Hypnose chez les pompiers

A l’IFHE, nous formons régulièrement des pompiers, secouristes, policiers, gendarmes, urgentistes, etc. Des personnes qui peuvent utiliser les techniques de l’Hypnose pour calmer, rassurer les personnes – et même, si besoin, pour des anesthésies/analgésies.

La douleur est forcément la chose la plus terrible et la plus stressante qui soit pour la personne victime. Tout devrait être mis en oeuvre pour la diminuer ou la supprimer, et l’Hypnose fonctionne formidablement bien pour cela.

Ces vidéos présentent le travail de Cécile Colas-Nguyen, une sage-femme qui exerce à Haguenau et qui est également pompier. Je trouve formidable que des professionnelles, comme elle, s’impliquent pour « passer la bonne parole », dans un milieu où l’on rencontre le stress et la souffrance quotidiennement…
Bon, les experts en hypnose vous diront bien qu’un des pompiers utilise dans la vidéo un langage peu orthodoxe en hypnose (« Ne vous laissez pas déranger« , alors que l’on évite forcément d’utiliser des mots négatifs). Mais l’intention y est – et il faut bien débuter.
C’est déjà génial que le monde des pompiers, comme celui des urgentistes hospitaliers ou des secouristes, prenne conscience de l’impact des mots. Après tout, le langage est la première chose que l’on utilise, instinctivement, pour soulager l’autre !

Et une autre version :

Hypnose contre la douleur

Voici le trailer d’un documentaire sur l’utilisation de l’Hypnose à l’hôpital. Comme toujours, l’Hypnose sert pour des analgésies ou anesthésies. L’utilisation pour le soutien psy et les troubles de l’esprit est toujours du domaine des thérapeutes…

Comme disait Milton Erickson : « L’hypnose, c’est une relation pleine de vie qui a lieu dans une personne et qui est suscitée par la chaleur d’une autre personne. »

Une autre vidéo, toujours extraite du même documentaire :

Un peu d’humanité à l’hôpital… Cela devrait être tout le temps comme ça, non ? 😉
Surtout dans les hôpitaux, où règnent la douleur et le stress.

Dommage que le personnel soignant ne semble pas forcément formé aux anesthésies (ou pas assez bien) – car, en pratique, cela peut aller bien plus vite, même sans que l’enfant ne se concentre, et il n’y a plus de douleur – donc plus de peur ou d’anxiété.

Patricia partage mon impression :
« Personnellement, je trouve que c’est assez mal pratiqué. Il aurait fallu faire une VRAIE induction hypnotique afin d’éviter toute sensation (et toute peur). 
Bien sûr, l’accompagnante est très gentille, pleine de bonnes intentions, mais pas assez formée ! Dommage que les personnes qui passent dans ce genre de film ne soient pas de vrais « pro » de l’Hypnose. Si c’était le cas, cela informerait mieux le public sur cet outil qui peut vraiment faire des merveilles… quand on sait s’en servir !
Enfin, on peut dire que c’est un début… C’est déjà bien. »