Est-il utile d’avoir d’autres outils que l’Hypnose ?

Prenez l’exemple de thérapeutes célèbres : que faisaient Freud ? Jung ? Fritz Perls ? Milton Erickson ? Entre autres grands thérapeutes… Multipliaient-ils les techniques ? N’avaient-ils pas des résultats suffisants avec leur seule approche ?

Ce n’est pas le nombre de techniques qui fait le thérapeute mais son savoir-être, son humanité, sa sensibilité, son intuition et son assurance à maîtriser ses outils.

Multiplier les techniques par manque de compétence initiale est un piège : “Je ne me sens pas à l’aise, je ne maîtrise pas assez l’hypnose, donc je me forme en thérapie systémique” (par exemple).
Mais comme cela n’améliore pas mes résultats (et pour cause, c’est compliqué et la personne ne maîtrise pas mieux la seconde approche que la première !), alors je me forme en plus à la thérapie familiale (par exemple aussi)… Mais cela ne change toujours rien, ou si peu…
Alors, je me mets à la thérapie énergétique, on ne sait jamais, là c’est facile (rien à faire, rien à apprendre), etc. Mais cela ne change toujours rien, et pour cause : car le souci c’est la compétence initiale !

Il y a deux niveaux à maîtriser en thérapie : la thérapie elle-même (comprendre les gens, d’où viennent leurs symptômes, comment ils se maintiennent, etc.) et un outil d’intervention efficace (dans notre cas, c’est l’Hypnose).
Si j’ai la “thérapie” mais pas “l’outil”, je n’ai que ma bonne volonté pour aider mes patients… Mais si j’ai un “outil” dont je ne sais pas quoi faire, faute de compréhension psychologique de la situation, ce n’est pas mieux !

Donc, si vous savez ce que vous faites (psychologie, thérapie) et que vous maîtrisez un outil (hypnose, en l’occurrence), vous n’aurez jamais besoin d’autre chose.

De plus, l’Hypnose est la grand-mère de pratiquement toutes les formes de thérapie. Ce n’est pas un monde, c’est un univers !! Vous pourrez pratiquer comme vous le voudrez, sur les sujets qui vous intéressent, toujours en restant en Hypnose. C’est immense, il y a de multiples variantes !… Vous pourriez consacrer votre vie à la seule approche hypnotique sans jamais en faire le tour ! Rassurez-vous, vous ne vous ennuierez jamais.

Ainsi, pour nous, à l’IFHE, un seul outil : l’Hypnose !

“L’excellence est le fruit d’un engagement passionné dans une seule et unique perspective.
Afin d’exceller vraiment en toute chose, il faut rester identifié à sa propre perspective et s’y tenir.
C’est là une façon importante d’apprendre et de progresser.”
Robert Dilts

Enseigner l’Hypnose… 1/2

Vous vous demandez comment on peut devenir Enseignant en Hypnose, afin de donner soi-même des formations ?

Je fais partie de la “vielle école”, du temps où l’on s’inquiétait d’avoir réellement la compétence de ce qu’on prétendait faire. Aujourd’hui, je reçois des courriers de personnes qui me déclarent : “Je ne suis pas formé en hypnose et je ne compte pas le faire, je n’ai jamais reçu personne en consultation, je n’ai donc aucune idée de ce qu’il faut dire ou faire pour aider quelqu’un… mais je vais vendre des séances d’hypnose sur mon site Internet, aidez-moi à en écrire qui plaisent aux gens, merci !” 😀 Une autre époque, je vous dis…

[MODE “De mon temps” : ON]
Non seulement personne n’aurait osé former quelqu’un sans en avoir et la compétence et l’ancienneté, mais les gens vérifiaient aussi vos références : Par qui aviez-vous été formé ? Quels étaient vos écrits ? (Cela vaut toujours pour les consultants seniors qui doivent prouver avoir été publiés pour maintenir leur statut) Quelle est votre expérience réelle ? Etc.
Aujourd’hui, n’importe qui ouvre une “école” d’hypnose, en oubliant qu’il s’agit avant tout de thérapie, d’aider des personnes en souffrance. Or, il est évident en regardant les commerciaux d’Internet, les “youtubeurs” et autres gourous à la mode qu’ils n’ont jamais reçu réellement quelqu’un en consultation – sinon, comment oseraient-ils prétendre faire avec un vrai patient ce qu’ils nous montrent ? Tout vrai thérapeute sait qu’aucune de ces choses n’est faisable dans la réalité : non seulement, ce serait blessant et irrespectueux pour les personnes, mais on courrait le risque de se faire purement et simplement envoyer balader… Donc, quant à prétendre instruire de futurs thérapeutes ? Quand on n’a soi-même aucune expérience pratique ? Il faut être sacrément culotté… ou inconscient (ou idiot 😉 )…

Bref, “de mon temps”, donc, on était d’abord hypnothérapeute, depuis longtemps, et on avait fait ses preuves… Et, un jour, c’était un ancien qui nous donnait le feu vert. Pour moi, ça a été Carol Erickson, après mes formations avec elle – et parce que j’avais eu la chance de sympathiser avec elle, aussi – qui m’avait lancé au détour d’un repas, un midi : “Pourquoi n’enseignes-tu pas ?”… Et justement, mes collègues thérapeutes de la région, que je connaissais (à l’époque, on allait voir les collègues : ça se fait encore ?)… me demandaient si je pouvais les former en Hypnose… Ce à quoi j’avais répondu : “Non ! Je ne suis pas formateur” 🙂

Après la proposition de Carol Erickson, et sur l’insistance de mes collègues, j’ai molli : “Ok, pourquoi pas, mais si vous me trouvez un groupe d’une douzaine de personnes”… Comme ça, j’étais tranquille : cela n’arriverait pas !
Mais c’est arrivé, un des collègues plus débrouillard a ramené les gens… J’ai trouvé une salle pour nous héberger… et c’est ainsi qu’eut lieu la première formation en Hypnose que j’ai donnée… sans savoir que ce ne serait pas la dernière, très loin de là, et que ça allait m’entraîner vers de nouvelles aventures et de belles rencontres.
[MODE “De mon temps” : OFF]

Voici la copie d’un article de 2010… oui, c’était il y a bientôt 15 ans, déjà… à propos de “Comment fait-on pour devenir Enseignant en Hypnose ?” Le site qui l’hébergeait n’existe plus, donc je le remets ici.

TRANSMETTRE, INSTRUIRE OU EVEILLER ?

Il s’agirait d’abord de définir ce que l’on entend par “Enseignant en Hypnose”… Ensuite, nous verrons que l’affaire est très différente qu’il s’agisse d’Hypnose Ericksonienne ou d’Hypnose Humaniste.

Pour commencer
Souhaitez-vous former des professionnels de la thérapie à l’Hypnose thérapeutique ? Ou bien simplement enseigner la pratique de l’hypnose à tout un chacun ?… Car ce sont là deux domaines distincts !

  • Un “Enseignant en Hypnose” (Ericksonienne ou Humaniste) n’apprend pas seulement aux gens à pratiquer l’hypnose ou l’auto-hypnose, pour soi, en pédagogie, management, communication, etc.
  • Un “Enseignant en Hypnose” donne des formations professionnelles certifiantes : cela veut dire qu’il certifie des professionnels qui vont pratiquer l’hypnothérapie sur d’autres personnes, leurs patients (ou “clients”, en coaching).

Si ce que vous souhaitez est “enseigner la pratique de l’hypnose”, pour soi-même (auto-hypnose), si vous êtes thérapeute par exemple, et à l’aise devant du monde, à partir du moment où vous savez de quoi vous parlez : alors vous n’avez besoin de rien de spécial.
Vous avez appris l’hypnose et vous savez vous en servir ? Vos patients avanceraient plus vite dans leur thérapie s’ils étaient “meilleurs” en hypnose ? Ce serait donc une sorte de “thérapie de groupe”, en soirée ou le dimanche… Et bien, c’est formidable ! Aidez autant de monde que vous pouvez, autour de vous ! 🙂

Si vous ne souhaitez pas former “des pros”, donc donner des formations avec un examen et un diplôme en Hypnose au bout, à des gens qui vont ensuite recevoir de vrais patients en thérapie, alors vous n’avez pas besoin de devenir “Enseignant en Hypnose”.

Bon nombre de thérapeutes enseignent l’auto-hypnose à leurs patients afin d’aider ou compléter leur traitement ; et tous les parents formés en hypnose enseignent à leurs enfants à se servir de leur tête, de leur esprit… Tout ça, ce n’est pas de la formation “professionnelle”, c’est de l’entraide, de l’éducation ou du développement personnel. A la limite, tout le monde devrait savoir faire cela ! Pas besoin d’être “enseignant certifié ” pour aider son prochain.

Cet article parle de la manière de devenir un professionnel certifié de l’enseignement de l’Hypnose, pour des formations de niveau professionnel, donc avec une certification et un diplôme en bout de parcours. Si c’est bien cela que vous recherchez, alors continuons…

Il faut comprendre que beaucoup de matières enseignées à l’école ou à l’université sont des domaines logiques, cartésiens ; leurs structures peuvent être retenues intellectuellement, sans forcément avoir besoin d’expérience pratique, comme l’Histoire, la Géographie ou les Maths…
Cela permet à des personnes nouvellement formées – et même à certaines personnes qui n’ont d’autres sources que leurs lectures – de s’auto-proclamer “enseignant” ou “formateur”, comme on en voit en PNL par exemple (qui est une approche très “mécanique” et pas directement destinée à la thérapie), sans expérience particulière (et parfois même sans le diplôme correspondant, ce qui est encore pire !).
Evidemment, c’est 100 fois mieux si la personne a une vraie expérience personnelle et professionnelle mais, même sans, dans un domaine qui reste “logique”, “carrée”, elle peut réussir à donner le change, faire croire qu’elle sait, enfumer à coup de jargon et animer une formation correcte, “théoriquement”.

Enseignant, c’est un métier
Être “enseignant” en Maths, Français, Histoire ou Géographie sans réelle formation serait impossible dans le secteur publique, où l’Etat a posé ses exigences universitaires. Vous pouvez parfaitement parler le français et pourtant ne pas avoir le droit d’enseigner cette langue aux enfants à l’école. Être enseignant est un métier.
Malheureusement, dans le privé, aucun organisme neutre ne veille au respect des normes les plus élémentaires et beaucoup de “formateurs” ou de pseudo “enseignants” n’ont pas les qualités que l’on pourrait espérer de vrais professionnels de l’enseignement, en termes de savoir comme d’expérience…
Malheureusement aussi, le grand public, n’était par définition pas formé dans le domaine, ne sait pas différencier un “enfumeur”, quelqu’un qui a le paraître, le jargon, mais aucune compétence réelle et zéro expérience pratique. Cela passe à l’université, pour enseigner de la théorie, mais c’est quasi dangereux dans un domaine concret, comme la conduite de poids lourds, la chirurgie, la dentisterie… ou… la psychothérapie !

Transmettre appartient à chacun
Si vous savez pratiquer l’Hypnose et voulez transmettre ce savoir-faire à vos patients ou clients, à vos enfants, votre famille, vos amis et vos proches : nul besoin d’être “enseignant en Hypnose”. Transmettez ce que vous savez, c’est votre travail et/ou de l’entraide, le minimum vital entre êtres humains.

Maintenant, si vous souhaitez devenir “Enseignant en Hypnose“, la suite de l’article vous concerne…

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Distinguo entre “Animateur”, “Formateur” et “Enseignant” en Hypnose
La différence entre un “Animateur”, un “Formateur” et un “Enseignant” est très simple :

Un animateur “anime”, il n’a pas créé le contenu qu’il retransmets… Quelqu’un d’autre doit lui fournir et lui apprendre à donner “sa journée”. L’animateur n’a aucune idée de ce qui se passe dans les autres journées du cours. L’animateur végétarien peut parfaitement animer un stand au salon de la viande, si on lui dit quoi dire ! 🙂
Un formateur a su créer le contenu qu’il enseigne, sur un sujet ponctuel, mais il n’a pas la vue d’ensemble pour concevoir un parcours complet (et ça ne l’intéresse pas de le faire, généralement). Un formateur ne donne que des formations sur des sujets simples, rapides, qui s’apprennent en quelques jours.
Un enseignant, c’est la personne qui a formé les formateurs et animateurs de ce cours ! C’est la personne qui a pensé, conçu et développé le cours complet, qui a assez d’expérience pour raconter 1001 histoires et anecdotes pour illustrer le cours et qui en connait bien plus que le cours lui-même (aspect historique, par exemple).

  • L’animateur est la personne que vous rencontrez le plus durant vos formations. Généralement, c’est un ancien élève à qui l’enseignant à appris quoi faire et quoi dire, en contenu et en exercice, pour le remplacer durant une ou plusieurs journées de la formation. L’animateur n’a donc pas conçu le contenu, il ne connait assez bien que sa journée à lui et ne saurait pas répondre aux questions sur les autres journées – ou alors, il répondra, mais comme tout un chacun pourrait répondre (car après tout, c’est souvent lui-même un hypnothérapeute, donc il peut avoir des idées…) mais ses réponses ne reflèteront que ses opinions… Ce ne sera pas forcément “le cours” !

Il faut compter au moins 2 jours de formation à temps plein de l’animateur, pour chaque journée de cours qu’il devra donner, et du feed-back sur ses premières expériences, pour corriger les inévitables manques et dérives. On ne s’improvise donc pas “animateur”, même quand on est soi-même déjà hypnothérapeute…

Dans les écoles d’hypnose, il y a d’ordinaire un ou deux enseignants et plusieurs animateurs pour les seconder, sur le même cours. Un formateur sera une personne spécialisée dans un domaine bien précis, et qui intervient en complètement du cours principal, pour apporter son propre contenu, dont il est spécialiste :

  • Le formateur peut donner une ou plusieurs journée de formation ou une conférence après les avoir préparées ; comme l’animateur, il ne connaît bien que les journées qu’il a étudiées et travaillées – il ne pourrait pas répondre à des questions qui concernerait autre chose que son cours ; il a souvent lui-même appris ce qu’il sait faire auprès d’un Enseignant et, d’ailleurs, ses programmes peuvent plus ou moins fortement s’inspirer de ce qu’il a appris, du temps où il était élève (ce qui est normal).
    Le formateur ne saurait pas forcément mettre dans un ordre logique/pédagogique les données que les élèves doivent assimiler durant un cursus prolongé, car il n’a pas une vue d’ensemble sur toutes les autres journées de la formation ; il n’a pas à “tout savoir” sur l’Hypnose, car lui, sa spécialité, c’est son cours (par exemple : “L’Hypnose auprès des personnes âgées). S’il n’a pas une réponse, il devrait s’en excuser et se renseigner auprès d’un Enseignant, puis rapporter la réponse à son groupe le lendemain… mais, bien souvent, puisqu’il a “réponse à tout” pour ce qui concerne sa journée, il aura tendance à “improviser” les autres réponses, si on lui demande (et là, on ne sera pas à l’abri de grosses bêtises !!)…

Il faut des années d’expérience pour chaque journée de formation donnée par le Formateur, tout un travail personnel d’étude, d’apprentissage (notes, exemples, etc.) et d’entraînement. Un formateur est un spécialiste, contrairement à l’animateur, qui est généraliste, formé pour quelques journées de cours.

  • L’enseignant peut vous parler d’Hypnose et vous enseigner n’importe quelle technique, n’importe où, n’importe quand, car il porte ce savoir et cette expérience en lui, il n’a pas besoin de réviser la veille d’une journée de formation ni de suivre un “fil rouge” fabriqué par un autre.
    Un Enseignant en Hypnose peut tenir une conférence ou un cours sur n’importe quel domaine de l’Hypnose, à la demande, sans préparation particulière – comme un professeur de mathématique ou de géographie peut vous rappeler tel théorème ou telle capitale sans “préparer son cours”.
    L’Enseignant peut vous instruire des mêmes choses que l’animateur ou le formateur, avec une dimension supplémentaire de connaissance et d’expérience : par exemple, il vous expliquera que Bernheim a familiarisé le mot “psychothérapie” en 1891 pour désigner le soin par la suggestion hypnotique (comme un animateur ou formateur le ferait), mais il vous racontera en plus l’origine véritable de ce mot inauguré en 1872 par un médecin anglais, Daniel Hack Tuke, qui l’avait lui-même emprunté aux pères de l’église qui désignaient ainsi l’aide morale dispensée aux croyants…

L’animateur répètera le cours qu’on lui a demandé de donner, en l’enrichissant du mieux du possible de son expérience personnelle, en espérant que cela reste cohérent avec le cours…
Le formateur vous apprendra les techniques, illustrées d’une ou deux de ses expériences personnelles aussi, qui devrait convenir – puisqu’après tout, il vous enseigne son propre contenu !
L’enseignant est celui qui a instruit l’animateur et le formateur : il vous initiera aux rouages secrets qui font l’efficacité des techniques en question, avec des conseils issus d’une longue expérience et de l’expérience de différents autres thérapeutes, des parallèles avec différentes formes de thérapies, et en illustrant le tout avec ses cas personnels et ceux de maîtres dans le domaine ; il pourra donner les références de ses sources (livres, articles, etc.).

