympathie”- et donc d’avoir l’intuition nécessaire au travail de changement – sans souci pour la santé de l’intervenant, et même avec un gain positif pour la personne.
Chacun a sa place dans ce “mouvement en union”. Comme le disait Coluche à propos de la taille des jambes : pas de grand, pas de petit ! Chacun tient son rôle, même sans le savoir, et participe à l’harmonie du tout.
Même lorsque les choses paraissent chaotiques vues de l’intérieur, sous le bon angle on voit l’harmonie transparaître.
Le Dalaï Lama disait qu’il n’y a pas de personnes malchanceuses, juste des gens qui ne “savent pas lire le ciel”…
L’Asie est un continent où, par leur culture, les gens sont naturellement bien plus connectés les uns aux autres. On imagine les avantages que cela peut avoir – mais aussi les désavantages, comme d’être plus facilement “manipulables” d’un bloc…
Toutefois, le fait de retrouver cette union, cette communion de tous les êtres, y compris avec la nature autour, est un des vieux rêves de l’Humanité.
La musique et le plaisir d’être ensemble pourraient constituer la “base vibrante”…
N’avez-vous déjà pas plus le sourire ? Cela fonctionne, n’est-ce pas ! 😉
Quels miracles pourrions-nous accomplir si une partie des consciences de l’Humanité s’unissaient sur un grand et beau projet ?
Même au quotidien…