A quel signes reconnait-on quelque chose ou quelqu’un d’humaniste ?
On pourrait multiplier les définitions personnelles, mais tenons-nous à ce qu’est un “humaniste” depuis la Renaissance. Vous êtes humanistequand :
Vous faites souvent référence aux philosophes grecs (Pythagore, Aristote, Platon, etc.) et vos idées s’appuient sur la logique et la déduction, les faits concrets. .
Vous avez envie de tout savoir sur tout (sociologie, biologie, astrophysique, etc.). De fait, vous possédez une somme de connaissances sur d’innombrables domaines… .
Vous êtes friand de philologie (d’où viennent les mots, le langage, etc.), y compris dans son acceptation large de “l’étude de toutes les manifestations de l’esprit humain dans l’espace et dans le temps“, sans les fausser par des interprétations. .
Vous vous intéressez à tout ce que l’humain est capable de faire et de créer, les considérant comme dignes d’intérêt (multiples facettes d’une vaste réalité). .
Vous pensez qu’on ne peut pas avoir d’idée valable sur un domaine sans connaître plusieurs autres domaines pas forcément reliés au premier (vision globale). .
Vous savez que la valeur humaine ne se réduit pas à une classe sociale ou à un diplôme validant des connaissances acquises sans réelle compréhension : on peut apprendre de tous, des plus “petits” comme des plus “grands”. .
Vous prônez la vulgarisation de tous les savoirs, même les plus techniques ou les plus “ésotériques” (philosophie, religion, symbolisme, sens de la vie, etc.). .
Vous pensez que la vraie liberté s’acquiert par l’instruction, que la peur et l’agressivité viennent de l’ignorance et que du savoir viendra la paix. .
Vous vous battez pour la dignité, la valeur et les droits de tous les individus, quitte à ne plus respecter (et lutter contre) un système qui bafoue votre éthique. .
Votre vie est tout entière dirigée par la recherche de la vérité, le partage de vos connaissances et l’amélioration de ce que vous êtes en tant qu’être humain.
La liberté commence où l’ignorance finit. Victor Hugo
A l’IFHE, nous formons régulièrement des pompiers, secouristes, policiers, gendarmes, urgentistes, etc. Des personnes qui peuvent utiliser les techniques de l’Hypnose pour calmer, rassurer les personnes – et même, si besoin, pour des anesthésies/analgésies.
La douleur est forcément la chose la plus terrible et la plus stressante qui soit pour la personne victime. Tout devrait être mis en œuvre pour la diminuer ou la supprimer, et l’Hypnose fonctionne formidablement bien pour cela.
Ces vidéos présentent le travail de Cécile Colas-Nguyen, une sage-femme qui exerce à Haguenau et qui est également pompier. Je trouve formidable que des professionnelles, comme elle, s’impliquent pour “passer la bonne parole”, dans un milieu où l’on rencontre le stress et la souffrance quotidiennement… Bon, les experts en hypnose vous diront bien qu’un des pompiers utilise dans la vidéo un langage peu orthodoxe en hypnose (“Ne vous laissez pas déranger“, alors que l’on évite forcément d’utiliser des mots négatifs). Mais l’intention y est – et il faut bien débuter. C’est déjà génial que le monde des pompiers, comme celui des urgentistes hospitaliers ou des secouristes, prenne conscience de l’impact des mots. Après tout, le langage est la première chose que l’on utilise, instinctivement, pour soulager l’autre !
La musique n’est pas intangible. Elle a une réalité physique, sonore bien sûr mais aussi vibratoire – on pourrait dire “énergétique”. Elle nous fait vibrer, bien plus qu’émotionnellement : ce sont toutes nos cellules qui s’accordent à la musique.
La musique touche également notre âme… et si vous avez une juste idée de ce qu’est votre âme et à quel point son essence est similaire à celle de la vie tout entière (en Hypnose Humaniste, on parle de “matrice”), vous savez l’importance de la musique.
Voici donc un peu de musique, une vidéo très belle, qui débute par une citation inspirante.
Ayez confiance, ne pratiquez pas seulement votre art, mais plongez-vous dans ses secrets. C’est ainsi, et par la connaissance, que l’humain s’élève jusqu’au divin. Ludwig van Beethoven
Un jour, un sage vint à croiser la route d’un scorpion. Ce dernier était coincé devant un cours d’eau, ne pouvant traverser sans risquer de se noyer.
