Vous rêvez d’un métier utile, à la fois enrichissant à tous points de vue et porteur de sens : bien vivre, en aidant son prochain ! Si vous rêvez d’un monde meilleur et que vous avez compris qu’aider chaque personne à vivre mieux, plus heureuse, est certainement la clé du succès… Si vous avez à cœur de vivre une vie utile… Si vous aimez l’Hypnose, “la grand-mère de toutes les thérapies” : une approche pragmatique, simple et touchante, dont on retrouve l’influence dans bon nombre d’autres techniques… Et si vous souhaitez être libre, de votre temps, de votre organisation, alors devenir Hypnothérapeute sera pour vous la réalisation d’un rêve.
1. LA FORMATION INITIALE : qui dure 30 jours, jusqu’au diplôme de “Praticien en Hypnose” (Ericksonienne et/ou Humaniste, au choix). C’est la base : avant toute chose, il faut apprendre l’outil “Hypnose”. Sans cette formation, vous ne pourriez pas suivre le parcours professionnalisant, car c’est ici que vous apprendrez à pratiquer les techniques hypnothérapeutiques !
Une métaphore : en formation initiale, vous allez apprendre à conduire (“Technicien”, 7 jours, les bases de l’hypnose), passer le permis (“Praticien 1”, 8 jours, les techniques courantes) puis vous apprendrez à conduire une puissante voiture de sport (“Praticien 2”, 15 jours, les techniques avancées). Vous serez alors très fier de votre belle et puissante voiture (l’Hypnose).
Là, si vous êtes déjà pilote professionnel (coach ou thérapeute), grâce à votre “super voiture” (l’Hypnose) , vous aurez un formidable outil pour pratiquer votre métier… Mais si vous n’êtes pas déjà “pilote professionnel” et que vous avez envie de le devenir, puisque vous avez déjà l’outil, la “super voiture” (l’Hypnose), il vous faudra maintenant découvrir le métier (l’anamnèse, le raisonnement clinique, etc.), les techniques de pilotage (la psychopathologie, les bases de la psychologie, du coaching, etc.), les “trucs du métier” (sur le stress, l’anxiété, la dépression, les compulsions et addictions, le poids, les enfants, etc.)… bref, tout ce qui fera de vous un “vrai pro”. Et ça, c’est le niveau suivant : la “professionnalisation”.
Bien sûr, vous pouvez avoir une très belle et puissante voiture de sport juste pour le plaisir, sans être pilote, pour vous promener, pour le plaisir quotidien, vivre bien – donc sans conduire à un niveau professionnel comme un pilote (sans être “thérapeute” ou “coach”, donc)… Mais vous ne pourriez pas devenir un vrai pilote sans une très bonne voiture de sport (ici, l’Hypnose) !! Donc, on commence toujours par apprendre à conduire, puis acquérir la “super voiture” avant d’apprendre à piloter, pour ceux et celles qui le souhaitent 🙂
2. LE PARCOURS DE PROFESSIONNALISATION : si vous n’êtes pas déjà coach ou thérapeute, et si vous souhaitez vous reconvertir et pratiquer le métier de la relation d’aide, grâce à l’Hypnose, vous devrez compléter votre formation par un “cursus professionnalisant”, dont la base est la formation supérieure de “Maître-Praticien en Hypnose” (Ericksonienne et/ou Humaniste), un travail sur vous (thérapie et/ou supervision) et au moins 4 modules de professionnalisation, au choix, tels que : Hypnose & Stress-Anxiété-Dépression, Hypnose & Poids, Hypnose & Addictions,Hypnose & Traumatismes, Hypnose & Enfants, etc.
Chacune des journées de formation est intense d’enseignement et d’expérience pratique. Chaque explication technique, chaque exercice a son importance et ne saurait être abrégé, condensé ou simplifié. Le contenu du programme et son déroulé sont soigneusement étudiés, depuis de longues années d’expérience – ce dont vous vous rendrez compte (plutôt en fin de formation, quand on a du recul !). Chacun des acquis que vous ferez trouvera son application quotidienne, aussi bien personnelle que professionnelle.
Les formations sont ouvertes à tous : professionnels (médecins, paramédicaux, psychologues et psychothérapeutes, responsables d’entreprise, consultants, coachs, cadre, managers, etc.), amateurs ou particuliers désireux d’apprendre, améliorer sa vie quotidienne ou de se transe-former soi-même (développement personnel). Ce melting-pot permet (entre autres) un réel travail d’adaptation et de savoir-faire, dans votre apprentissage de l’Hypnose.