Il faut environ 2 ans de travail suivi pour former un “Enseignant en Hypnose”, sur la base d’une personne qui a déjà travaillé sur elle, qui a une très bonne expérience de l’hypnothérapie et qui sait parler en public.

Pour résumer

  • Un “Praticien” en Hypnose doit évidemment savoir pratiquer l’Hypnose correctement, il doit aussi avoir une bonne connaissance technique et théorique de l’Hypnothérapie et de la Psychologie en général ; il a travaillé et travaille encore sur lui et possède donc un esprit sain, les idées claires et une bonne éthique. Il a de bons résultats en thérapie, même s’il ne sait pas toujours comment il a réussi… Il n’est pas forcément professionnel (ce n’est pas recommandé !), mais il sait aider sa famille, ses amis… et lui-même, pour avoir une vie saine et agréable !
  • Un “Maître-Praticien” en hypnose maîtrise en plus sa pratique, c’est-à-dire qu’en plus d’être intuitif et bon en hypnothérapie, il possède des techniques avancées, des connaissances dans d’autres formes de thérapie, des bases en psychopathologie. Il a suivi plusieurs formations pratiques (“modules”) qui lui ont permis de gagner plus rapidement en expérience et, surtout, il sait ce qu’il fait : il a appris à être conscient des processus en marche chez lui et chez la personne, ce qui lui permet de s’améliorer, tout au long de sa pratique. C’est le niveau d’un hypnothérapeute professionnel.
  • Un “Animateur” ou “Formateur” est un “Maître-Praticien”, pratiquant l’hypnothérapie, capable de former : en plus de son expérience en hypnose, qui lui donne des histoires à raconter, il a l’expérience de la prise de parole en publique et de la gestion d’un groupe. L’Animateur et le Formateur possèdent un mental solide, un peu comme les sportifs de haut-niveau, ceci afin de répondre avec calme aux situations parfois exigeantes de la formation.
  • Un “Enseignant” possède en plus de tout cela une longue expérience, personnelle et professionnelle ; en travaillant sur lui, il a acquis une maturité psychologique à laquelle s’ajoute une grande connaissance de l’humain ainsi qu’un savoir historique, théorique et technique. L’Enseignant maîtrise sa matière, du premier jour de cours au dernier. Il pourrait remplacer l’Animateur et le Formateur, sur n’importe quel sujet, sans préparation. En plus des processus pédagogiques d’apprentissages (“fil rouge”), l’Enseignant est conscient de la dimension de construction psychologique personnelle de ses élèves, dont il prend soin. Il aide les personnes qu’il accompagne à évoluer et grandir, dans les limites du contexte de la formation professionnelle.

Le praticien pratique ; les animateurs-formateurs donnent des cours ; l’Enseignant instruit, éduque, éclaire et éveille.

On ne devient pas “Enseignant en Hypnose” (Ericksonienne ou Humaniste) comme on devient enseignant en d’autres domaines, comme la PNL ou les mathématiques, par exemple. Une formation ne suffit pas, car devenir “enseignant”, au sens humain du terme, ne s’apprend pas en cours ni dans les livres.

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LIRE LA SUITE DE L’ARTICLE

Enseigner l’Hypnose… 2/2

Suite de l’article publié en 2010 [LIRE LA PREMIERE PARTIE]

Enseigner l’Hypnose par l’Hypnose !

En PNL, comme en maths, physique, français, histoire, etc., la matière est somme toute assez “logique”. Vous pouvez l’apprendre dans les livres et, si vous avez bien compris, la retransmettre à d’autres, même si vous n’en avez pas ou peu d’expérience pratique…

Ce n’est pas possible en Hypnose où les structures et processus ne sont pas toutes “logiques”, loin de là ! Agissant directement au niveau inconscient, elles sont vécues immédiatement et émotionnellement par les personnes en apprentissage ; elles demandent donc de la part du formateur ou de l’Enseignant une bonne dose d’intégrité, de respect d’autrui, de prudence quasi obsessionnelle et d’intuition thérapeutique, acquise par une longue pratique et la rencontre de multiples situations d’urgence différentes.

Techniquement parlant, il n’y a que peu d’écart entre une séance d’hypnothérapie et une formation en Hypnose correctement enseignée (même si, “en formation, on n’est pas en thérapie !” et que les deux mondes n’ont rien à voir)… Pour transmettre l’Hypnose, un bon programme ne suffit pas, il faut être quelqu’un qui a quelque chose à enseigner. Il faut avoir vécu.

En plus de la technique, l’Enseignant en Hypnose transmet son savoir, son expérience, ses sensations, ses astuces. L’esprit de la pratique. Rien qui ne se trouve dans les livres, aucune théorie au sens stricte, car chaque notion doit être vécue, physiquement et psychologiquement, par les stagiaires avant d’être expliquée consciemment… Comme une séance d’hypnothérapie, cela tient plus de l’art que de la technique, il faut être sensoriellement ouvert, observateur, extrêmement rapide et réactif, et être capable de rester zen en toute situation.

Une formation en Hypnose se construit en interaction permanente avec le groupe, pas question de lire ou de réciter ! L’Enseignant utilise les outils hypnotiques au profit de ses élèves, en même temps qu’il les leur apprend. C’est très amusant à faire… lorsqu’on est capable de le faire !… Et je peux dire honnêtement que je n’en aurais jamais été capable, au niveau minimum d’un vrai professionnel de l’enseignement, avant les dix premières années de ma pratique thérapeutique de l’Hypnose.

Maintenant, une personne qui aurait suivi la formation IFHE gagnerait beaucoup d’années de pratique (contrairement à moi qui ai dû apprendre tout seul, à l’époque : j’ai exercé 8 ans avant d’avoir la chance de rencontrer Carol Erickson !)… Disons qu’aujourd’hui, il faudrait encore bien 3 ou 4 ans d’expérience à un thérapeute avant de pouvoir se lancer dans un cursus d’Enseignant en Hypnose.

Pratiquement toute la formation d’Hypnose Ericksonienne se passe en “hypnose conversationnelle”, une chose qui ne se découvre aussi qu’avec l’expérience. Il m’a fallu aussi près de dix années avant que cette “hypnose conversationnelle” ne devienne vraiment efficace… Il faut plus que parfaitement maîtriser l’hypnose formelle (“ordinaire” ou “déclarée”) pour que l’hypnose conversationnelle fonctionne réellement…

La technique une fois intégrée, l’Enseignant en Hypnose Ericksonienne peut se concentrer sur l’utilisation de celle-ci pour la pédagogie, et la gestion des dizaines de réactions différentes et simultanées d’un groupe d’adultes en état (inconsciemment) modifié de conscience ! L’Enseignant Ericksonien fait ainsi en permanence 36 choses à la fois : le cours n’est que l’aspect visible d’un processus très complexe – ce qui décourage habituellement les “candidats Enseignants Ericksoniens” souvent dès la première matinée de formation… Il y a un monde entre ce qui se voit et se vit depuis la salle, et l’art nécessaire à produire cet impact sur les élèves.

On ne retrouve pas ce paramètre en formation d’Hypnose Humaniste, ce qui la rend plus facile à enseigner. L’Enseignant peut se concentrer uniquement sur son cours, il n’a pas à faire plusieurs choses en même temps, comme en cours d’Hypnose Ericksonienne… L’Hypnose Humaniste est une approche où on cherche à apporter davantage de conscience (de soi, des autres, etc.) aux personnes. Il n’y a donc pas de suggestions, de “manipulation” (thérapeutique) inconsciente, etc. .

Dans l’une comme l’autre pratique, en Hypnose Ericksonienne comme en Hypnose Humaniste, il ne peut y avoir de “formation” d’Enseignant, au sens scolaire (un groupe de gens dans une salle avec des cours théoriques et des exercices), tant ce monde est différent des autres. On n’apprend pas “en cours” ou “dans les livres” à communiquer d’âme à âmes. La capacité à enseigner ne s’achète pas…

Le “titre” d’Enseignant s’acquiert donc à l’IFHE comme je l’ai acquis moi-même de Carol Erickson, Ernest Rossi, Jay Haley et André Weitzenhoffer : par la reconnaissance de votre pratique thérapeutique et pédagogique par un ou une aînée.

Après votre formation en Hypnose, lorsque vous aurez emmagasiné suffisamment d’expérience professionnelle, et si vous avez de bonnes bases pour parler en public avec facilité : vous commencerez donc par apprendre à devenir “animateur” ou “formateur en Hypnose”, sur une ou deux journées de cours.

Vous vous entraînerez sur les thèmes que vous maîtriserez déjà. Puis, vous élargirez vos domaines de compétences, journées après journées, thème après thème… La technique d’enseignement hypnotique et l’expérience venant, vous parviendrez au fur-et-à-mesure au niveau suffisant pour mériter le titre d’Enseignant.

TROIS CONDITIONS ET DEUX FAÇONS DE FAIRE

Après près de 25 années de pratique personnelle et professionnelle de l’Hypnose, de vulgarisation de l’Hypnose (10 ans de conférences, pour mieux faire connaître ma pratique de thérapeute) et avec l’expérience de l’enseignement de l’Hypnose depuis 1995, la reconnaissance de mes pairs au niveau international, et appuyé par une douzaine d’ouvrages sur l’Hypnose sous toutes ses formes (* en 2010 !), diffusés dans 60 pays où ils font référence, j’ai commencé à former d’autres “Enseignants en Hypnose” (Ericksonienne et Humaniste).

On appelle pompeusement cela être un “Maître-Enseignant”, car c’est simplement le nom que l’on donne à la personne qui forme des “Enseignants” (c’est la même chose en PNL).
Retenez juste qu’un “Enseignant” (hypnose ou PNL) peut former des “Praticiens” et des “Maîtres-Praticiens” et qu’il faut être “Maître-Enseignant” pour pouvoir former des “Enseignants”. C’est logique.

LA PNL a ses conditions pour devenir “Enseignant” puis “Maître-Enseignant”. On peut suivre un cursus quasi traditionnel, des formations, comme pour les niveaux précédents…
En Hypnose, devenir “Enseignant” est à la fois plus simple et plus compliqué, car cela passe par une reconnaissance professionnelle, individuelle, de vos compétences… Rien qui ne s’acquière seulement en formation. Le processus pour devenir Enseignant est donc individuel et personnalisé.

Désireux de transmettre la connaissance au plus grand nombre, mais dans le respect des hauts niveaux d’exigence et de qualité qui sont les nôtres à l’IFHE, j’ai mis en place 3 conditions à l’obtention du titre d’Enseignant en Hypnose.
Certains de mes confrères (américains pour la plupart) sont plus souples, d’autres au contraire plus sévères. L’IFHE étant réputé pour ses formations de très haut niveau, nous ne pouvions former d’Enseignant en Hypnose de niveau “moyen”. Nous avons fait en sorte de vous proposer un cursus alliant sérieux et simplicité

En tant qu’Enseignant IFHE, vous serez dépositaire d’une réputation de qualité qu’il vous faudra respecter et transmettre.

Voici les trois clauses indispensables pour obtenir le titre d’Enseignant IFHE en Hypnose (Ericksonienne ou Humaniste) :

1- Avoir achevé une formation complète : cela va sans dire, mais quand même plus sûr en l’écrivant !… J’entends par “formation complète”, le Praticien et le Maître-Praticien en Hypnose (ce que l’on appelle un “post-maître” dans certaines écoles, puisqu’à l’IFHE le Maître-Praticien correspond à ce “post-maître”, soit plus de 40 à 50 jours de formation et de supervision + au moins 4 modules professionnalisants (donc l’équivalent d’une formation d’hypnothérapeute).
Encore faut-il que l’enseignement ait été dispensé par un véritable Enseignant en Hypnose, dans une école reconnue, et non par un “youtubeurs-acteur” à la mode ou un “commerçant vendant de l’hypnose”… Ainsi, les futurs Enseignants IFHE ont forcément suivi leur formation complète à l’IFHE, auprès de vrais hypnothérapeutes expérimentés.

La plupart des futurs “Enseignants en Hypnose” ont refait la formation IFHE plusieurs fois, sur chaque niveau, volontairement, en tant que simple élève comme en tant que superviseur, afin d’en comprendre vraiment les tenants et aboutissants, la mécanique et les différentes exigences – et cela seulement pour leur pratique thérapeutique de l’Hypnose ! Cela montre leur passion et leur engagement. Cette meilleure compréhension n’a pas immédiatement fait d’eux des “enseignants” mais au moins des hypnothérapeutes au-dessus de la moyenne.

Conformément à la fameuse “loi de Pareto”, on se rend compte que de bons élèves, avec un bon professeur, n’arrive à retenir au maximum que 30% du contenu enseigné, au premier passage en formation… Puis, à 30% supplémentaires lors du deuxième passage… Et enfin, 20% encore de compris, après le troisième passage… Soit 80% du contenu du cours, si l’élève refait 3 fois la formation… Les 20% restants n’étant acquis que grâce à l’expérience de terrain.

La plupart des “enseignants” auto-promus sont des hypnothérapeutes de niveau très moyen, qui n’arrivent pas à vivre en recevant en consultations (alors que les bons thérapeutes ont parfois plusieurs semaines, voire plusieurs mois d’attente !)… et qui, donc, “ouvrent leur école” !… Ces thérapeutes loupés (certains n’ont même jamais essayé de recevoir en thérapie et sont juste des entrepreneurs ou des commerciaux) n’ont suivi, de leur temps, qu’une seule fois leur formation. Ils ont donc mémorisé au maxi 30% du cours…
S’ils sont bons pédagogues, leurs meilleurs élèves ne prendront à leur tour que 30% également du cours… Soit, dans le meilleur des cas, une perte de 90% du contenu d’origine !!!! Si le prof est bon ! Ce qui a peu de chance d’être, s’il n’arrive pas à réussir en thérapie : comment pourrait-il expliquer comment bien faire une chose qu’il n’arrive pas à faire lui-même ?

Et, malheureusement, la plupart des créateurs d’école d’hypnose connues en France actuellement ont, au mieux, suivi une seule fois un “Praticien” (même pas le “Maître-Praticien”, qui leur aurait apporté un peu plus de maitrise !)… et, au pire, ils n’ont pas suivi de formation du tout (des lectures, mais ça ne fait pas une réelle expérience, ça).
Il faut dire que ce ne sont pas des thérapeutes. Ce sont des business man ou des artistes-acteurs-gourous…

Pourtant, connaître son cours à fond serait le niveau minimum que l’on attendrait un bon hypnothérapeute, un futur superviseur et, pourquoi pas, un futur formateur en Hypnose… A cela s’ajoute la pratique, l’étude, la supervision perso, etc. C’est ce niveau (quand on l’a) qui est exercé jusqu’à l’excellence par l’apprenti-Enseignant, également par de nombreuses lectures, afin d’acquérir une très bonne connaissance de chaque niveau de sa pratique, aussi bien de manière technique qu’historique.

Ce qui nous mène à la clause suivante :

2- Avoir plusieurs années de pratique réussie de la psychothérapie : sinon, qu’enseignerez-vous ??… J’exerçais depuis dix ans lorsqu’on m’a demandé de transmettre ce que je savais en Hypnose, et encore, j’ai mis longtemps à accepter cette véritable “mission” !
C’est qu’il faut de la bouteille pour tenir en haleine tout un groupe avec des cas de thérapie et des démonstrations pendant 30 à 60 jours complets ! Ce n’est pas un simple week-end, cela fait un énorme paquet d’histoires, de souvenirs, d’anecdotes, d’expériences à raconter. Qu’enseignerez-vous si vous ne les avez pas ?

J’ai déjà reçu en coaching un collègue, directeur d’école de formation. Sa demande était : “Je ne sais pas quoi dire aux élèves, je n’ai pas d’histoire à raconter.” Lorsque je lui dis, surpris : “Eh bien, raconte simplement tes anecdotes de consultations”, il m’avoue qu’il n’a jamais reçu personne : “Et si je loupais, ma réputation alors !” ????????
Autant vous dire que le coaching s’est arrêté net et que, depuis, bizarrement, nous sommes en froid 😛 😉 S’attendait-il à ce que je révèle une technique miracle pour mieux arnaquer son prochain ?… (Beaucoup le font déjà très bien, malheureusement)

Comme je vous le disais plus haut, avec le niveau des formations actuelles, l’apprentissage va bien plus vite qu’autrefois. Afin de devenir Enseignant, on peut donc miser aujourd’hui sur 3-4 années de pratiqueréussies de l’hypnothérapie ! Eh oui, car s’il suffisait d’aligner les années pour acquérir la maturité et la sagesse, cela se saurait. Il faut aussi que ces années soient bien pleines ! Donc, seulement trois ou quatre ans de pratique, mais de bonne pratique. Quelqu’un qui serait incompétent depuis 15 ans n’en deviendrait pas une référence par son ancienneté…

Votre expérience pratique vous apportera également un élément précieux et indispensable : l’intuition ! Seul élément capable de vous permettre de répondre à vos patients, en toutes situations, et donc également à vos futurs élèves, quelles que soient leurs questions.