Le sage, voyant cela, tendit la main au scorpion pour l’aider à rejoindre l’autre rive. Le scorpion, bien heureux, grimpa dans la main tendue mais – à peine installé – planta son dard et blessa le sage.
Sans un mot, celui-ci fit tout de même traverser la piquante bête jusqu’à l’autre côté, et reprit son chemin.
Un jour suivant, le sage croisa à nouveau le scorpion, qui se noyait dans une mare. Et, à nouveau il lui tendit la main et le secourut. Le scorpion, sitôt dans la main, piqua à nouveau ! Et le sage, toujours bienveillant, reposa doucement le scorpion au sec. Et reprit son chemin.
Un autre jour encore, le sage sauva le scorpion, et encore un autre jour… Jusqu’au moment où la piquante bête, intriguée, lui demanda :
“Mais pourquoi me tends-tu toujours la main ? Tu sais bien maintenant que je te pique à chaque fois !
– Bien sûr que tu me piques, répondit le sage, puisque telle est ta nature, et la mienne est de t’aider – c’est ce qui me plait. Chacun sa nature. C’est la raison pour laquelle ta piqure ne me blesse pas vraiment – c’est simplement l’expression de ce que tu es – et c’est très bien ainsi.”
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Morale de l’histoire : ne soyez pas blessé si les autres ne se comportent pas comme vous. Faites ce qui vous semble bon, sans attendre que les autres choisissent d’agir de la même manière que vous – car nous sommes tous différents, et c’est ce qui fait la diversité, l’équilibre et la beauté de la vie.
Vous pouvez faire la paix avec quelqu’un, parce que c’est ce qui vous met en paix. Si l’autre personne refuse cette paix et reste dans sa colère, c’est son choix, et il est respectable. Cela n’a rien de blessant pour vous. Chacun sa vie.
Vous avez fait ce qui était bon pour vous et l’autre personne de même. Chacun sa nature.*
Vous pouvez aider votre prochain sans rien obtenir d’eux en retour – car le vrai “retour” est immédiat et il vient de votre nature profonde : vous vous êtes respecté, vous avez agi au plus près de Ce Que Vous Êtes vraiment (on dirait “de votre Soi Idéal”, en Hypnose Humaniste). C’est le plus important. Plus important encore que ce que vous imaginez.
Gardez cette pensée en vous et plus rien ni personne ne vous blessera, car vous verrez la nature de chacun sur son chemin d’évolution 🙂
* Et je suis sûr qu’il y a des scorpions qui ont su évoluer et ne piquent plus sans raison !
“Réenchanter la science“, le dernier livre du biologiste Rupert Sheldrake, que je cite souvent en formation et dans mes livres d’Hypnose Humaniste, est intéressant à plus d’un titre :
Sheldrake applique au matérialisme le “scepticisme” qui lui est cher (il retourne donc contre lui son outil principal). Et il reprend ainsi un par un les dogmes matérialistes de la science actuelle et nous en donne l’historique. On voit alors à quel point ces “principes” ne reposent sur… rien ! Juste des convictions d’une autre époque.
L’éminent philosophe des sciences Karl Popper avait l’habitude de parler de “matérialisme de promesse”, car les personnes qui croient (car il s’agit de croyance) que le monde n’est que matériel, sans conscience, ni origine autre que le hasard et, bien sûr, sans aucun but ni même motivation – ces gens-là s’appuient sur des idées :
1/ qui n’ont jamais été prouvées par une expérience concrète, et
2/ qui ont souvent été dictées à l’origine par le pouvoir religieux (un comble !!!).
La science s’est ainsi posée sur des bases matérialistes en promettant qu’un jour elle prouverait ses dires (c’était au début du 19e siècle), puis que cela allait bientôt venir (début 20e siècle), puis que ces idées ne pouvaient qu’être les bonnes (1950) pour finir sur l’affirmation pure et simple que tout ce qui n’était pas matérialiste était supercherie, charlatanisme ou foutaise (fin 20e siècle) ! Alors que l’on attend toujours leurs “preuves” !