Les formations se font en immersion, c’est-à-dire en sessions continues de 5, 7, 15 ou 30 jours. Nos années d’expérience nous ont appris que cette forme d’apprentissage intensif était la meilleure (testé et vérifié), tant en compréhension qu’en intégration et mise en pratique immédiate. Vous prendrez pleine mesure de l’impact de votre formation dès votre retour “à la maison” !
Enfin, quel que soit votre niveau de formation, une bonne éthique personnelle (respect, tolérance, compétence, etc.) sera prépondérante dans l’obtention de votre diplôme, en fin de cursus. Autant que votre niveau technique, votre éthique constituera la meilleure garantie de sérieux et d’efficacité, au-delà même de la certification technique par votre formateur et par vos superviseurs, pour les personnes qui travailleront avec vous à l’avenir.
La référence “Qualité IFHE”, gage de compétence et de professionnalisme, est la marque de confiance la plus recherchée par les personnes en demande de thérapeute ou de coach.
Après tout, où mieux se former en Hypnose thérapeutique qu’à l’endroit où s’est développée cette pratique depuis 30 ans ? Plutôt que d’apprendre avec l’élève d’un élève d’un élève : formez-vous à la source ! 🙂
En pratique, tous les domaines de la vie peuvent tirer bénéfice de l’hypnose, puisqu’elle est en fait une “clé d’accès” à nos capacités naturelles, un “mode d’emploi” de votre esprit, au sens le plus large… Seules les personnes diagnostiquées par la psychiatrie “paranoïaques”, “psychopathes” ou “pervers” représentent des indications “discutables”, précisait le psychiatre Jean Godin. Une prise en charge restant bien sûr possible en institution spécialisée, comme l’a fait le célèbre psychiatre Milton Erickson avec bon nombre de ses patients, toute sa vie…
Quoi qu’il en soit, l’Hypnothérapie est aujourd’hui très couramment utilisée, et pour la très grande majorité des cas dans des situations courantes de la vie. Les applications médicales et psychiatriques étant marginales… Donc, si vous êtes stable psychologiquement, autant que tout un chacun, vous pourrez profiter des nombreux avantages de l’Hypnose.
Bien sûr, inutile de préciser que les cas médicaux ne font pas du tout partie du domaine “psy” : si vous vous fracturez un bras, si vous faites une attaque virale, un infarctus, si vous vous empoisonnez, si vous avez une crise d’appendicite ou si encore simplement la grippe vous immobilise au lit… et même si vous avez une simple douleur d’origine non-identifiée : consultez un médecin ! Tout ce qui a une composante physique sort du champ de la psychothérapie.
Un “psy” honnête refusera même de vous recevoir pour un cas médical, non seulement car ce n’est pas son métier (il n’est pas médecin) mais en plus ça lui ferait courir le risque d’être soupçonné d’exercice illégal de la médecine (même s’il n’utilise que la psychologie, à partir du moment où le but est de traiter une dysfonction physique : une “maladie”).
Dans les situations médicales, un hypnothérapeute – comme tout thérapeute – ne pourra que vous aider à garder le moral, vous soutenir psychologiquement pendant la durée de votre traitement médical – ce qui est déjà important en soi.
Quoi qu’il en soit, les applications médicales de l’Hypnose existent, par les médecins qui l’utilisent pour leur métier, mais la grande majorité des professionnels qui utilisent l’Hypnose sont des “hypnothérapeutes” : des “psys”, donc des personnes qui peuvent vous recevoir pour des soucis psychologiques, émotionnels, de stress, etc.
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Voici une liste de situations pouvant être prises en charge, complètement ou en partie, par l’Hypnothérapie. Ces “indications” proviennent de la littérature scientifique sur l’Hypnose. Donc, cette liste contient aussi des applications médicales : ce pour quoi un médecin formé en Hypnose pourrait vous aider. Faites donc bien la séparation entre ce qui est physique (à voir avec un médecin qui utilise l’hypnose) et ce qui est psychologique : à voir avec un “psy”, un hypnothérapeute.
LISTE NON-EXHAUSTIVE DES CAS TRAITES AVEC SUCCÈS PAR L’HYPNOSE “classique”, “éricksonienne”, “nouvelle”, suivant la littérature spécialisée.