Vient ensuite le dernier point, par ailleurs tout aussi essentiel :

3- Savoir s’exprimer en public et avoir un bon sens pédagogique : corollaire au point précédent, car (ceci dit très amicalement) nombreux sont les excellents thérapeutes qui sont pourtant, et malheureusement, de piètres pédagogues et qui feraient mieux de rester dans leur domaine d’excellence… D’ailleurs, on trouve beaucoup plus de gens capable de bien parler en public, mais qui n’ont aucune compétence à partager… que de véritables experts dans leurs domaine. Donc, un expert, qui pourrait aussi parler à facilité en public : c’est rare !

“Animer” un groupe, c’est lui “donner du mouvement” ; c’est aussi lui donner une âme. Vous ne pouvez jamais relâcher votre attention. Il s’agit d’un ballet qui se danse du début à la fin de journée ; c’est une symbiose entre vous et le groupe, jours après jours. Il faut accepter ce partage, cette union, tout en maintenant chacun à sa place, canaliser cette énergie et l’utiliser à l’avantage du groupe et de chacun – sans oublier personne.

Il faudra montrer et permettre et non guider ou imposer. “On ne peut rien enseigner à un homme ; on peut seulement l’aider à trouver ce qui est en lui” disait Galilée. L’enseignant, même en Hypnose, n’a aucun pouvoir, que celui de révéler, montrer et d’aider à ouvrir les différentes portes ; lui-même a déjà franchi les siennes… Avez-vous franchi les vôtres ? Veillez-vous chaque jour à continuer le voyage, à chaque instant de votre vie ?

Il vous sera infiniment plus facile de devenir “Enseignant en Hypnose” si vous avez déjà une expérience de la prise de parole en public (ou du management). Être néophyte dans ce domaine n’est pas forcément un empêchement à la formation d’Enseignant, mais ce sera un savoir-faire qu’il vous faudra impérativement développer avant de tenter de former qui que ce soit en Hypnose, domaine difficile et exigeant s’il en est…

Former en Hypnose, c’est un peu comme faire du théâtre d’improvisation : cela demande une grande maîtrise technique, ce qui vous laisse “jouer” avec le groupe.
Vous ne pourrez vous permettre le moindre trac ou la moindre gêne devant un groupe, car (surtout en Hypnose Ericksonienne) vous aurez cent choses à penser en même temps au moment où vous enseignerez. Il vous faut une technique pédagogique capable de suppléer, jour après jour, à vos éventuels coups de fatigue ou baisse de moral…

L’apparence, ce que voient les personnes en formation, semble facile, simple et fluide, mais l’Enseignant en Hypnose Ericksonienne est continuellement en train de placer une véritable broderie de techniques hypnotiques à ses élèves, pour leur démonter et leur faire intégrer au “juste niveau” le cours et les outils de l’Hypnose.
Combien de bons thérapeutes ai-je vu renoncer à la formation d’Enseignant HE après quelques jours (et parfois, une seule matinée) de formation ? “Ah oui, on ne se rend pas compte, c’est énorme, je n’y arriverai jamais !”… Des gens expérimentés, pourtant, bons thérapeutes – mais la formation, c’est un autre monde.

De son côté, l’Enseignant en Hypnose Humaniste doit réussir à faire passer en termes simples des concepts peu évidents d’ordinaire. Il doit avec une très bonne maîtrise personnelle de ces idées, pour les avoir vécues lui-même, afin de les proposer sous différents aspects et parvenir à provoquer le “Eurêka” chez les participants aux formations.
Les élèves ressentent l’authenticité.
Un “maître” bouddhiste qui aurait atteint ce “grade” grâce au temps, et qui se retrouve à répondre aux questions de ces élèves… et on comprend alors qu’il n’a aucune expérience réelle de ce qu’il dit… Est-ce vraiment un “maître” ? Non, c’est décevant…
Alors, il s’en sort comme tous les gourous actuels, comme en politique et en publicité : grâce à du “langage non-spécifique”, ce qui permet de “faire croire que l’on sait”, mais qui ne fonctionne qu’auprès des gens qui ne savent pas (la majorité, coup de chance pour les gourous !)
Mais la formation en Hypnose sert à aider de vraies personnes, concrètement : que faire alors que tout cet enfumage, inutile, même s’il “fait bien”, à grands coups de jargon et de belles paroles ? C’est triste d’envoyer ensuite pratiquer comme “thérapeute” des personnes qui n’ont aucun outil réel pour aider leur prochain.

Heureusement que la nature a prévu le placebo pour compenser : 50% des gens iront mieux, que vous leur donniez une pilule au sucre, une incantation magique ou une “séance d’hypnose” loupée… Ouf !
Par contre, vous seriez dans l’industrie pharmaceutique, vous ne passeriez pas le “test en double aveugle”, vous n’auriez que l’effet du placebo (ce qui n’est pas rien, mais ça ne suffit pas) : vous ne pourriez pas être commercialisé !
Autrement dit : c’est bien de vouloir aider votre prochain, mais si vous avez autant d’effet qu’une pilule au sucre, ne faites pas payer vos consultations ! 🙂

Donc,, l’Enseignant en Hypnose est expérimenté, il sait de quoi il parle, et il sait bien le transmettre en public.
Car il doit parvenir à opérer une métamorphose chez ses élèves – car “en Hypnose, on n’applique pas un outil, on devient soi-même l’outil” – et c’est tout un art et une technique assez complexes à maîtriser… et qui doit être présent en sous-couche de tout apprentissage conscient.
Pas le temps de ralentir ou réfléchir : toute votre connaissance doit être intégrée, afin qu’elle “sorte de vous” de manière automatique et fluide – car votre esprit sera occupé par les aspects techniques, pédagogiques. Le contenu formel doit être plus que maîtrisé !

Un Enseignant ne prépare pas son cours d’Hypnose la veille, comme le ferait un formateur. Il ne lit rien devant le groupe et, s’il le fait, c’est de manière stratégique : en se servant de la feuille qu’il vient de distribuer, pour montrer l’exemple aux élèves. Une manière discrète de leur signifier : “Suivez sur la feuille !”…
Et parfois, cette feuille est tenue à l’envers, ou elle est blanche, afin de transmettre indirectement et avec humour l’idée d’intégrer le cours, jusqu’à pouvoir se passer de la feuille, justement.
Une main tendue vers la droite ou la gauche, un mouvement vers l’avant, ou un recul. Un pied pointé en ouverture, ou qui se ferme. L’angle des épaules par rapport à la salle. Un ton de voix plus haut perché, la rapidité du débit, etc. Chaque parole, chaque geste est pensé.

Au niveau d’un Enseignant, donc d’une formation en interaction instantanée avec le groupe, la préparation ne suffit pas, le cours s’improvise avec fluidité et doit “sortir” de l’Enseignant avec facilité, détente, humour et limpidité… Ce qui n’est pas toujours évident quand le sujet du jour est complexe ou difficile émotionnellement.

Rendre simples les choses les plus difficiles, apprendre en riant sans savoir que l’on apprend, et atteindre un niveau technique hors du commun, voici les objectifs d’un “Enseignant en Hypnose” pour son groupe.

DEVENIR ENSEIGNANT EN HYPNOSE
C’est avoir une parfaite maîtrise de la théorie, de la technique et de la pratique hypnotique, au-dessus de la moyenne ; avoir vécu, avoir de l’expérience et avoir travaillé sur soi et avec les autres ; savoir mener un groupe et lui apprendre à grandir ; savoir faire ce qui convient, au détriment parfois de son ego, prendre les bonnes décisions quand il le faut, changer de stratégie immédiatement et pousser à l’envol, tout en favorisant l’autonomie…
Rien de facile ni d’évident, car vous touchez-là au coeur de chacun.

Les gens attendront aussi de vous que vous connaissiez tout, que vous sachiez tout faire. Ils cherchent un mentor et, si vous êtes en manque de reconnaissance, il serait facile de basculer et de devenir un “gourou” (pas au sens positif).
Si c’est votre cas (“blessure de non-reconnaissance”), cela vous demandera beaucoup de zen, d’humilité, de sang-froid, une volonté d’amélioration constante, d’accepter le changement (ne pas vous laisser aller à vos impulsions) et :
soit une supervision personnelle permanente (par une personne neutre et critique), un coaching de vos interventions de formation, au moins au début,
– soit (ce qui serait plus raisonnable), une thérapie perso… et changer d’objectif professionnel… 🙂 (Mais il est facile de constater que les gens qui cherchent à “se montrer” sont souvent les gourous en puissance, ceux qui ont justement ce besoin de reconnaissance – et cela, dans tous les métiers du monde)

Quoi qu’il en soit, vous pouvez avoir l’objectif d’être l’exemple vivant de ce que vous enseignerez… et pas seulement en formation ! Donc, une sorte d’éveilleur : la personne qui montre la voie par sa manière de vivre, mais qui ne cherche à convaincre personne. Pas de belles paroles (enfumage), pas de communication média (Youtube, etc.), simplement de l’authenticité.
Bien sûr que, pour la partie professionnelle de votre école, vous communiquerez, comme toute entreprise. Mais il y a une différence entre le faire “pour le métier” et le faire par besoin, car une blessure vous démange et vous passez votre temps à vous filmer, à vous pavaner, à vous montrer… Là, vous n’avez plus l’excuse du métier, ce n’est pas “professionnel” : vous cherchez à récolter des “fans”, les plus nombreux possibles, pour “briller” 😀

Il y aurait, selon les sources, entre 6.000 et 12.000 hypnothérapeutes en France (* en 2010). Que penser d’une personne qui cumule 40.000 fans sur les réseaux sociaux ? Ce ne sont pas tous des hypnothérapeutes (puisqu’il n’y en a pas autant). Donc, ce sont des personnes ordinaires, “patients” ou futurs patients ou intéressés ? La vedette en question n’est donc pas “un prof” (pour les futurs pros) mais une sorte de gourou, un pseudo thérapeute qui a dérapé et, lieu de favoriser l’autonomie, en se mettant en “position basse” (notion du 2ème jour de formation !!), il se met en référence. Il veut qu’on l’admire. C’est tout le contraire d’un thérapeute, c’est opposé à la conduite d’un “psy”… Que voulez-vous qu’il vous enseigne ? Quel est l’exemple qu’il donne ?

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Alors, si votre projet est de devenir “Enseignant en Hypnose” (Ericksonienne ou Humaniste) et que vous estimez pouvoir réaliser ce rêve ambitieux avec l’IFHE : suivez nos formations, cela nous permettra de faire vraiment connaissance ; cela vous permettra aussi de découvrir nos savoir-faire et savoir-être. Montrez-nous ce que vous valez, techniquement et humainement. Les personnes de valeur n’ont pas besoin de grand bruit et de spectacle pour sortir du lot… “Le plus grand bien ne fait pas de bruit” (et inversement).

Les personnes qui ont déjà suivi la formation d’Enseignant ont toutes eu de très bonnes notes à leurs examens pratique et écrit (au-dessus de 18). Elles sont passionnées et ont suivi par elle-même plusieurs fois les formations. Elles ont un projet fort, humain, et une bonne philosophie, saine.
On devient Enseignant pour enseigner, il faut donc aussi penser à cela : quel genre de structure voulez-vous monter, où cela, pour qui ? etc. Là aussi, le “label IFHE” sera aidant, tant auprès des banques que de vos futurs élèves.

Tant de choses à faire…
A très bientôt, donc.

Devenir Hypnothérapeute

Vous rêvez d’un métier utile, à la fois enrichissant à tous points de vue et porteur de sens : bien vivre, en aidant son prochain ! Si vous rêvez d’un monde meilleur et que vous avez compris qu’aider chaque personne à vivre mieux, plus heureuse, est certainement la clé du succès…
Si vous avez à cœur de vivre une vie utile… Si vous aimez l’Hypnose, “la grand-mère de toutes les thérapies” : une approche pragmatique, simple et touchante, dont on retrouve l’influence dans bon nombre d’autres techniques… Et si vous souhaitez être libre, de votre temps, de votre organisation, alors devenir Hypnothérapeute sera pour vous la réalisation d’un rêve.

Voici comment faire…

L’IFHE : UN PARCOURS COMPLET

La formation en Hypnose de l’IFHE se déroule en deux grandes étapes :

1. LA FORMATION INITIALE : qui dure 30 jours, jusqu’au diplôme de “Praticien en Hypnose” (Ericksonienne et/ou Humaniste, au choix). C’est la base : avant toute chose, il faut apprendre l’outil “Hypnose”.
Sans cette formation, vous ne pourriez pas suivre le parcours professionnalisant, car c’est ici que vous apprendrez à pratiquer les techniques hypnothérapeutiques !

Une métaphore : en formation initiale, vous allez apprendre à conduire (“Technicien”, 7 jours, les bases de l’hypnose), passer le permis (“Praticien 1”, 8 jours, les techniques courantes) puis vous apprendrez à conduire une puissante voiture de sport (“Praticien 2”, 15 jours, les techniques avancées). Vous serez alors très fier de votre belle et puissante voiture (l’Hypnose).

Là, si vous êtes déjà pilote professionnel (coach ou thérapeute), grâce à votre “super voiture” (l’Hypnose) , vous aurez un formidable outil pour pratiquer votre métier…
Mais si vous n’êtes pas déjà “pilote professionnel” et que vous avez envie de le devenir, puisque vous avez déjà l’outil, la “super voiture” (l’Hypnose), il vous faudra maintenant découvrir le métier (l’anamnèse, le raisonnement clinique, etc.), les techniques de pilotage (la psychopathologie, les bases de la psychologie, du coaching, etc.), les “trucs du métier” (sur le stress, l’anxiété, la dépression, les compulsions et addictions, le poids, les enfants, etc.)… bref, tout ce qui fera de vous un “vrai pro”. Et ça, c’est le niveau suivant : la “professionnalisation”.

Bien sûr, vous pouvez avoir une très belle et puissante voiture de sport juste pour le plaisir, sans être pilote, pour vous promener, pour le plaisir quotidien, vivre bien – donc sans conduire à un niveau professionnel comme un pilote (sans être “thérapeute” ou “coach”, donc)… Mais vous ne pourriez pas devenir un vrai pilote sans une très bonne voiture de sport (ici, l’Hypnose) !! Donc, on commence toujours par apprendre à conduire, puis acquérir la “super voiture” avant d’apprendre à piloter, pour ceux et celles qui le souhaitent 🙂 

2. LE PARCOURS DE PROFESSIONNALISATION : si vous n’êtes pas déjà coach ou thérapeute, et si vous souhaitez vous reconvertir et pratiquer le métier de la relation d’aide, grâce à l’Hypnose, vous devrez compléter votre formation par un “cursus professionnalisant”, dont la base est la formation supérieure de “Maître-Praticien en Hypnose” (Ericksonienne et/ou Humaniste), un travail sur vous (thérapie et/ou supervision) et au moins 4 modules de professionnalisation, au choix, tels que : Hypnose & Stress-Anxiété-Dépression, Hypnose & Poids, Hypnose & Addictions, Hypnose & Traumatismes, Hypnose & Enfants, etc.

Chacune des journées de formation est intense d’enseignement et d’expérience pratique. Chaque explication technique, chaque exercice a son importance et ne saurait être abrégé, condensé ou simplifié. Le contenu du programme et son déroulé sont soigneusement étudiés, depuis de longues années d’expérience – ce dont vous vous rendrez compte (plutôt en fin de formation, quand on a du recul !). Chacun des acquis que vous ferez trouvera son application quotidienne, aussi bien personnelle que professionnelle.

  • Les formations sont ouvertes à tous : professionnels (médecins, paramédicaux, psychologues et psychothérapeutes, responsables d’entreprise, consultants, coachs, cadre, managers, etc.), amateurs ou particuliers désireux d’apprendre, améliorer sa vie quotidienne ou de se transe-former soi-même (développement personnel). Ce melting-pot permet (entre autres) un réel travail d’adaptation et de savoir-faire, dans votre apprentissage de l’Hypnose. 
  • Les formations se font en immersion, c’est-à-dire en sessions continues de 5, 7, 15 ou 30 jours. Nos années d’expérience nous ont appris que cette forme d’apprentissage intensif était la meilleure (testé et vérifié), tant en compréhension qu’en intégration et mise en pratique immédiate. Vous prendrez pleine mesure de l’impact de votre formation dès votre retour “à la maison” !

Enfin, quel que soit votre niveau de formation, une bonne éthique personnelle (respect, tolérance, compétence, etc.) sera prépondérante dans l’obtention de votre diplôme, en fin de cursus. Autant que votre niveau technique, votre éthique constituera la meilleure garantie de sérieux et d’efficacité, au-delà même de la certification technique par votre formateur et par vos superviseurs, pour les personnes qui travailleront avec vous à l’avenir.

La référence “Qualité IFHE”, gage de compétence et de professionnalisme, est la marque de confiance la plus recherchée par les personnes en demande de thérapeute ou de coach.

Après tout, où mieux se former en Hypnose thérapeutique qu’à l’endroit où s’est développée cette pratique depuis 30 ans ? Plutôt que d’apprendre avec l’élève d’un élève d’un élève : formez-vous à la source ! 🙂

Bien choisir sa formation en Hypnose

Vous aimeriez apprendre l’Hypnose pour vous ou pour devenir Hypnothérapeute ? Mais, comment choisir sa formation en Hypnose ?
Je vais vous donner quelques éléments de réflexion, et les points essentiels à vérifier.

