Un monde quantique

Certains physiciens et autres matérialistes (qui feraient mieux de réviser leurs notions de base en sciences !) critiquent parfois ceux qui s’appuient sur des expériences ou des principes de physique quantique pour illustrer des phénomènes psychologiques (lire aussi).

Bien évidemment, il est malheureux qu’il existe des abus (nombreux !), grossièretés et exagérations. Ce n’est toutefois pas une raison pour tout rejeter en bloc. C’est un peu facile… Après tout, le prix Nobel de Physique quantique Wolfgang Pauli travailla pendant plus de 20 ans avec Carl G. Jung, sur les synchronicités, la symbologie, etc. De très nombreux physiciens (et autres scientifiques) ont ainsi également été philosophes, à travers les siècles et encore aujourd’hui… Il n’y a donc aucune raison de séparer la recherche en physique de la philosophie ou de la psychologie.

Réenchanter la science (Rupert Sheldrake)

Réenchanter la science (Sheldrake)

Les croyants en la doctrine du matérialisme n’ont jamais pu prouver leur croyance en un monde purement matériel, chimique, et sans vie (à ce propos, lisez Karl Popper, philosophe des sciences). Leurs opposants, majoritaires (et de très loin !) qui pensent que quelque chose donne vie à tout, que « la vie » existe, s’appellent des « vitalistes« . Eux non plus n’ont pas toujours d’arguments solides pour étayer leur conviction…

L’argument que les matérialistes avancent le plus souvent pour essayer de nous faire croire que le monde quantique n’interagit pas avec le monde macroscopique (à notre échelle humaine) est que… « c’est pas possible »… 😀 (argument scientifique, remarquez-le !)… En oubliant un peu vite que la physique quantique est déjà dans notre quotidien, par exemple dans votre ordinateur, votre téléphone cellulaire, votre lecteur CD, le « bipper » qui compte vos articles à la caisse du supermarché, etc. Ce que tout bon scientifique doit forcément savoir…

Voici donc un exemple visible de ce champ quantique, à notre niveau de réalité.
La supraconductivité permet (entre autres) ce que l’on appelle la « lévitation quantique » : un disque supraconducteur se fait « coincer » dans le flux quantique, en plein air… et il flotte, littéralement bloqué dans ce champ invisible : on peut le déplacer et le « recoincer » à un autre endroit, ou en biais, et il continuera à flotter, coincé dans un flux intangible et dans lequel, pourtant, nous vivons tous (certes moins dense quand on ne le refroidit pas à ce point !)…

Ici, l’équipe du labo MPQ (« Matériaux et Phénomènes Quantiques ») de l’Université Paris Diderot construit le skateboard de « Retour vers le Futur » ! Et ça marche ! 🙂

Plus d’infos pour les curieux : « la supraconductivité, découverte il y a cent ans, est une manifestation particulièrement marquante de la physique quantique à l’échelle humaine : les nombreux électrons du matériau se regroupent dans une même onde quantique qui s’étend sur de très grandes distances. » Etc. (cliquez ici)

Nous baignons bien dans un océan quantique. Notre cerveau fonctionne grâce à des mécanismes quantiques… Et un des premiers principes de la physique quantique énonce que « l’observateur a un impact sur l’expérience mesurée »… au point d’empêcher la mesure de la plupart des phénomènes ! Autrement dit : votre conscience, vos émotions distordent – et modèlent ainsi – votre vie en temps réel…

Il faudrait déjà admettre cela. Ensuite, apprendre à se servir de ce fait.
C’est le but de l’Hypnose : apprendre à connaître et à utiliser notre esprit.

A lire : « Réenchanter la science« , du biologiste Rupert Sheldrake, un excellent livre qui explique sur quels dogmes repose la science matérialiste, aujourd’hui dépassée et limitante pour les découvertes scientifiques à venir… et notre psychologie !