Aujourd’hui, à l’ère d’Internet, les découvertes de la physique quantique vieilles de plus d’un siècle sont de plus en plus difficiles à cacher (on les trouve partout sur le web).
Le matérialisme s’effondre de toutes parts, mais il freine encore le progrès scientifique, que ce soit dans les sciences “dures” (maths, physique, etc.) ou dans les sciences “douces” (biologie, médecine, psycho, thérapie, etc.).
Lorsqu’on possède les connaissances historiques et techniques (rappelées simplement par Rupert Sheldrake dans son livre), on se rend rapidement compte que les “illuminés” ne sont pas ceux que l’on croyait. Le matérialisme a de plus en plus de peine à prouver ses idées – ce qui enfreint une des règles de base de la recherche : le principe du rasoir d’Occam (“Les hypothèses suffisantes les plus simples sont les plus vraisemblables”).
Notre éducation nous a forgé une idée du monde qui se révèle inexacte. Dans ces conditions, comment penser librement, si nos bases de réflexions ont été mises en place, non pas “pour la vérité”, mais pour la protection d’intérêts…
Exemple
Même un principe fondamental comme la “deuxième loi de la thermodynamique“, sur laquelle même la physique quantique s’appuie pourtant, et qui prédit (entre autre) que toute chose va vers le chaos (entropie)… même cette “loi” n’est pas si réelle que l’on croit.
Sans entrer dans les détails, que vous découvrirez dans le livre, prenez ce simple fait (puisque la science repose sur le doute, mettons en doute !) : comment se fait-il, si tout va soi-disant à vau-l’eau, que l’on observe exactement le contraire dans nos vies ?
Sur Terre, tout évolue, la nature évolue, l’Humanité évolue, la technologie évolue, etc. On constate même à grande échelle que l’univers est en expansion. Alors, on nous dit que “un jour, tout s’effondrera”, mais cela fait presque 14 milliards d’années que tout fait l’inverse.
On nous parle de différence d’échelle, etc. Mais, la réalité, c’est que l’observation concrète ne colle pas avec la théorie…
Conclusion
Nous sommes manipulés, freinés et limités dans notre connaissance et compréhension du monde par “l’éducation” (sic!) que l’on nous donne. Tenez, même l’expression “aller à vau-l’eau“, qui signifiait simplement “suivre le fil de l’eau” jusqu’au milieu du 16e siècle, a pris le sens détourné de “aller à la catastrophe”, “à sa perte”. Comme si le temps, inéluctablement, devait produire cet effet – ce qui est faux : on voit bien la vie évoluer !
Pour prendre la mesure de cette manipulation éducative, prenez le mot “anarchie” : il désigne à la base l’état d’un “système organisé sans domination unique à caractère coercitif“. C’est un “ordre social absolu“, grâce à l’entraide et à la conscience que chacun peut avoir des autres. Bref, un idéal – quasi une utopie… Par quel miracle cette belle idée est devenue synonyme de désordre ou de chaos ?? Comme toujours, cherchez du côté de ceux qu’une telle organisation populaire libre dérangerait : qui y perdrait ? 😀
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Bref, voici une petite vidéo de Rupert Sheldrake, où il nous présente les bases de son analyse de l’un des dogmes matérialistes. Il y en a beaucoup plus dans le livre – et surtout clairement expliqué. Disons que c’est une introduction.
Anecdote amusante – et qui montre les “forces de résistance au changement” : cette simple vidéo a immédiatement été censurée et supprimée, dès sa mise en ligne !!!
Par qui ? Pour quoi ? Qui peut avoir autant de pouvoir pour obliger TED et Youtube à supprimer une vidéo somme toute assez anodine ?…
Toujours est-il que la censure a produit l’effet inverse : une levier de boucliers qui a généré un buzz sans précédent. TED n’a toujours pas remis la vidéo en ligne, mais les internautes s’en sont chargés et, comme d’habitude, elle “disparaît” souvent et quelqu’un d’autre la remet en ligne… Sauvegardez donc cette version, si vous souhaitez la conserver.
Vidéo d’une conférence TED que je trouve touchante car elle raconte le parcours atypique d’un jeune cadre dynamique à New York, Marc de la Ménardière, qui comprend que son rêve américain est en train de devenir le cauchemar de la planète.