Retrouvez cet article “Bien choisir sa formation en Hypnose“, en version légèrement plus courte, directement sur le site de l’IFHE.

  • QU’EST-CE QUE L’HYPNOSE ?

Parce qu’il faudrait déjà savoir de quoi on parle… Les êtres humains ont toujours cherché à soulager leurs douleurs morales en s’entraidant par la parole : “Rassure-toi, ça va aller, je suis là, calme-toi…” Ce qui s’est perfectionné au fil des siècles, pour en arriver aux premières formes d’aides psychologiques par la parole, durant la Grèce Antique (Antiphon d’Athènes, 450 av. J-C).
Malheureusement, c’était encore trop tôt dans l’Histoire humaine, et il fallut attendre le début des années 1800 pour que la thérapie par la parole sorte des superstitions, soit étudiée de manière plus scientifique et devienne… l’Hypnose ! Car la première forme scientifique d’accompagnement thérapeutique par la parole, c’était en utilisant (comme du temps de la Grèce Antique et du dieu Hypnos) un état modifié de conscience. C’est ainsi qu’arrivée en France, le “soin par la suggestion hypnotique” fut baptisé par le Prof. Bernheim : “Psychothérapie” (1891).

Voilà pourquoi on dit que l’Hypnose est la grand-mère de toutes les formes de psychothérapie (soin par la parole des problèmes psychologiques) : parce que c’est vrai, elles en dérivent quasiment toutes.

L’Hypnose, c’est donc littéralement “de la psychothérapie”, car ce mot a été inventé pour elle. On est loin des spectacles de Messmer, aujourd’hui. La thérapie n’a rien de spectaculaire : c’est une personne qui va mal, qui va en voir une autre qui possède les connaissances et les techniques psychologiques pour l’aider à retrouver le bien-être.
Oui, il y a un état modifié en Hypnose, puisque c’en est la base de travail – et il en est ainsi depuis la nuit des temps. On ne peut pas changer consciemment (volontairement / en le faisant exprès) un problème qui échappe à notre contrôle, donc à nos actions conscientes.. Il faut bien en passer par notre être profond, sensible (l’Inconscient), qui est celui qui est blessé, qui génère nos émotions… et que l’on doit donc soigner – au sens “d’apporter un soin” : lui faire du bien et l’aider à retrouver son équilibre.

Lorsque votre être intérieur va mieux, vous allez mieux aussi. C’est cela l’Hypnose : de la thérapie, un chemin de mieux-être et d’épanouissement.

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3 critères essentiels pour bien choisir sa formation en Hypnose :

1/ CHOISIR UNE ECOLE SERIEUSE

Bien choisir sa formation en hypnose, c’est choisir une école sérieuse et réputée, où l’on apprend en s’amusant, mais avec rigueur et respect. La thérapie, c’est un domaine intime. Ce n’est pas du show.
Les “vidéos spectacle” que l’on peut voir sur Internet sont un signe pour vous d’éviter ce genre d’école : on ne fait pas “tomber” un patient (comme au spectacle), on le fait pas s’endormir debout en le basculant contre nous (un hypnothérapeute ne prend pas son patient dans ses bras !!), on ne touche pas la personne dans des zones intimes (arrière de la tête, ventre, etc.), on ne l’allonge pas, on ne lui fait pas de “passes énergétiques” (cela n’existe pas en Hypnose), etc. Tout cela doit vous inciter à fuir.

En thérapie, on reçoit une personne qui va mal dans ses émotions, il faut être là pour elle, la comprendre et savoir quoi faire pour l’aider. Ce n’est absolument pas l’endroit pour s’exhiber, faire des vidéos, montrer que l’on est “fort” en faisant des “inductions de spectacle” ou “rapides”. C’est tout à fait hors contexte, et si vous avez déjà aidé quelqu’un en pleurs, vous le savez bien : aucun patient ne sera jamais d’humeur à “jouer” lorsqu’il va mal. Ce qui se comprend bien !
Faire le beau sur Internet en mettant d’innocents volontaires en transe avec des manières de music-hall, cela n’a pas tout simplement pas sa place en thérapie. C’est inutilisable, en pratique, et ce serait irrespectueux pour les personnes en demande d’aide.

Conclusion : ne vous laissez pas attraper par les vidéos sur Internet de “transe profonde”, d’induction rapide. Ces choses n’aident en rien la personne, et ça ne vous renseigne pas sur le savoir, les techniques et les protocoles psychothérapeutiques qu’il faut connaître pour aider son prochain.
En formation, vous apprendrez à amener la personne en transe profonde, si c’est nécessaire et adapté ! Quelle que soit l’induction utilisée, la personne sera en état d’hypnose. Et après ?… La seule chose à savoir, c’est : que faire ensuite pour l’aider ? C’est la partie thérapeutique – celle que l’on ne voit nulle par sur Internet. Pourtant, c’est surtout cela que vous devrez apprendre pour aider les personnes que la vie vous amènera.

A l’IFHE, les programmes de formation ont été vérifiés et validés par un Psychologue diplômé d’Etat, spécialisé en “Psychologie de la Santé”. Comme dans les écoles réservées aux médecins et psychologues, mais l’IFHE est ouverte à tous. Et ça, c’est un gage de sérieux.

Autre chose, pour choisir sa formation en hypnose : un hypnothérapeute compétent n’a besoin d’aucune autre “technique complémentaire”, à aucun moment : où avez-vous vu qu’Erickson avait besoin de faire de l’énergétique, de l’EMDR, de l’EFT, etc. ? Chacun utilise les techniques qu’il souhaite, bien sûr, mais pour vous former en Hypnose, assurez-vous que vos enseignants n’aient pas besoin de “béquilles” et sachent utiliser l’Hypnose et rien que l’Hypnose. C’est une technique très riche, très efficace et vous pourrez passer votre vie à la pratiquer sans en trouver les limites.

Evidemment, quelqu’un qui ne saurait pas pratiquer correctement l’Hypnose irait chercher des approches plus simples (et tant pis si ça n’a qu’un effet placebo !)… Par éthique et respect de vous-même et des personnes en demande d’aide : soyez compétent ! Instruisez-vous, apprenez, entraînez-vous. Restez centré sur ce que vous voulez savoir faire :

“L’excellence est le fruit d’un engagement passionné dans une seule et unique perspective.
Afin d’exceller vraiment en toute chose, il faut rester identifié à sa propre perspective et s’y tenir.
C’est là une façon importante d’apprendre et de progresser.”
Robert Dilts

Si vous devez un jour devenir Hypnothérapeute, si le domaine vous plait à ce point – et c’est vrai que c’est un beau métier, qui permet de bien vivre en aidant son prochain – alors c’est très important de bien choisir votre formation en Hypnose et d’être dans la bonne école.
On peut se laisser aguicher par un tarif ou un avantage (la promesse d’une prise en charge du coût de la formation par l’Etat, par exemple). Et quand le dossier ne passe pas (car 90% des dossiers sont refusés) par routine, on continue avec la même école… Cela s’appelle de “l’hameçonnage”, en commerce. On retrouve ça dans quasi toutes les écoles d’Hypnose actuellement…
La formation faite, si on n’a pas le niveau dont on rêvait au début, si on ne se sent pas à l’aise pour bien débuter, tout cet argent est perdu.

A l’IFHE, à chaque groupe de débutants, nous rencontrons 2-3 personnes qui nous disent “avoir mis beaucoup d’argent dans une école très connue, très médiatisée, et ne pas avoir appris en 1 an autant qu’on en a vu à la première semaine de cours à l’IFHE” (véridique !)… A force d’entendre ça, cela fait de la peine pour ces personnes, qui ont dépensée au final bien trop, alors qu’elles auraient pu faire le bon choix directement.
C’est vrai qu’au début, “on ne sait pas si ça va nous plaire”, donc peu importe l’école, se dit-on… Et on peut se laisser attraper par les apparences, l’image. Il faut regarder l’histoire de l’école, son apport à l’Hypnose… Bref, les points indiqués dans la suite de cet article.

L’Institut Français d’Hypnose Humaniste et Ericksonienne (IFHE) existe depuis 1995. C’est la 1ère école ouverte à tous qui a existé en France, qui a lancé l’Hypnose telle qu’on la retrouve aujourd’hui partout.
L’IFHE est uniquement spécialisé dans la formation d’Hypnothérapeutes professionnels. Nous ne nous dispersons pas, nous ne faisons pas d’hypnose de loisir, même si, bien sûr, chacun vient aussi en formation pour travailler sur soi et s’enrichir personnellement – et c’est ce qui vous permet de recevoir la meilleure des formations possibles.

2/ AVOIR DE BONS FORMATEURS

Vous parlez le français ? Oui ? Avez-vous déjà essayé d’enseigner le français ? Même à des enfants français, ce n’est pas facile, donc auprès de personnes qui ne sont pas nées en France, ce n’est pas évident du tout ! Bien pratiquer l’Hypnose ne permet pas de l’enseigner : c’est un métier !
Choisir sa formation en hypnose, c’est s’assurer d’avoir de vrais Enseignants, et pas des personnes qui se sont lancées à donner des cours car elles n’arrivaient pas à pratiquer en thérapie, ou car elles ont un fort besoin de reconnaissance (on ne fait pas de thérapie pour flatter son ego !)… Et les “gourous” du développement personnel sont nombreux et, forcément, ce sont les plus visibles sur les médias, Internet, etc. Les thérapeutes étant plus discrets, par nature : “Le plus grand bien ne fait pas de bruit”… Méfiez-vous donc de ce qui fait “grand bruit”.

Un hypnothérapeute, même compétent, ne peut retransmettre que ce qu’il sait, ce dont il est conscient de sa pratique et ce qu’il a retenu des cours qu’il a lui-même reçus… Vous voulez apprendre avec la personne qui a appris son métier à cet hypnothérapeute ! Cherchez la source.

Livre Hypnose Olivier Lockert

Recherchez donc des enseignants expérimentés, qui sont la référence dans leur domaine, qui ont formé tous les autres.
– Vous appréciez un conférencier en Hypnose ? Demandez-vous qui l’a formé… (et s’il sort “de nulle part” : c’est louche !)
– Vous appréciez un style d’Hypnose moderne, à l’écoute des émotions et participative pour la personne, avec des protocoles aidants pour débuter ? Demandez-vous d’où viennent ces protocoles, cherchez le premier livre qui a présenté cette manière de faire de l’Hypnose.
– Vous voulez une hypnose différente, axée sur le développement personnel, voire la spiritualité ? Cherchez quel livre a présenté cette forme d’Hypnose en premier… Quel livre a parlé de “conscience”, tout au début – avant que tout le monde en parle…
– Vous voulez être sûr d’apprendre l’Hypnose Ericksonienne, la vraie et pas une version remaniée aux goûts d’un formateur auto-promu ? Cherchez quel livre a introduit et développé l’Hypnose Ericksonienne en France…

Livre Hypnose Humaniste Olivier Lockert

Vous allez retomber à chaque fois sur le même auteur : votre serviteur ! 🙂
Durant les formations IFHE, je serai votre principal enseignant. Dans les années 1990, lorsque je débutais, il n’existait aucune école d’hypnose, seulement de rares mini-formations réservées aux médecins et psychologues. Très peu de gens parlaient d’Hypnose et encore moins d’Hypnose “thérapeutique”… L’Hypnose Classique était ce qui venait naturellement à l’esprit, et l’Hypnose “Ericksonienne” était du jargon de spécialiste, inconnue du grand public…

Il va sans dire qu’il n’existait aucune forme d’hypnothérapie basée sur des “protocoles” (des techniques découpées en “points” à suivre, qui guident le déroulé de votre séance) : inconnus en Hypnose Classique et rejetés par l’Hypnose Ericksonienne – où l’on s’adapte à 100% à la personne, de là même à créer pour elle le “protocole” unique de chaque séance : ce qui est parfait, mais très difficile, voire impossible à un débutant

Pour mon usage personnel de thérapeute, j’ai donc créé mes propres protocoles, basés sur les principes et idées de la “Nouvelle Hypnose” (1980, Daniel Araoz), une pratique “mort-née”, car elle n’a existé que 2 ans aux USA… Mais j’avais récupéré le livre – sans savoir que la pratique n’existait déjà plus – et j’en avais fait ma base de travail.
C’est donc cette “Nouvelle Hypnose francophone“, remaniée et augmentée, qui me servait au quotidien, lorsque je pratiquais de l’Hypnose dissociante… Et c’est cette manière de faire de l’Hypnose, plus portée sur les émotions, plus facile à apprendre car pourvue de “protocoles” aidants quand on débute, que j’ai enseignée lorsque j’ai commencé à donner des cours (1995) et qui permit à l’Hypnose de prendre son essor en France.

Après quelques années d’enseignement, j’ai condensé tout cela dans le livre “Hypnose qui s’est vendu depuis à plusieurs centaines de milliers d’exemplaires (eh oui !)…. Ce livre est devenu la référence pour tous les étudiants en Hypnose, et toutes les écoles qui sont apparues à la suite des 1ères formations de l’IFHE.
En 2006 est sorti le livre “Hypnose Humaniste, sur la base de ma pratique d’origine auprès de personnes handicapées (qui ne pouvaient pas être “dissociées” davantage, puisque l’idée était de les aider à mieux vivre leur handicap)… Cette “hypnose en conscience” a montré une autre manière de faire de l’Hypnose, inédite à l’époque, et qui – elle aussi – s’est propagée et a fait de nombreux émules… Qui parlait de la Conscience en Hypnose avant les années 2000 ? 😉

L’IFHE propose une formation complète qui inclut les connaissances de base sur toutes les formes d’Hypnose (15 jours) : classique, ericksonienne, nouvelle, humaniste (rebaptîsée “symbolique” ou même “spirituelle” dans d’autres écoles)… Puis, vous pourrez vous spécialiser dans la forme d’Hypnose qui vous plait le plus (15 jours) : soit “la voie de l’Inconscient” (classique, ericksonienne, etc.), soit “la voie de la Conscience” (humaniste), jusqu’au diplôme.

3/ ATTENTION AU CONTENU !

Le grand public confond souvent “psychothérapie” et “guérisons miraculeuses” : un psy ne s’occupe que de problèmes… psychologiques ! Un psy ne s’occupe pas des maladies physiques (mais il peut aider une personne malade qui n’a pas le moral).
Le traitement de tout ce qui est d’ordre médical est strictement réservé aux professionnels de la santé (loi sur l’exercice illégal de la Médecine) : donc pas d’anesthésie, pas de traitement des allergies, de l’eczéma et autres symptômes physiques. C’est interdit ! Non pas que cela ne soit pas possible en Hypnose, car elle fonctionne très bien pour tout cela, mais ce domaine demande des connaissances médicales que seul un médecin peut avoir.
De même, un médecin ne s’intéresse pas au stress, à la dépression, au deuil, aux soucis de couple, etc. Ce n’est pas son métier : c’est celui du psy !

Trouver la meilleure formation en hypnose

Si votre formateur en Hypnose prend le risque de vous enseigner des choses qui touchent au domaine médical (sous le prétexte qu’il peut y avoir des médecins dans la salle, à qui cela profiterait), vous n’auriez absolument pas le droit de le pratiquer, ni même juste de “dire” que vous le pratiquez (sauf si vous êtes médecin, bien sûr)… Donc, au moment de choisir sa formation en hypnose : vérifiez que le programme de formation que vous envisagez est bien légal en tous point. Il ne s’agirait pas de vous mettre dans les ennuis en cas de contrôle ultérieur… Ayant suivi ce type de formation, il vous serait difficile de prouver que vous ne pratiquez pas des choses que vous avez apprises !

De même, évitez les termes à connotation médicale : aucune loi n’interdit l’utilisation des termes “thérapeute” ou “hypnothérapeute” (quoi qu’on puisse lire sur Internet).
Par contre, un psychoLOGUE, oncoLOGUE, cardioLOGUE et… hypnoLOGUE sont tous des professions règlementées (et médicales, sauf pour le psychologue). Par exemple, un “hypnologue” est un médecin spécialiste du sommeil (hypnologie)… C’est donc un titre réglementé.

Certains psys utilisent tout de même ce titre… Nous préférons éviter de prendre ce risque – d’autant qu’un “hypnologue”, étymologiquement, est un “connaisseur de l’hypnose”… donc pas un “thérapeute” (celui qui soigne)… Et l’IFHE ne forme que des “thérapeutes”… donc des “hypno-thérapeutes” : des personnes qui aident leur prochain grâce à la parole et un état modifié de conscience ! C’est le titre que nous portons depuis le XIXe siècle : pourquoi en changer ?

Enfin, méfiez-vous des néologisme et du contenu indiqué en anglais (“parce que ça fait chic”), par exemple :
– La “safe place” au lieu de dire “l’endroit ressource”, ou “zone calme”, ou “souvenir agréable”, qui est la base de toute induction de débutant. Le dire en anglais ne rend pas la technique plus performante ou extraordinaire et, bien sûr, vous apprendrez à faire cela à l’IFHE, même si on ne vous l’identifiera pas avec un terme anglais !
– Le “pré-talk” au lieu de dire “le début de la rencontre”, ou “l’anamnèse” (qui est le terme exact) : les astuces à appliquer durant cette étape de la rencontre thérapeutique font bien évidemment partie de la formation IFHE.
– Faire de “l’hypnose Elmanienne”, de Dave Elman, comédien et animateur radio américain connu en 1930-1940 pour ses spectacles d’hypnose – donc pas un thérapeute. Sa technique d’induction hypnotique est sympa – on l’apprend aussi à l’IFHE – mais cela reste typiquement de l’Hypnose Classique tout ce qu’il y a de plus… classique !…

D’un point de vue général, méfiez-vous du jargon. Repensez au sketch des Inconnus sur les “langages hermétiques” : si les termes vous paraissent compliqués, ce n’est pas “parce que c’est technique”, c’est juste pour vous épater (et vous appâter !)… 

Les programmes de formation en Hypnose IFHE contiennent tout ce qu’il est possible d’apprendre en Hypnothérapie, même quand on ne le dit pas en anglais.
Lorsque vous serez formé, vous reconnaîtrez ce qui se cache en réalité sous tous ces termes publicitaires, car vous saurez les pratiquer.

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  • LES DETAILS PRATIQUES

Voici maintenant 10 points pour bien choisir sa formation en Hypnose.
L’IFHE est à Paris. Ce n’est pas la ville la plus centrale de France, mais quoi que l’on fasse, il est plus rapide d’aller à Paris que dans n’importe quelle autre ville de France. Cela ne nous plait pas forcément d’être à Paris, mais c’est le plus pratique pour tout le monde.

Si vous ne pouvez pas vous déplacer, les formations à distance vous permettent de participer aux cours exactement comme si vous étiez à Paris, mais de chez vous : vous participez aux cours en direct, vous pouvez poser vos questions (et les élèves de la salle vous voient et vous entendent aussi), vous avez vos ami.es sur Zoom avec qui vous pouvez discuter et pratiquer en petites “salles” privées (sur Zoom), avec l’aide de votre formateur et de son assistant…
Bref, c’est “tout comme à Paris”, mais en restant à la maison.

De plus, il est aujourd’hui bénéfique d’avoir l’expérience de la thérapie en ligne, car au moment du Covid, les “anciens” thérapeutes / hypnothérapeutes ne savaient pas se servir de Zoom (ou autre système). Ils pensaient qu’on ne pouvait pas faire de thérapie correctement à distance. Nous avons offert à l’époque plusieurs soirées gratuites en ligne pour leur expliquer comment faire. Actuellement, la plupart des psys peuvent vous recevoir sur place ou en ligne (comme les médecins)…
L’époque a changé, c’est bien de s’y adapter.

#1 La durée de la formation

Vérifiez la durée réelle, en heures sur place, sans astuce comme “200h de formation” (et écrit en tout petit : “dont 100h de travail personnel”, des listes de livres à lire, PDF, vidéos, etc.)… Vérifiez les horaires étranges : “4 journées” (mais en fait “de 9h30 à 12h30” seulement)… Vérifiez le rythme : certes, c’est plus facile de se former en week-end, mais on oublie tout entre deux sessions… et à la fin de la formation, on en sait à peine plus qu’au début. 
A l’IFHE, à nos début, nous avons testé les deux méthodes : 30 jours en 15 week-ends de 2 jours… ou 30 jours par blocs de 5, 6 ou 7 jours… L’expérience a montré que les étudiants retiennent mieux par “bloc” d’au moins 5 jours, et que c’est mieux de faire 7 ou 8 jours en début de formation, car on commence à se sentir bien au 5ème jour, donc ce serait dommage d’arrêter à ce moment-là. Ensuite, des blocs de 5 jours conviennent, car on sait déjà pratiquer.
Lorsque des élèves qui avaient appris par week-ends rejoignaient ceux qui avaient appris “par blocs”, la différence de niveau était telle que les premiers pensaient que les second était plus avancés qu’eux (alors qu’ils en étaient au même point de la formation) ! C’était impossible de maintenir cela, donc nous avons passé toutes les formations en “blocs”.

Il est impossible de se former correctement en Hypnose en 10 jours ou moins, pour le niveau de “Praticien” (l’acquisition de l’outil)… En 15 jours, on peut avoir de bonnes bases et déjà décrocher un “certificat de formation”, mais pas assez de pratique pour un diplôme… Après 30 jours, on a davantage de maîtrise, même si on débute encore à ce niveau-là, donc on mérite son diplôme de “Praticien en Hypnose” ! C’est la fin de la “formation initiale” : la découverte de l’outil. Si, ensuite, on souhaite devenir “Hypnothérapeute”, donc se servir de cet outil pour aider son prochain, alors il faudra poursuivre sur un cursus professionnalisant (“Maître-Praticien” puis modules)…

C’est ce que nous avons expérimenté pendant 30 ans de formation à l’IFHE. C’est donc la formule pédagogique que nous suivons désormais. Davantage de jours serait formidable, mais difficile à gérer pour votre quotidien – et pour le coût que cela engendrerait !… C’est donc un bon équilibre.

#2 Des groupes à taille humaine

On lit un peu partout sur Internet la légende des “groupes de 90 ou 100 personnes” de l’IFHE ! 🙂 Ce serait bien ! 😀
Alors, il nous est arrivé une fois, en 2005, d’avoir un groupe de 100 personnes, un été, dans une salle vraiment belle et grande, dans un château de région parisienne. C’était une super formation et cela s’est très bien passé…
Après tout, autant que l’on soit, cela ne change rien quand on écoute le cours… Puis, on pratique toujours par petits groupes de 2 ou 3. Il faut juste avoir assez de superviseurs pour coacher tout le monde correctement.

MAIS… les groupes habituels de formation de l’IFHE font un minimum de 12 personnes (sauf groupes de supervision qui peuvent être plus petits), et d’ordinaire nous recevons entre 30 et 45 personnes, ce qui est parfait pour la diversité des rencontres et de la pratique (et éviter d’être coincé dans un trop petit groupe s’il y a des gens que l’on n’apprécie pas).  Et nous avons 1 formateur ou assistant de formation par 15 élèves (ex : 3 personnes pour un groupe de 45). Notez que certaines écoles annoncent ce même ratio, ce qui ne correspond pas à “des groupes de 15”, mais bien à “1 formateur pour 15 personnes” (et le groupe peut être de 50 personnes !).

De même, toutes les catégories sociales ou professionnelles sont mélangées. Les psychologues et médecins travaillent avec ceux qui sont habituellement leurs patients, et cela leur fait le plus grand bien. C’est très pédagogique. Toutes les professions sont représentées, et une professeur des écoles peut travailler avec un manager d’entreprise ou une commerciale… ou quelqu’un qui se dirige vers le métier d’Hypnothérapeute, pour vivre d’un “métier passion”. Cette mixité et diversité est enrichissante pour tous !

#3 Des démonstrations

L’expérience nous a aussi appris que certaines techniques se comprennent mieux lorsqu’elles sont expliquées puis démontrées (séance devant le groupe, avec une personne volontaire)… D’autres techniques se comprennent mieux directement avec la démonstration (et le formateur explique en temps réel)… Et d’autres techniques encore sont incompréhensibles si on regarde la démonstration (car tout le langage est subliminal et la clé tient dans les mots). Donc, là, il vaut mieux prendre plus de temps pour détailler les phrases exactes à dire, et garder ce temps pour la pratique.

Les débutants en Hypnose adorent les démonstrations, et il y en a énormément à l’IFHE… Et comme notre objectif est que vous compreniez au mieux la formation, les méthodes pédagogiques changent donc avec le contenu enseigné. Rien ne se fait par hasard, tout a été bien étudié grâce à trois décennies de formation. Rassurez-vous : vous apprendrez correctement et, au final, vous saurez pratiquer l’Hypnose ! 🙂 

#4 De la pratique

C’est la clé ! Il n’y a pas de “théorie” dans nos cours, au sens de “connaissances inutiles en pratique”. Par exemple, pas de neurosciences, évidemment toujours intéressantes à connaitre, mais parfaitement inutiles en pratique (même si ça fait “chic” de parler de “neurosciences”, cf. le chapitre sur le jargon, ci-dessus !).
Le cours prépare la pratique. Au début de la formation, il y a davantage de cours “techniques” (préparation à l’action) car on a plein de choses à apprendre pour se lancer
Et plus on avance dans la formation, et plus il y a de pratique… Et à partir du “Praticien 2” (après les 15 jours du début), quand on est dans la spécialisation que l’on a choisie, c’est “pratique, pratique, pratique” – avec, bien sûr, toujours les explications avant.

Et dans les modules spécialisés, votre formateur vous fera revivre des situations réelles, vécues dans son expérience (jeux de rôle), pour apprendre très concrètement à aider des personnes stressées, anxieuses, dépressives, traumatisées, etc. Vous gagnerez ainsi de précieux mois (ou années !) d’expérience.

#5 La révision gratuite

Vous rencontrerez en formation des personnes qui revienne suivre le cours (et faire les exercices) et vous remarquerez immanquablement l’immense différence de niveau technique avec ceux qui font le cours pour la première fois.
“Il n’y a pas photo” : en suivant le cours, quoi que l’on fasse, on ne peut pas tout “digérer” du 1er coup. Les meilleurs hypnothérapeutes sont ceux que nous avons revu plusieurs fois suivre le cours… Comme une “ceinture blanche” au Judo ou au Karaté finit par devenir “ceinture noire” en refaisant inlassablement le cours. Nous ne pouvons donc que vous encourager, si vous le pouvez à refaire les journées qui vous intéressent le plus, ou même toute la formation si vous le souhaitez ou le pouvez. Cela vous fera le plus grand bien ! Et c’est gratuit, bien sûr (sur Zoom) !

Au moment de choisir sa formation en Hypnose, vérifiez que l’école propose réellement le retour gratuit : certains vous l’offrent pendant 5 ans “selon les places disponibles”, mais… il n’y a jamais de place : “c’est complet cette année” 😉
A l’IFHE, le retour par Zoom vous garantit la disponibilité toute l’année : la salle n’est pas extensible, mais Zoom lui n’a pas de limite !

#6 L’accompagnement après votre installation

Lorsque vous rejoignez la “famille IFHE” ! Outre les ami.es que vous gardez, il y a les groupes de supervision en ligne de l’IFHE, gratuits et disponibles 24/24h ! Il y a les superviseurs (chaque thérapeute a, par tradition, “son” superviseur)… Et comme indiqué ci-dessus, nous serons toujours heureux de vous retrouver en formation…

L’IFHE a également proposé pendant longtemps un module “d’aide à l’installation”, typé administratif, juridique, etc. avec un formateur spécialisé. Mais nous n’avions que peu de participants, car aujourd’hui il est facile d’avoir toutes les informations nécessaires sur Internet, puis auprès de votre expert-comptable pour les situations particulières. De plus, il n’existe vraiment qu’un ou deux statuts intéressants pour se lancer, donc peu d’options sur lesquelles hésiter.

#7 Et la prise en charge du coût de la formation ?

Attention aux escrocs ! Les organismes d’Etat (FONGECIF, les OPCO, CPF, Pôle Emploi, FIFPL, ANFH, etc.) ne prennent en charge que les « formations professionnelles » au sens de la loi française : des formations à un métier présent au répertoire RNCP ou RS. Or, le métier d’hypnothérapeute n’existe pas officiellement en France. Il ne peut donc pas être pris en charge par l’Etat :  décret publié dans le JO Sénat du 13/12/2018.

Légalement, il est donc interdit de faire prendre en charge une formation en Hypnose. La plupart des organismes le précisent d’ailleurs sur leur site : “pas de sophrologie, méditation, hypnose, développement personnel, etc.” Vérifiez par vous-même.

Malheureusement, beaucoup d’écoles d’hypnose utilisent des “astuces” pour présenter leurs devis de formation… Rebaptiser “Management” une formation de base en Hypnose, c’est déjà frauduleux. Mais certains proposent carrément de fausses formations (Excel, par exemple), et “en échange vous êtes invité gratuitement à la formation en Hypnose”. Là, c’est carrément de l’escroquerie à l’Etat !!
Inutile de préciser qu’en cas de contrôle, ces procédés sont très risqués ! Tant pour l’école que pour les clients (car l’Etat oblige à déclarer le nom, l’adresse, les formations suivies, etc.), et les contrôles sont fréquents depuis quelques années. D’autant qu’en pratique, 90% des dossiers sont refusés… mais la personne reste souvent auprès de l’école qui l’a “aguichée” au départ et qui gagne ainsi malgré tout un client. C’est une manoeuvre commerciale bien connue : l’hameçonnage… Quoi qu’il en soit, cela reste peu moral… L’IFHE préfère rester dans la légalité.

Notez que votre employeur peut financer votre formation, qu’il fera passer dans les charges de l’entreprise. Pour cela, il n’a besoin de rien de spécial : demandez un devis ou une convention de formation entreprise au secrétariat IFHE. De très nombreuses personnes procèdent ainsi et voient leur formation financée par leur employeur, chaque année.

#8 Qualiopi ?

Autrefois, l’Etat interdisait de se vanter d’avoir un numéro d’enregistrement en tant qu’organisme de formation (car cela incitait à utiliser l’argent de l’Etat)…
Désormais, c’est l’Etat qui propose aux organismes de formation qui vivent grâce à l’argent de l’Etat d’apposer sur leur site un joli logo “Qualiopi” 🙂 Il faut savoir que cette “certification” ne concerne absolument pas les formations, mais seulement l’organisation administrative des formations, et que ces points étaient déjà obligatoires auparavant (sauf que, désormais, ils sont vérifiés par un organisme indépendant, payé pour cela, tous les 3 ans : une nouvelle taxe, en somme).

En cliquant sur le lien ci-dessus, vous pourrez lire les 7 points concernés par Qualiopi : ils sont tous administratifs. Ainsi, nous recevons au secrétariat IFHE une personne qui se plaint de la formation qu’elle a faite ailleurs (elle vient s’inscrire à la suite, à l’IFHE). Elle se plaint : “Et pourtant, elle était certifiée Qualiopi”… Certes ! Mais cela ne dit rien de la qualité de la formation en elle-même : décrire son programme de formation sur son site, nommer les formateurs et leurs qualités, proposer un bon bulletin d’inscription, tout ça est très bien, mais la formation peut être déplorable à la suite. Qualiopi ne donne aucun indice de qualité sur les formations !

Et de toute façon, ce “badge” est réservé aux centres de formation qui utilisent l’argent public, ce qui n’est pas le cas de l’IFHE (et pourtant, nous respectons tous les points demandés par Qualiopi).

Souvenez-vous (comme expliqué tout au début de ce long article) qu’à l’IFHE, les programmes de formation ont été vérifiés et validés par un Psychologue diplômé d’Etat. C’est ça, votre “certificat de qualité” IFHE 😉

#9 Le prix

Notre stratégie à l’IFHE, pour le coût des formations autant que pour les prix des livres, est la suivante. Nous faisons la moyenne des prix en France, et nous choisissons un prix inférieur.

Autrefois, la moyenne nationale des écoles de formation en Hypnose était de 180 euros par jour. Nous étions donc à 160 euros par jour… En 2020, la moyenne des 50 écoles qui sortaient en premier sur Google (autrefois, il n’y en avait que 3 !) donnait une moyenne de 196 euros par jour… En 2023, cette moyenne est de 197,70 euros (qui plus est, pour des écoles souvent situées en Province, donc avec des charges très inférieures à la région parisienne !)…
L’IFHE propose des coûts journaliers entre 170 euros et 180 euros par jour, selon les formations… Et cela descend à 160 euros par jour si vous vous inscrivez à la formation complète de “Praticien en Hypnose” ! Le même prix qu’il y a 20 ans… Pas d’inflation à l’IFHE ! 🙂

Pour suivre les cours de l’école de référence en langue française, admettez que c’est tout de même exceptionnel !

Notez que la loi interdit de fixer un prix deux fois plus élevé pour ensuite faire des “promos à -50%” tout au long de l’année – ce que l’on peut pourtant voir dans une école très présente sur Internet…

#10 Vérifier où vous allez, avant !

Lisez les livres de vos futurs formateurs (s’ils en ont écrit). Un “consultant senior”, en entreprise, a pour obligation pour préserver son statut d’avoir écrit plusieurs livres… Qu’en est-il de votre enseignant en Hypnose ? Et nous ne parlons pas de “livres” de 120 pages, petit format, écrit gros, ou auto-édité sur Amazon…
Allez écouter leurs séances d’hypnose en ligne (s’il y en a), afin d’apprécier si leur état d’esprit, leur philosophie, leur manière de parler et de penser vous plait… Car, on soigne avec l’esprit, en Hypnothérapie. C’est important !

Et puis, pourquoi ne pas participer à un “week-end Auto-hypnose” pour découvrir la pratique : c’est un peu comme d’être patient, durant deux journées. On se laisse porter, guider, on profite, on se fait du bien ! Et on pratique aussi sur soi, de manière autonome… Cela donne envie ! Et vous saurez si l’esprit de l’école vous convient 🙂 

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Maintenant, vous savez comment choisir votre formation en hypnose.
Alors, sur place ou en ligne, faites votre choix et lancez-vous en formation en hypnose IFHE ! Ce sera sûrement l’une des meilleures décisions de votre vie.