Ne souhaitant plus faire partie du problème, mais plutôt de la solution, il quitte sa vie bien rangée pour rejoindre un ami d’enfance et commencer ensemble un film sur les acteurs du changement, autour du monde…
Un témoignage très “humaniste”, y compris dans sa conclusion.
Quand on regarde l’histoire, on voit que la seule chose qui fait avancer les choses, ce sont les êtres humains, les gens ordinaires… Nous sommes ceux que nous attentions : n’attendons pas que cela vienne d’en-haut.
J’aime bien ce passage de “The Living Matrix” (ci-dessous), car on y voit une expérience qui démontre de manière simple l’aspect non-local(hors espace-temps) de notre Conscience.
En Hypnose Humaniste, la Conscience correspond au champ d’Information (“field”) qui coordonne et “réalise” (rend réel) tout ce qui existe – nous y compris, et donc notre pensée, notre esprit : ce que l’on appelle “moi”. Un fragment d’une immense conscience.
Sans entrer dans des détails techniques, l’Information est décrite en Physique comme étant “non-locale“, c’est-à-dire qu’elle n’a ni énergie, ni masse, et peut donc s’affranchir des limites de l’espace et du temps. La Conscience, nom donné à ce champ d’Information même par certains physiciens et chercheurs en neurologie (“La Conscience est la réalité ultime” disait Eugène Wigner, prix Nobel de Physique), a donc la possibilité d’être influencée par un événement passé ou futur, indifféremment.
L’expérience suivante nous montre que lorsque l’on mesure l’état cardiaque d’une personne, celle-ci est davantage en cohérence face à des images agréables, positives, que face à des images violentes, de danger, donc négatives.
Jusque-là, rien de forcément “extraordinaire”… si ce n’est que le cœur de la personne a, à chaque fois, réagit aux images AVANT que la personne ne les voit : avant même, d’ailleurs, que l’ordinateur lui-même ne les sélectionne de manière aléatoire !!!
L’extrait sous-titré en français a “disparu” il y a bien longtemps, donc celui-ci vous permet en plus d’apprendre le grec 😉 Bon, si vous voulez avoir la traduction : 1/ Cliquez sur “Sous-titres”, puis 2/ Cliquez sur la roue dentée, puis 3/ Cliquez sur “Sous-titres / Traduire automatiquement / Choisissez “Français” dans la liste”.
Amusante expérience, non ? La Conscience de la personne (son “champ d’Information” personnel) baigne dans le champ collectif de Conscience – lequel n’est pas lié au temps, ni à l’espace. Cela permet à la Conscience de la personne de “saisir” ce qui va suivre – et, dans l’exemple de cette vidéo – de le retransmettre à la personne, en faisant ici réagir son cœur. En définitive, c’est l’ensemble corps-esprit qui est touché par “l’ambiance” (passé-présente-future) de l’existence.
Si le cœur vous en dit (justement !), prenez le temps de regarder le documentaire “The Living Matrix” en entier…
Si, comme moi et beaucoup d’autres, vous avez été dégoûté et découragé des langues étrangères par vos années d’école, voici une vidéo qui devrait vous remonter le moral !
Je vous présente Tim, jeune américain polyglotte car il parle… plus de 20 langues 😀
Le “truc”, c’est qui apprend non pas de manière scolaire, mais avec les gens : il fait des rencontres, discute, entretien des amitiés… Il se lance, quitte à parler avec les mains ou des dessins… Et à force, il finit par parler la langue en question !
Voilà qui est bien plus facile et convivial ! Plus qu’à trouver quelqu’un qui parle une autre langue dans votre voisinage (à Paris, on a le choix !) et vous lancer…
Pour les PNListes : Tim est très expressif quant aux mouvements des yeux. On voit très nettement les “accès oculaires”, quand il fait du “visuel passé” / “visuel futur” (très souvent) et de “l’auditif passé” (régulièrement). Le kinesthésique est très présent aussi, par ses mimiques : on “sent” qu’il se met dans la peau du personnage qu’il parle…
Bref, un bon entraînement pour la calibration, en plus d’être intéressant à écouter ! 🙂
Prêt à vous lancer ?
Benny Lewis parle “juste” 9 langues, mais il y a peu il se croyait encore réfractaire à l’apprentissage des langues. Ecoutez donc son histoire :