Depuis 1995, les formations IFHE ont changé positivement la vie de milliers de personnes, pour leur qualité de vie quotidienne, leur bien-être personnel, ou parce qu’elles en ont fait leur métier.
Vous aussi, pour apprendre l’hypnose pour vous, ou pour devenir hypnothérapeute professionnel : rejoignez l’aventure IFHE !

Pour découvrir la présentation de la formation en Hypnose de l’IFHE, voyez ici : “Apprendre l’Hypnose pour soi ou pour devenir Hypnothérapeute“.

Au plaisir de faire votre connaissance 🙂

HypnoMagie !

L’HypnoMagie est une nouvelle pratique qui allie l’Hypnose thérapeutique aux techniques des magiciens, spécialement ceux qui pratiquent la “magie rapprochée” (close-up).

En soi, l’HypnoMagie est une forme de thérapie ou de coaching comme tant d’autres. Elle ressemble à l’Hypnose thérapeutique habituelle et s’adresse aux mêmes personnes, pour les mêmes indications… Sa différence est bien évidemment dans l’utilisation de la prestidigitation qui va permettre à l’hypnomagicien de “rendre réelles” pour la personne les différentes étapes de sa séance, y compris son résultat.

HypnomagieL’Hypnose est une clé d’accès à votre esprit profond, un mode d’emploi de votre cerveau, de votre psyché et de vos émotions.

La Magie est un art : celui d’étonner et d’enchanter en créant l’illusion du merveilleux.

L’Hypnose ouvre les portes à la magie qui est en vous, tout comme la magie ouvre les portes de vos émotions.

Les deux pratiques nous font rêver, elles nous transportent dans un univers où tout devient possible, où les mots et les idées deviennent réalité.

Les recherches actuelles dans l’univers des neurosciences montrent bien l’importance des émotions dans nos facultés d’apprentissage et de développement personnel et professionnel. Lorsque nous vivons et ressentons une émotion, l’expérience à laquelle elle se rattache se grave profondément en nous.

On apprend et on mémorise bien plus facilement grâce aux émotions !
L’Hypnose fonctionne justement grâce à ce carburant unique : l’émotion.
Et la Magie, bien évidemment, génère de l’émotion, elle fait vivre quasi physiquement à la personne une expérience profonde. Elle peut devenir pour la personne la métaphore d’enseignements importants pour sa vie.

Voilà en quoi les deux pratiques se complètent.

COMMENT FONCTIONNE L’HYPNOMAGIE ?

Les hypnothérapeutes (classiques ou éricksoniens) bâtissent leurs séances avec l’aide de suggestions hypnotiques et de métaphores, lesquelles contiennent les structures thérapeutiques ou de changement.

En HypnoMagie, la technique de prestidigitation (simple et accessible aux débutants) permet, entre autres choses, de concrétiser les suggestions hypnotiques habituelles : au lieu de belles paroles, la personne va pouvoir constater visiblement chaque étape de sa séance, jusqu’à sa réussite finale ! La Magie offre une forme de suggestion concrète ou de métaphore thérapeutique vécue (et non pas simplement entendue).

Par exemple, la personne est guidée en hypnose dans un protocole en trois points qui permet d’activer une recherche et mise en place de solution au niveau inconscient. Ce protocole est simple et fonctionne très bien, mais comme le travail se fait au niveau non-conscient, personne ne peut savoir s’il se passe vraiment quelque chose de profond. La personne doit faire confiance à son hypnothérapeute et attendre quelques jours pour constater dans sa vie le résultat de la séance d’hypnose…

magieEn HypnoMagie, la personne est guidée dans une métaphore de la vie et, à chaque étape de la technique de soin, elle pioche deux cartes (ou des petits papiers numérotés) au hasard. C’est elle qui tient le paquet de cartes (ou papiers) depuis le début, l’hypnomagicien la guide mais ne touche à rien. Tout se fait donc dans les mains de la personne…
A mi-parcours, la personne aura pressenti son “nombre de vie”, qui lui est personnel et qui découle de la métaphore qu’elle sera en train de vivre (si on faisait vivre cette expérience à un groupe, chacun aurait un nombre différent).

Au final, on découvre que les cartes (ou petits papiers) de chaque étape ont la même valeur que le “nombre de vie” de la personne – et, vu les mélanges, réalisés par la personne elle-même, sans que l’on ne touche jamais à rien : c’est impossible !
Et pourtant !… …Un heureux présage, sans doute 🙂

L’Hypnose apporte un contexte au “tour de magie”, elle le rend utile. Et la Magie apporte à l’hypnothérapie son émerveillement, sa “preuve concrète” !

Autre exemple : une personne désire arrêter de fumer. En début de séance, l’hypnomagicien lui montre qu’elle “attire” littéralement le tabac : le tabac d’une cigarette écrasée se colle à ses doigts ! Après la séance habituelle d’hypnose, la personne constate à sa grande surprise qu’elle n’attire désormais plus le tabac : lorsqu’elle approche sa main des petites fibres de cigarette déposées sur la table, il ne se passe plus rien !… Effectivement, quelques jours plus tard, la personne confirme que depuis sa séance elle n’a même jamais eu l’envie d’une cigarette. Elle a arrêté du premier coup. Mais, elle savait que ça marcherait : elle l’avait “vu” après la séance d’hypnose.

On pourrait réaliser la même séance avec de la poussière, qui symboliserait les ennuis de la vie. La personne “attirerait les soucis” avant la séance d’hypnose et plus après…

Un dernier exemple : un petit objet qui symbolise le problème de la personne est enfermé dans une petite boite, tenue par la personne. Celle-ci pratique ensuite en hypnose une “thérapie symbolique” sur le symbole psychologique de son souci.
Au final, non seulement le symbole est transformé intérieurement… mais cela se voit dans le monde réel, car l’objet lui-même a changé dans la boite !… Et même le papier sur lequel était noté au début de la rencontre le souci de la personne s’est métamorphosé !

L’expérience d’HypnoMagie est donc simple et très étonnante pour la personne ! Elle marque sa mémoire et ses émotions et le tout rend la séance d’hypnose qui vient d’être vécue plus “réelle” : elle s’inscrit dans la vie concrète.

DES EFFETS MAGIQUES METAPHORIQUES

En HypnoMagie, on pratique surtout des séances complètes d’accompagnement hypnotique, pour traiter les mêmes choses qu’en Hypnothérapie conventionnelle, que ce soit à la manière de l’Hypnose Ericksonienne ou même en Hypnose Humaniste.
Dans les séances longues d’HypnoMagie, la technique de soin est cachée dans le processus magique, comme on le fait souvent en Hypnose Ericksonienne avec les métaphores verbales : un conte thérapeutique vécu dans la réalité !

Toutefois, en tant que débutant, vous apprendrez d’abord quelque tours simples, la plupart sans manipulation, qui vous serviront d’illustration, d’explication pour la personne.

Par exemple, une rapide expérience vous permettra de montrer à la personne que ce qu’elle voit n’est peut-être pas la réalité. Une démonstration vaut mieux qu’un long discours ! Elle se méfiera ensuite de ses a priori.
Vous pourrez aussi vérifier avec la personne à quel point vous êtes “en synchro”, en lui montrant que cette qualité de relation, en plus d’être agréable, produit d’heureux hasards : les fameuses synchronicités.

Vous trouverez le sommaire du livre “HypnoMagie” sur le site des Éditions IFHE, avec la liste des effets magiques simples et des “hypnoroutines” complètes (terme technique désignant un tour de magie dans son ensemble, avec le protocole de soin hypnotique et la métaphore qui lui donne un sens).

Par exemple, entre autres effets métaphoriques, vous apprendrez dans ce livre :

  • “Carré magique” : comme on le fait au début de toute rencontre thérapeutique, vous aidez une personne à explorer sa situation. Il s’agit de clarifier son objectif. Ici, un ensemble de cartes (ou de petits papiers) va représenter les différentes facettes, positives et négatives, de la situation de la personne, mais une seule carte symbolise sa réussite, l’objectif qu’elle souhaite atteindre.
    Alors que la personne aura elle-même éliminé chaque carte au fur et à mesure de la discussion, une par une et sans les voir… la seule carte qui restera à la fin, oh surprise, sera précisément celle qui montre son prochain succès !
    .
  • “Le mélange chinois” : pour illustrer votre explication des mécanismes de l’Inconscient, la personne vous confie une carte qui représente ce qu’elle espère (re)trouver ou mettre en place en elle durant votre séance d’hypnose. Sa carte est alors irrémédiablement perdue dans le jeu par de multiples mélanges : “à la française”, “à la suisse”, “à la corse”, “à l’américaine”, “à la chinoise”, etc. Les cartes sont même toutes sens dessus dessous (à l’envers et à l’endroit)…
    Enfin, lorsque la personne fait appel à son Inconscient, sans un geste, tout le jeu se retrouve dans le bon sens, dans ses mains… sauf une carte, seule retournée bien en évidence : la belle carte-ressource de la personne !
    .
  • “Comme par magie” : ici, il s’agit de montrer à la personne, par un petit sketch, que parfois la volonté brute ne sert à rien et qu’il faut aussi savoir faire confiance à son intuition et à sa nature profonde. Comme souvent en magie, une carte est perdue dans un jeu et l’hypnomagicien va la retrouver… mais ses efforts, bien qu’impressionnants et bruyants, restent vains !!…
    L’hypnomagicien finit alors par comprendre qu’en optant pour la douceur et un brin de visualisation, par l’intention profonde plutôt que la force de volonté, et sans même un geste, la carte de la personne réapparaît “comme par magie” !…

Ces petits effets magiques sont rapides et servent au début de la rencontre thérapeutique (ou de coaching) pour illustrer un point ou un autre. Ils préparent les séances complètes qui sont le cœur de l’HypnoMagie.

DES SÉANCES COMPLÈTES D’HYPNOMAGIE

magie-2Le livre “HypnoMagie” vous offre une dizaine d’hypnoroutines (protocoles de soin mis en magie) pour toutes sortes de situations : arrêt du tabac, perte de poids, confiance en soi, traitement de petits et gros soucis, etc. Voyez la liste des techniques utilisées dans le sommaire du livre “HypnoMagie”.

Parfois, la Magie ne sert qu’à montrer à la personne que sa séance a bien fonctionné – ce qui est déjà considérable. Mais, souvent, le protocole de soin et le “tour de magie” sont intriqués tout au long de l’intervention. Une métaphore permet à la personne de découvrir ou de prendre conscience des différents aspects de son problème ou des mécanismes cachés de la vie, qui lui serviront à améliorer sa vie.

Une importante annexe, en fin de livre, vous donne les bases de la symbolique des chiffres (rien à voir avec la numérologie !) ainsi que des profils psychologiques principaux. Tout cela vous servira à construire ou renforcer vos métaphores et à jouer avec les symboles d’un jeu de cartes, par exemple.

Alors, voici quelques protocoles, parmi ceux que vous pourrez apprendre :

  • “Trinity Brain” : il s’agit d’aider une personne à acquérir de nouvelles ressources, à développer de nouvelles compétences ou à dépasser ses limites. La métaphore se basera sur la théorie du cerveau triunique, de MacLean : on représentera le cerveau de la personne en quelques tas de cartes, pour figurer les strates apparues au cours de l’évolution : reptilien, limbique et néocortex. Ensuite, des cartes représentant les choses inutiles ou gênantes pour la personne seront « perdues » au milieu de ces strates.
    Bien sûr, grâce à l’hypnose et à la magie, ses cartes vont se transformer en de nouvelles compétences, talents et apprentissages !
    .
  • “Un gravier dans la chaussure” : cette hypnoroutine permet d’objectiver, de «rendre visible » le travail de Thérapie Symbolique, tel qu’on le fait en Hypnose Humaniste. Un gravier symbolisera le souci de la personne. On l’enferme dans une petite boite d’allumettes, vide. Par ailleurs, le souci de la personne est inscrit sur un morceau de papier. Le tout est tenu par la personne pendant sa séance d’hypnose.
    A l’issue de la Thérapie Symbolique, la personne rouvre la boite : il n’y a plus de gravier à l’intérieur, mais une allumette, qui symbolise sa capacité retrouvée à “rallumer sa flamme intérieure”… Après réflexion, l’hypnomagicien propose de se servir de l’allumette : il l’allume et l’approche du papier, ce qui fait disparaitre d’un coup et “à vue” le souci de la personne !!… Mais ce n’est pas fini : un joli smiley se met à apparaître graduellement et toujours “à vue”, au grand plaisir de la personne.
    .
  • “Respirez ! L’âme agit !” Alors que l’hypnomagicien résume à la personne les différents soucis qu’elle a vécu dans l’existence, il explique qu’à chaque malheur elle a perdu des petits bouts d’elle… Pour illustrer son propos, pour chaque expérience malheureuse, il déchire un morceau d’une serviette en papier et pose les lambeaux en vue… Au final, l’hypnomagicien froisse tous les morceaux ensemble pour montrer à la personne que, malgré tout cela, elle a quand même réussi à trouver une unité. La boulette de papiers déchirés est aussitôt donnée à la personne, qui la garde contre elle pendant la séance d’hypnose…
    Après le protocole de reconstruction thérapeutique, l’hypnomagicien félicite la personne qui a réussi à retrouver son intégrité émotionnelle. Il conclut en expliquant que la vie consiste peut-être à se découvrir soi-même, à “déplier son âme” comme une carte au trésor, un chemin qui mène à soi-même… La personne déplie alors la boulette de papier : la serviette s’est miraculeusement reconstituée !!!
    .
  • “Inception” : la personne est guidée en hypnose dans une expérience de futurisation. Il s’agit de l’aider à explorer les possibilités qu’envisage son esprit Inconscient pour son avenir (comme une régression, mais vers l’avenir)… Comme on ne sait jamais en psychologie si l’on invente ou si on a affaire à la réalité, l’hypnomagicien propose à la personne de faire comme dans le film “Inception” : modifier quelque chose dans son rêve d’avenir… et si cette modification se retrouve dans la réalité présente, en germe, elle saura qu’elle a bien perçu son futur réel.
    L’hypnomagicien demande à la personne en état d’hypnose de prendre un jeu de cartes (imaginaire, donc) et de choisir une carte dans ce jeu, puis de la retourner. La personne ne fait que penser et ne donne bien sûr jamais le nom de sa carte. L’hypnomagicien donne aussi un jeu de cartes réel à la personne, qu’elle tient contre elle tout au long de l’expérience.
    Lorsque la personne sort de sa transe hypnotique et qu’elle ouvre le jeu de cartes qu’elle tient en main, une carte est réellement inversée dans le jeu : sa carte !!!

Il va sans dire que l’impact émotionnel de telles techniques est énorme.

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Votre réputation d’hypnomagicien vous précèdera souvent et il arrivera régulièrement que l’on vous demande une démonstration d’HypnoMagie hors de tout contexte thérapeutique. Pour cela, nous avons inclus dans le livre “HypnoMagie” plusieurs effets simples et rapides, qui n’entrent pas dans la vie intime de la personne et que vous pourrez réaliser en soirée, par exemple. De même, l’annexe symbolique, qui s’appuie sur les bases de la psychologie, vous permettra des effets de mentalisme sympathiques et utiles.
En voici un :

  • “Pur mentalisme” : comme son titre l’indique, vous n’aurez besoin que de votre tête. Il suffit que la personne que vous accompagnez ait son téléphone pour réaliser une opération simple (avec la calculatrice).
    Vous expliquez donc que beaucoup de gens aiment “mieux se connaître” – ce que vous allez aider la personne à faire. Celle-ci va réaliser librement une rapide opération sur sa calculatrice qui va la laisser avec 3 chiffres, déterminés par le hasard (elle a choisi elle-même les chiffres qu’elle a tapés). Elle peut les montrer à ses amis pour qu’ils participent à la suite…
    Vous expliquez ensuite que chaque chiffre parle de la personne et que même la position du chiffre est importante. Au fur et à mesure, vous décrivez son profil psychologique et vous concluez par le chiffre qui, “forcément”, la représente !
    Ainsi, sans que vous n’ayez touché ou même approché la calculatrice, non seulement vous parlez avec justesse de la personne, mais vous indiquez à chaque fois le chiffre affiché sur la calculatrice !!… “Bien sûr, expliquez-vous, il y a ici un peu de Magie, mais il faut aussi et surtout bien comprendre la personne… Ce sont des bases psychologiques, que vous pourrez approfondir si le sujet vous intéresse.”

On ne veut pas ici jouer à “madame Irma” mais donner le goût à la personne de mieux se connaître. Les traits psychologiques et les symboles décrits seront réels et, s’ils ne s’adaptent pas forcément parfaitement à la personne, du moins cela lui donnera un aperçu de ce qu’elle pourrait découvrir par elle-même en travaillant sur elle.

magie-3Voilà pour ce rapide aperçu de ce qu’est l’HypnoMagie.
Le livre vous présente plus d’une quinzaine d’hypnoroutines destinées aux personnes qui débutent en Hypnose comme en Magie. Si vous connaissez les protocoles professionnels d’Hypnothérapie, vous pourrez facilement les appliquer en HypnoMagie… Et si vous êtes déjà un peu (ou beaucoup !) magicien, alors vous pourrez enrichir les hypnoroutines avec des manipulations, même simples, que nous n’aborderons qu’en formation et dans le prochain volume du livre “HypnoMagie“.

L’HYPNOMAGIE est une belle manière d’aider en s’amusant, d’apporter du merveilleux à la thérapie ou au coaching.

La Magie est un domaine bien particulier, car il est intimement lié à la créativité – laquelle est probablement infinie ! Il est donc impossible de faire le tour de ce qui existe dans ce domaine : vous n’auriez pas assez de toute votre vie pour découvrir juste les bons tours de magie qui existent déjà… et de nouveaux sont inventés chaque jour !
L’Hypnose, quant à elle, est faite d’un ensemble déterminé de techniques. Mais c’est dans son application qu’elle dévoile sa richesse, car aucune séance thérapeutique ne ressemble à une autre !…

Hypnose et Magie sont des arts éphémères, car elles ne laissent pas de traces matérielles, concrètes : seulement une émotion, un souvenir.
Curieusement, c’est pourtant ce que nous possédons de plus important dans la vie. Nos souvenirs, nos pensées et nos émotions nous font.

Alors, nous ne pouvons que vous encourager à vous lancer : entrez dans la magie ! Laissez-vous porter par votre imagination et votre intuition pour faire naître de merveilleuses expériences de changement et d’évolution personnelle pour les personnes que la vie vous offrira de rencontrer.

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Intégrer et non opposer

Les humains aiment “faire des catégories”… et les opposer ensuite. Cela doit rassurer la strate basse de notre mental et par là-même donner une sensation de contrôle qui apaise jusqu’à nos strates les plus profondes (cerveau reptilien).

En Hypnose, par exemple, si vous dites aimer ou pratiquer l’Hypnose Ericksonienne : “c’est que vous n’aimez pas l’Hypnose Humaniste !”… Et, bien sûr, si vous parlez en bien de l’Hypnose Humaniste, c’est que “forcément” vous n’aimez ni ne pratiquez l’Hypnose Ericksonienne !
Ces deux formes d’Hypnose sont effectivement diamétralement opposées, autant sur l’esprit que sur les techniques, mais rien n’empêche de les apprécier toutes les deux, comme on peut aimer à la fois certains plats salés et d’autres sucrés.

Autre amalgame courant : si vous faites “de l’Hypnose Classique“, c’est que vous faites “des spectacles d’Hypnose”. Grosso modo, le cliché est que vous ne savez faire que crier des ordres aux gens qui tombent devant vous comme des mouches ou font le chien…
Et James Braid, Hippolyte Bernheim, Jean-Martin Charcot, dans tout ça… ils n’étaient pas thérapeutes, peut-être ? Ainsi que toutes les personnes qui, depuis le début du XIXème siècle, aident leur prochain avec ce qu’on a appelé “l’Hypnose” qui, d’origine, est une pratique thérapeutique !

L’Hypnose Classique est la première forme d’Hypnose. A l’époque, les gens qui la pratiquaient étaient comme nous, aussi intelligents et sensibles. Pensez-vous qu’ils n’avaient jamais songé à faire une métaphore ou à demander gentiment les choses ?

Dans cette continuité, sans doute à cause de “l’effet Messmer” (celui qui a deux “SS” dans son nom, pas le médecin allemand qui pratiquait le magnétisme), on voit fleurir en ce moment des formations “sur les inductions rapides” (“pour faire comme à la télé”), comme si elles n’appartenaient pas déjà aux techniques d’Hypnose enseignées en formation !

Ces techniques d’induction hypnotique, appelées aussi “instantanées”, sont issues de l’Hypnose Classique, qui est historiquement la source de presque toutes les techniques d’Hypnose actuelles. Elle est donc bien enseignée dans le cours d’Hypnose, car énormément de choses viennent ainsi de l’Hypnose dite Classique : la calibration (bien observer la personne et repérer les signes d’états internes), la synchronisation (c’est Mesmer, en 1770, qui préconisait “d’établir le rapport” – ce que l’on fait toujours), la plupart des inductions elles-mêmes, les différentes formes de suggestions (directes, indirectes, dont le Milton-modèle lui-même est issu), les phénomènes hypnotiques bien sûr (lévitation de la main, lourdeur du corps, amnésie, distorsion du temps, etc.), tout comme les métaphores simples et même les métaphores ouvertes, ainsi que diverses petites techniques, incorporées aujourd’hui aux processus de Nouvelle Hypnose (le signaling, le pont affectif, etc.) Tout cela est quotidiennement utilisé par les hypnothérapeutes de toutes obédiences… L’auraient-il oublié ?

Par exemple, on apprend dans le cours de “Praticien 1 en Hypnose” les interruptions de pattern : l’induction que vous voyez souvent pratiquée par les jeunes dans la rue, ou en spectacle, pour faire tomber la personne en transe immédiatement.
Ces techniques sont révisées et approfondies en “Praticien 2 Hypnose Ericksonienne” et on en refait une autre journée durant le “Maître-Praticien en Hypnose“.

Inutile, donc, d’aller chercher ailleurs ce que tout le monde apprend de fait, dans sa formation complète en Hypnose ! 😉

Maintenant, il est certain que ce ne sont pas des inductions du goût de tout le monde. La plupart des thérapeutes de Nouvelle Hypnose préfèrent des inductions plus douces – ce qui ne veut pas dire “moins profondes” ou “moins efficaces” (méfiez-vous des oppositions de pensées dont nous parlions au début !)… Mis à part dans de rares anecdotes d’Erickson, les hypnothérapeutes n’utilisent pas ces techniques spectaculaires.

Toutefois, même si on ne s’en sert pas en thérapie ou en coaching, savoir pratiquer les inductions rapides apporte la confiance en soi nécessaire à la réussite des autres techniques, plus douces ou indirectes. C’est la raison pour laquelle tout le monde les apprend à l’IFHE, durant le cours de “Praticien 1”, même les futurs praticiens en Hypnose Humaniste (qui, pourtant, auront ensuite une pratique bien différente) ! 😀

On lit trop souvent des critiques de l’Hypnose Classique, y compris venant d’auteurs “réputés” américains, la confondant avec l’Hypnose de spectacle – qui est une spécialité à part. C’est bien là une marque d’inculture… Il serait peut-être temps de remettre les pendules à l’heure et de prendre conscience d’où nous venons, les hypnothérapeutes, et de ne pas renier ou déformer notre passé.

Erickson, par exemple, pratiquait une Hypnose qui semblerait “classique” aux praticiens modernes, habitués à des approches très indirectes, certes inspirées par Erickson, mais bien plus performantes et techniques que ce qu’il pratiquait lui-même (Nouvelle Hypnose)…

A bientôt en formation, donc ! Pour de douces métaphores pleines de sens… comme d’amusantes inductions hypnotiques rapides ! 🙂

Charcot_à_la_Salpêtrière

Thérapie & Psychothérapie ?

En Hypnose, on utilise habituellement le terme “thérapie” comme un raccourci de “psychothérapie”, en leur attribuant le même sens, donné à l’origine, en 1891, par le professeur de médecine et neurologue Hippolyte Bernheim : “le soin des troubles physiques ou psychologiques par la suggestion hypnotique”.

Entre-temps, la psychanalyse (avec Freud, élève de Bernheim), puis la psychologie (grâce à Pierre Janet, autre pionnier de l’Hypnose) se sont développées, toujours sur les bases de l’Hypnose. Aujourd’hui, on n’utilise donc plus l’hypnothérapie de manière seulement médicale ou mécanique, comme aux premiers temps de l’Hypnose. On a donc besoin de distinguer deux sortes de pratiques.

Et l’Hypnose ?

therapieComme Bernheim, qui disait faire de “l’allopathie verbale”, qui pensait la suggestion hypnotique comme un médicament pour l’esprit, Milton Erickson était médecin. Sa façon de pratiquer reflétait donc également son métier : c’était un “mécanicien”, de l’Inconscient comme on l’est pour le corps en médecine. C’est cela, la thérapie : apporter un soin.

Il y a quelques années, j’ai décidé de (re)parcourir l’œuvre d’Erickson en notant toutes les sortes de maladies, troubles et problèmes qu’il racontait avoir soigné. Mon objectif était de savoir réellement ce que l’on pouvait traiter ou non en Hypnose Ericksonienne.
Par exemple, Milton Erickson souffrait d’allergies et n’a donc jamais réussi à soigner une allergie chez ses patients… Pourtant, aujourd’hui, un médecin allergologue qui pratiquerait l’hypnose pourrait facilement soigner une allergie. C’est d’un niveau technique moyen. Cela prend moins de 30mn, c’est assez facile à faire et cela fonctionne vraiment très bien. C’est d’ailleurs une des rares techniques qui a été vérifiée expérimentalement “en double aveugle”, comme pour les tests pharmacologiques. Son efficacité est donc légitimement prouvée.

La formation en “Hypnose Ericksonienne” de l’IFHE inclut ainsi la “Nouvelle Hypnose” et ses techniques thérapeutiques modernes, afin d’aller plus loin que Milton Erickson. La gamme de problèmes que vous saurez aider à la suite de votre formation dépassera ce qu’Erickson lui-même a jamais fait. Mais cela restera toujours dans le cadre de la thérapie : une aide mécanique, sans s’occuper de ce qu’est ou pense la personne. Elle restera ce qu’elle est et a toujours été, sa blessure en moins. Et c’est ce que cherchent beaucoup de personnes, donc c’est très bien… Mais cela ne s’adapte pas à toutes les situations.

Qu’est-ce donc que la thérapie ?
therapieOn appelle “thérapie” le fait de soigner quelqu’un, de l’aider à guérir d’une maladie physique ou psychologique, sans médicament, simplement par l’utilisation de la parole et de l’esprit profond de la personne (ce que l’on appelle “son Inconscient”). La personne ne change pas ce qu’elle est, mais elle va mieux.

Imaginez que vous soyez tout carré et tout bleu. Cela vous plaît bien d’être comme cela, mais il se trouve que vous vous êtes fait mal (traumatisme, divorce, dépression, angoisses, phobie, compulsion, tabac, énurésie, ongles rongés, etc.). Et depuis, vous souffrez. Puisque votre blessure est psychologique, émotionnelle (ou dans le cas de certaines maladies physiques), un hypnothérapeute peut vous aider à retrouver la santé : aller mieux, sans changer ce que vous êtes.

Le thérapeute va vous aider à retrouver votre forme première, un joli “carré bleu” dans ma métaphore, un peu comme un carrossier qui redresse l’aile emboutie de la voiture et lui redonne l’aspect du neuf. Vous voilà guéri, la blessure est soignée, la vie peut reprendre son cours habituel ! Ouf !

En Hypnose Ericksonienne et en Nouvelle Hypnose (Prat2 HE), on fait de la thérapie : on aide les gens à arrêter de fumer, à perdre du poids, stopper leurs phobies, leurs compulsions, déstresser, etc. On peut les aider à travailler sur de graves symptômes, comme ceux du cancer, pour aider le traitement médical (mais, si les soucis psychologiques sont d’ordre existentiel, alors on renverra la personne vers la psychothérapie). On peut même aider une maman à accoucher, grâce aux anesthésies.

L’hypnothérapeute qui a suivi le “Praticien en Hypnose Ericksonienne” est un thérapeute avant tout : il aide les gens abimés par une mésaventure de la vie à aller mieux ! Les personnes aidées peuvent, bien sûr, avoir appris des choses de leurs mésaventures et grâce à leur thérapie. C’est une conséquence heureuse, mais indirecte, secondaire pour l’hypnothérapeute éricksonien, qui s’occupe seulement du symptôme. Comme le dit le célèbre adage de l’Hypnose Ericksonienne et de la PNL : “Le pourquoi ? On s’en fiche ! Comment aller mieux, voilà ce qui compte !”

Qu’est-ce donc que la psychothérapie ?
Rappelons d’abord que la loi française sur l’usage du titre de “psychothérapeute” ne réglemente que l’utilisation du titre de “psychothérapeute”, et non la pratique de la psychothérapie. Vous pouvez donc légalement pratiquer la psychothérapie sans être “psychothérapeute” – tout comme vous pouvez étudier la psychologie sans être “psychologue” – mais vous n’avez le droit d’utiliser le titre de “psychothérapeute” ou de “psychologue” que si vous avez fait les études nécessaires.

En hypnose, nous ne sommes de toute façon pas concernés par cette loi, car nous sommes depuis toujours “hypnothérapeutes” ou “hypnologues”, ce qu’aucune loi ne restreint ou réglemente. De plus, comme vous le savez, c’est l’un des pionniers de l’Hypnose thérapeutique, le professeur Bernheim, qui a vulgarisé le terme “psychothérapie” afin de désigner la pratique thérapeutique de l’Hypnose. Les hypnothérapeutes sont donc les premiers et plus légitimes praticiens de la “psychothérapie”.

C’est la qualité de notre formation qui fait de nous de bons professionnels. Rappelons que la loi française n’oblige pas les “psychothérapeutes” à apprendre une quelconque technique de soin : ils ne sont tenus qu’à obtenir un diplôme en psychopathologie, c’est tout. Ils savent donc faire des diagnostics, mais n’ont aucune formation dans le soin psychologique des personnes !! Il vaut mieux le savoir avant de consulter un “psychothérapeute” !…

Bref, on appellera “psychothérapie” le fait de soigner quelqu’un, de l’aider à guérir d’une maladie physique ou psychologique sans médicament, simplement par l’utilisation de la parole et de l’esprit de la personne (ce que l’on appelle “son Inconscient”) ET en faisant évoluer ce qu’est profondément la personne. Son “terrain” psychologique.

psychotherapieLa base semble donc identique : en thérapie comme en psychothérapie, on aide les gens à guérir. Pourtant, le petit plus de la psychothérapie fait beaucoup de différence : la première personne (thérapie) a guéri sans changer ce qu’elle est, alors que la seconde personne (psychothérapie) aura appris de son aventure, sera devenue autonome et aura “grandi” en plus de guérir. Son “terrain” a changé. Elle est donc à peu près certaine de ne jamais rechuter.

Imaginez que vous soyez tout carré et tout bleu. Mais cela ne vous plaît pas d’être comme cela : ça vous fait même du mal ! Vous ne vous en rendez bien sûr pas compte, c’est inconscient… mais vous souffrez d’être “comme vous êtes”. Votre vie – depuis l’enfance, souvent – vous a forgé de telle manière que vous allez certes très bien, en apparence, d’un point de vue mécanique (un psychiatre ne vous trouverait rien de spécial) pourtant vous vous sentez si mal que vous sombrez dans les pires souffrances émotionnelles, des dérèglements psychologiques (angoisses, dépression, blocages, divorces à répétition, etc.) voire même, à l’extrême, jusqu’aux envies de suicide – et même de graves somatisations, avec de réelles maladies physiques.

therapie-humanisteIci, on est dans le domaine de l’Hypnose Humaniste, et plus précisément d’un de ses grands domaines : la Thérapie Symbolique Avancée. L’hypnothérapeute Humaniste va vous aider à faire évoluer votre “forme” première. C’est un peu comme si on ouvrait votre Inconscient pour examiner chaque morceau un par un (techniquement, ces “morceaux” sont des archétypes inconscients). Ensuite, vous nettoierez chaque morceau, en ferez évoluer certains, et vous remonterez le tout au final. Vous serez guéri, tout rond, doré et souriant : un beau “smiley” (dans ma métaphore)… et la vie sera désormais bien plus belle qu’avant !

En Hypnose Humaniste (le “Praticien 2 HH”), on peut simplement faire de la thérapie, tout comme en Hypnose Ericksonienne – bien que la manière et le niveau d’action ciblé soit très différents. Mais la particularité de cette forme d’hypnose “en Conscience” (pas la conscience ordinaire, mais un état élargi de perception et de compréhension) fait qu’il devient possible d’aider aussi la personne à “prendre conscience”, justement, de ce qui cloche en elle – ce qui lui était impossible jusque-là – puis d’être guidée par le thérapeute pour soigner, faire grandir et évoluer “son terrain”, ce qu’elle est fondamentalement. Et c’est toute la personne qui change, en plus de guérir !

En Hypnose Humaniste, le “pourquoi”, le sens des choses est donc souvent important, pour apprendre, guérir profondément et grandir. Par contre, les techniques d’interventions, réalisées par la personne elle-même, sont très simples. Cela permet à la personne de se concentrer sur l’essentiel, la simplicité étant en réalité “du complexe resserré”.

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Alors, quel est le mieux ?
Il n’y a pas de réponse toute faite. Selon la situation, le thérapeute (s’il connait les deux approches) pourra opter pour l’une ou l’autre manière de faire. Aucune n’est “mieux” ou “moins bien”. Les domaines visés ne sont tout simplement pas les mêmes.

Par rapport à notre Hypnose, on pourra définir deux familles :

  • Thérapie – Praticien Hypnose Ericksonienne” : pour être au contact des problèmes simples de la vie quotidienne et aider les gens à aller mieux : arrêter de fumer, perdre du poids, soigner des troubles compulsifs, surmonter un traumatisme, des angoisses, aider pour un deuil, faire des anesthésies (accouchement, opération), etc. Vous travaillez un peu comme les anciens “guérisseurs” de campagne, mais dans le domaine psychologique. Après l’anamnèse, la personne s’installe dans votre fauteuil et se laisse faire. Vous la mettez en transe et lui faites vivre une belle séance d’hypnose, comme un bon massage de l’esprit ! Elle repart détendue et satisfaite, et bien souvent une à trois séances suffisent à régler son souci.
  • Thérapie + Psychothérapie – Praticien Hypnose Humaniste” : vous doublez la mise, car vous prenez en charge les mêmes cas qu’en Hypnose Ericksonienne ET en plus vous aidez les personnes souffrant “dans leur vie”, de causes profondes : angoisses existentielles, problèmes relationnels et/ou de couple répétitifs, loyautés familiales, problèmes liés à l’enfance (même si la personne n’en est pas consciente en arrivant en thérapie), liés à l’éducation, mal-être continuel sans cause connue, etc. Vous apportez aussi votre soutien pour des problèmes physiques ou psychologiques souvent graves, mettant en jeu toute leur vie (cancer, sep, sla, etc.).
    Vous travaillez un peu comme un éveilleur : la personne ne peut pas rester passive. C’est elle qui agit et vous l’aidez à prendre conscience de ses parts d’ombres (ce qui n’est jamais facile ni agréable) et surtout à les illuminer. La personne est “plus que consciente”, donc très active. Elle sait si les choses avancent car elle ressent physiquement le résultat de ce qu’elle fait (pas besoin d’attendre pour savoir). Lorsque vous traitez des cas de “thérapie”, cela fonctionne au moins aussi bien qu’en Hypnose Ericksonienne, en une à trois séances ; mais lorsque vous traitez des cas de “psychothérapie”, il faudra un minimum de 4 séances, étalées dans le temps, puisque le travail demande une évolution de la personne qui prend du temps. Il peut y avoir des moments difficiles quand il s’agit de psychothérapie, dus aux prises de conscience et à la maturation nécessaire, mais au final la personne sera non seulement guérie MAIS AUSSI transformée, fondamentalement, au niveau de son être profond.

On peut soigner une phobie, aider à perdre du poids ou arrêter de fumer, et tout ce genre de choses, sans demander à la personne de changer ce qu’elle est – en Hypnose Ericksonienne / Nouvelle Hypnose, comme en Hypnose Humaniste – si sa vie lui convient par ailleurs. Mais il est évident que dans les cas où la personne développe (par exemple) un cancer suite à un deuil, une promotion professionnelle refusée, une vie de couple chaotique ou amoindrissante pour l’un/e des partenaires, ou si elle souffre de dépression grave, d’un mal-être général… dans ces cas, il sera impossible de seulement “enlever le mal” par quelques suggestions hypnotiques “magiques”, et garder la vie telle qu’elle est. Non, car c’est la vie qui a créé le “mal” ! C’est donc la manière d’être et de vivre qu’il faudra faire évoluer, le “terrain”. On est ici très loin du simple soin thérapeutique éricksonien…

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therapie-2Le monde a besoin de professionnels de la thérapie, autant que de professionnels de la psychothérapie.
Comme vous le savez, je pratique autant la thérapie que la psychothérapie, selon les cas et les circonstances. Je suis toutefois avant tout, par goût, un thérapeute : quelqu’un qui intervient dans l’urgence, pour une aide de courte durée, pour aider les gens à se reconstruire, à soigner leur mal. Je pratique donc majoritairement la thérapie, que ce soit en Hypnose Ericksonienne comme en Hypnose Humaniste. C’est un choix.

Et, lorsque je perçois durant la rencontre avec la personne qu’elle aurait vraiment besoin d’un travail profond sur elle, sur la structure et l’équilibre même de ce qu’elle est (son “squelette” émotionnel, son ossature profonde) : je l’envoie à ma compagne Patricia d’Angeli qui, elle, pratique exclusivement la psychothérapie, en Hypnose Humaniste (d’où le titre de son livre : “Psychothérapie“).

Maintenant, s’il n’y a que ça à faire avec la personne, je l’aide aussi en psychothérapie, le temps d’une séance, de façon moins approfondie que ma compagne le ferait, bien sûr, mais cela “teinte” mon accompagnement hypnotique. Car la psychothérapie est, je pense, un savoir indispensable à tout bon thérapeute, s’il veut se sortir de toutes les situations.

Il y aura toujours des thérapeutes purs et durs, comme l’était Milton Erickson, qui ne s’est jamais occupé de psychothérapie (au sens que je lui donne dans cet article). C’était un “thérapeute hors du commun” qui a laissé sa trace. Il y a aussi aujourd’hui beaucoup de thérapeutes plus soft, à mi-chemin entre thérapie et développement personnel…
Et il y aura toujours aussi des psychothérapeutes pour qui la “thérapie” semble trop superficielle (quand on sait que l’on peut changer en profondeur), qui ne reçoivent personne juste pour arrêter de fumer, de se ronger les ongles, pour perdre du poids ou apaiser un traumatisme. Ils ne s’occupent que de l’esprit profond de leurs patients, de les aider à changer leur vie et trouver un équilibre profond. Cela faire disparaître aussi les symptômes, non pas mécaniquement, mais parce que la personne aura changé, que son terrain sera redevenu sain.

En définitive…
C’est votre goût personnel qui déterminera votre style de pratique. Vous savez bien ce qui vous attire vers l’Hypnose. Si c’est pour soigner rapidement les bobos du quotidien, vous êtes plus thérapeute et l’Hypnose Ericksonienne ou la thérapie symbolique de l’Hypnose Humaniste vous plairont !… Et si vous préférez accompagner la personne vers un changement profond de ce qu’elle est, une véritable évolution humaine, qui s’accompagne forcément d’un mieux-être, alors allez vers la psychothérapie et l’Hypnose Humaniste.

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A lire en complément :
Hypnose & Psychologie ?
Hypnose : Ericksonienne ou Humaniste ?

Hypnose : éricksonienne ou humaniste ?

L’IFHE propose une formation professionnelle en Hypnose qui donne le choix entre “Hypnose Ericksonienne” et “Hypnose Humaniste“. Il est donc légitime, arrivé au moment de décider de sa spécialisation, de se poser des questions : vers quelle pratique se diriger ? Le choix est-il définitif ? Peut-on suivre les deux modules ?

QUE CHOISIR ?

choisirC’est déjà bien de pouvoir se poser la question, car beaucoup d’écoles n’enseignent qu’une forme d’Hypnose. Souvent, les “éricksoniens” n’apprécient pas l’Hypnose Humaniste, essentiellement car ils n’ont aucune idée de ce qu’elle est. De leur côté, les “humanistes”, habitués à travailler en conscience avec leurs patients, ne sont pas fans des techniques de manipulation des “éricksoniens” (bien que ce soit à visée thérapeutique).

A l’IFHE, puisque nous enseignons toutes les formes d’Hypnose, en répétant sans cesse qu’elles sont complémentaires (sinon, nous aurions déjà fait notre choix, nous aussi !), nous faisons en sorte que tout le monde s’apprécie, au moins le temps que chacun reste dans la “famille IFHE”.

Alors, il est bien évident que ce n’est pas à moi de vous dicter vos choix. Maintenant, je peux vous apporter des éléments de réflexion sur ces deux approches très différentes.

Un caractère

Il faut déjà savoir que tous les hypnothérapeutes ont leur manière à eux de pratiquer, selon leurs goûts et caractère :

  • Les uns seront joueurs, stratégiques et très techniques, comme des mécaniciens de l’Inconscient. Ils ne jureront que par l’approche éricksonienne, que ce soit par l’Hypnose, le langage d’influence ou les prescriptions de tâche. Ces “purs éricksoniens” sont toutefois rares aujourd’hui, en France comme aux USA, car la pratique d’Erickson était assez dure. Même si beaucoup se réclament du “sage de Phoenix”, la quasi-totalité des hypnothérapeutes pratique en fait de la Nouvelle Hypnose. L’Hypnose classique, telle qu’on peut la pratiquer actuellement (hormis le langage technique éricksonien), est très proche de l’Hypnose Ericksonienne, dans l’esprit : simple, rusée (directe ou indirecte), stratégique.
  • Beaucoup pratiquent la Nouvelle Hypnose, même lorsqu’ils se disent “éricksoniens” : c’est-à-dire qu’ils n’utilisent que certains des outils de l’hypnose de Milton Erickson, souvent considérablement améliorés, enrichis d’autres techniques (métaphores, par ex.), et dans un cadre plus moderne, adouci, ouvert à la qualité de vie (et non plus seulement la médecine et la psychiatrie). La Nouvelle Hypnose peut aussi inclure des techniques basées sur des structures simples issues de la PNL (celles que j’ai mise “en Hypnose” dans les années 1990 et qui sont enseignées aujourd’hui un peu partout) et même, pourquoi pas, des idées venues de l’Hypnose Humaniste, mais pratiquées avec la personne en “dissociée” (le thérapeute guide, la personne se laisse faire).
  • Beaucoup d’hypnothérapeutes ne jurent maintenant plus que par l’Hypnose Humaniste : ils aiment aider la personne à “s’éveiller”, c’est-à-dire à prendre conscience de ses matériaux inconscients, afin de les travailler par elle-même, en toute autonomie, grâce aux inductions hypnotiques “en ouverture de conscience”. L’hypnothérapeute n’utilise plus aucune technique de langage, il n’essaie même pas d’influencer. Il est là comme pédagogue, guide et, si la personne le souhaite, conseiller – car il aura fait le chemin par lui-même, avant de pouvoir guider d’autres personnes. Ainsi, l’Hypnose Humaniste est facile à utiliser en coaching, tout comme en entreprise : rien à cacher, pas besoin de faire d’hypnose conversationnelle, la personne ne perd pas conscience, ne dévoile rien de sa vie, etc. Le thérapeute Humaniste va chercher à “faire grandir” la personne – qu’elle se connaisse mieux elle-même, qu’elle ait soigné ses blessures profondes – en privilégiant le “terrain” et non pas juste le symptôme et sa cause mécanique. Cela nécessite, contrairement aux autres formes d’Hypnose, de s’intéresser aussi à la psychologie, voire à la philosophie, à la symbologie, aux mythes… à l’évolution humaine.
  • Enfin, il y a les “gourmands” : les thérapeutes qui veulent savoir tout faire (et accompagner le plus de personnes possible, de fait) et qui utilisent donc toutes les formes d’hypnose : classique, éricksonienne ou nouvelle, et bien sûr humaniste. Il faut savoir que la liste des indications de l’Hypnose Humaniste est différente et aussi longue que celle des indications des autres formes d’Hypnose. Ainsi, en apprenant les deux approches, on double littéralement ce que l’on est capable de faire ! Certes, il s’agit de “mondes” différents, l’un étant plus mécanique, lié à la thérapie, et l’autre à la fois possiblement mécanique mais aussi ouvert à l’esprit profond et à la conscience, liés à la psychothérapie. Mais, si vous aimez les deux, c’est l’idéal.

Une base commune… Deux mondes différents

commencerA l’IFHE, tout le monde commence la formation à égalité, que l’on soit débutant ou professionnel, déjà du métier ou totalement novice. Cette mixité naturelle vous prépare à l’exercice réel de l’Hypnose thérapeutique “dans la vraie vie”… Même si beaucoup ne se forment que pour eux-mêmes, pour le plaisir et le mieux-être, sans vouloir exercer un jour professionnellement !

Sauf si vous êtes déjà formé en Hypnose ou en Sophrologie et que vous voulez accéder directement au cursus Humaniste, si vous débutez ou si vous voulez pratiquer l’Hypnose Ericksonienne / la Nouvelle Hypnose, votre formation débutera par les niveaux de “Technicien” et de “Praticien 1” (15 jours au total).
Vous apprendrez alors, en plus des bases de la thérapie et du coaching, l’essentiel de toutes les formes d’hypnose : inductions hypnotiques de toutes sortes, y compris celles de l’Hypnose Classique et de l’Hypnose Humaniste, techniques de langage de Milton Erickson, suggestions hypnotiques communes aux diverses formes d’Hypnose, structures thérapeutiques, etc. et même de l’auto-hypnose !
Vous aurez déjà de quoi bien pratiquer !

Et ce n’est qu’après ces 15 jours de formation intensive que vous choisirez, en toute connaissance de cause, le chemin qui semble mieux convenir à votre personnalité : “éricksonien” ou “humaniste”.

Bien que certaines personnes puissent se permettre de suivre ensuite les deux spécialisations en même temps, la plupart auront à faire un choix (question de temps, d’argent et de capacités d’apprentissage). Plus tard, après avoir suivi la formation qui vous aura attiré, il sera toujours le moment de décider si vous souhaitez (par gourmandise ?) continuer sur l’autre branche, histoire de “savoir tout faire”.

En effet, les deux mondes sont très différents, mais complémentaires : les éricksoniens pratiquent exclusivement la thérapie, savent jouer avec les mots, diriger l’Inconscient, alors que les humanistes peuvent exercer autant en thérapie qu’en psychothérapie, connaissent le langage de l’Inconscient, celui des symboles et des rêves, et les grands mécanismes de la vie (Conscience, objets informationnels, etc.).

CONCLUSION

Si vous aimez diriger les choses, “manipuler” directement l’Inconscient avec un patient bien en transe hypnotique, si vous aimez :

  • Utiliser le langage hypnotique d’influence, des techniques subliminales thérapeutiques, faire parfois la comédie et prendre des rôles, raconter des anecdotes à la façon d’Erickson et construire des métaphores thérapeutiques aux multiples sens de communication cachés, utiliser les phénomènes hypnotiques (amnésies, distorsion du temps, etc.), produire des hallucinations, faire des anesthésies, de l’écriture automatique, des régressions (même “dans les vies antérieures” !) ou des futurisations, si vous aimez la thérapie stratégie, faire faire quelque chose à la personne (pour son bien) sans qu’elle en soit consciente et donner des prescriptions de tâche à accomplir à vos patients…

Alors… foncez en “Praticien en Hypnose Ericksonienne“, c’est ce qu’il vous faut !

Si vous préférez aider les gens à changer en conscience, pour qu’ils guérissent de façon autonome en faisant parfois évoluer profondément ce qu’ils sont :

Si vous avez une recherche personnelle du sens de la vie et si vous aimez travailler avec la symbolique et les archétypes qui nous fondent (plutôt qu’avec des souvenirs concrets), pour aider la personne à se réharmoniser, renforcer son “terrain” et guérir, changer et mieux vivre (Thérapie Symbolique Avancée), si vous voulez vivre connecté à votre Soi Idéal (“higher self”) et aider les autres à faire de même, si vous voulez pouvoir vérifier votre travail immédiatement sur le corps et si vous voulez apprendre à “voyager en Conscience” à travers l’espace et le temps, à communiquer avec d’autres Conscience, prendre conscience de “la Matrice” et travailler avec elle, être en contact avec la Vie elle-même pour nettoyer d’un coup toutes sortes de problèmes (Thérapie Symbolique simple), et connaître si bien l’Inconscient qu’il devient votre ami, pour une vie saine, apaisée et heureuse, si vous aimez pratiquer la thérapie de couple ou utiliser l’interprétation des rêves, etc.

Alors vous adorerez le “Praticien en Hypnose Humaniste” !

Allez voir les programmes de chaque formation, vérifiez ce qui vous plaît le plus en hypnose (thérapie ou psychothérapie) et faites votre choix !
Quelle que soit l’option que vous choisirez, vous saurez autant de chose à la fin de votre formation : le “Praticien 2 HH” permet les mêmes techniques que le “Praticien 2 HE” (ce qui n’est bien sûr pas le cas à l’inverse, mais si le contenu HH ne vous intéresse pas, c’est une question de choix). Les deux cursus sont simplement différents.

Dans les deux formations, vous apprendrez à soigner les bobos de tous les jours comme à aider pour les cas plus graves, mais vous le ferez de deux façons différentes, d’un côté “éricksonien” d’une façon mécanique, en réparant vous-même ce qui est cassé, par votre langage et vos techniques , et de l’autre “humaniste” en aidant la personne à se soigner elle-même et à évoluer, par une approche symbolique, expérientielle et pédagogique, ce qui rendra le message du “mal a dit” obsolète, puisque compris et intégré par la personne.

Question pratique :
– Le “Praticien 2 HE” vous permettra d’obtenir les diplômes de “Praticien en Hypnose Ericksonienne”, de “Praticien en Nouvelle Hypnose” et le diplôme de “Praticien en PNL”.
– Et la formation de “Praticien 2 HH” vous permettra d’obtenir le diplôme de “Praticien en Hypnose Humaniste” et le diplôme de “Praticien en Thérapie Symbolique Avancée”.

Voilà.
Et qui sait, peut-être, comme moi, tomberez-vous amoureux des deux approches ?

~oOo~

A lire en complément :
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Le programme des formations HE et HH