Phobies de toutes sortes, traumatismes : accident, décès, divorces…, dépression exogène, anxiété, crises de panique, stress et mal-être, migraines, insomnies, cauchemars, troubles obsessionnels et du comportement, paralysie, cécité, surdité, aphonie, amnésie, dysphagie, tics, hoquet, bégaiement, préparation préopératoire, accouchement sans douleur, dentisterie, analgésie, anesthésie et suites postopératoires ; lutte contre la douleur : chronique, examens médicaux pénibles, cancer, grand brûlé…, soutien psychologique durant le traitement médical du cancer et autres graves maladies, ichtyose, hémophilie, herpès génital ou labial, leucémie, diabète, vaginisme, frigidité, anorgasmie, dysménorrhée et aménorrhée, impuissance, éjaculation précoce, infertilité, énurésie, encoprésie, rétention urinaire, pollakiurie, excès de poids, onychophagie, boulimie, anorexie, toxicomanie, tabagisme, alcoolisme, maladies de la peau : névrodermite, psoriasis, prurit, verrues, acné, zona, eczéma, urticaire, calvitie (d’origine psy)… allergies ponctuelles ou chroniques, asthme, hypertension artérielle, problèmes de vue, troubles gastro-intestinaux, problèmes de croissance (taille, seins),syncopes, maladie de Raynaud, hyperhydrose, personnalité fractionnée, procrastination, hypocondrie, manque de confiance en soi, entraînement à la concentration, à la performance : sport, études, examens, réorientation professionnelle ou personnelle, prise de décision importante, dilemme, etc.
On peut ajouter à cette liste les indications de l’Hypnose Humaniste, moins “mécaniques” et plus psychologiques :
Les problèmes d’identité (y compris d’ordre sexuel), les femmes trop « solaires » (coupées de leur féminin) et les hommes trop « lunaires » (coupés de leur masculin), mal-être existentiel, tristesse ou sentiment d’impuissance chronique, sensation d’être dissocié, coupé du corps, de ses émotions et sentiments, excès d’esprit d’analyse, loyautés familiales, rancœur, deuil, être (ou se croire) toujours victime, prisonnier d’une situation, critiqué ou jugé par les autres, timidité, agressivité, colères, hyperactivité, besoin de multiplier les relations affectives sans lendemain, peur de l’abandon, tendances suicidaires, dialogue intérieur négatif dévalorisant, rabaissant, impossibilité de construire un couple ou de maintenir un couple, problèmes de couple, infertilité psychologique, échecs personnels ou professionnels à répétition, sensation d’être transparent, inintéressant, trop grande naïveté, crédulité, pessimisme, sentiment d’injustice, sentiment d’infériorité, dépression endogène, besoin de trouver sa voie, manque de créativité, perte du goût de la vie, excès d’attente par rapport aux autres, besoin excessif d’attirer l’attention, etc. Soutien psychologique durant une maladie grave (toujours en complément du traitement médical), les problèmes psychosomatiques à répétition et de cause inexpliquée (migraines, mal de dos, problèmes de peau sans cause physique, etc.), les effets du patriarcat : femmes qui se sous-estiment, qui n’ont pas de goût à la vie, qui restent en arrière-plan, derrière leur mari, qui souffrent de non-reconnaissance, etc.
La liste est longue ! Vous voyez qu’il ne s’agit donc pas de savoir “dans quels cas appliquer l’Hypnose”, mais plutôt de “comment appliquer l’Hypnose dans le cas qui me concerne”.
Si vous êtes en recherche d’un/e hypnothérapeute, consultez l’Annuaire IFHE.
L’hypnose est ce que l’on appelle un “état modifié de conscience” : vous êtes dans un état d’esprit “A” et vous passez dans un état d’esprit “B”. Rien de plus. Cet “état d’esprit” particulier ressemble à celui que vous vivez juste avant de vous endormir (“entre veille et sommeil”), lorsque vous êtes plongé dans un roman passionnant, absorbé par un film, les yeux dans les yeux avec votre amoureux/se ou lorsque vous partagez une discussion qui vous fait oublier le monde autour. Cela n’a donc rien de bizarre. C’est même plutôt agréable. L’état d’hypnose est donc tout à fait inoffensif.
L’Hypnose avec un majuscule est le nom que l’on donne à l’ensemble des techniques qui permettent d’atteindre volontairement cet état modifié de conscience (“l’hypnose”, sans la majuscule). C’est une méthode, ou un “outil”… Et le résultat que l’on peut attendre d’un outil ne dépend pas de lui, mais de son utilisation.
L’outil, comme tous les outils, peut être plus ou moins bien utilisé. Comme il y a de bons (et de moins bons) boulangers, architectes, médecins, plombiers ou mécaniciens…
Il n’y a donc aucun “risque” à utiliser l’Hypnose, à condition de la pratiquer avec une personne qui a la compétence technique et les qualités humaines pour pratiquer la psychothérapie (qu’elle soit hypnotique ou non). Et le fait de posséder des titres ou diplômes (par ex: “médecin”, “psychologue” ou “psychothérapeute”…) ne change rien à l’affaire ! Il faut avoir appris la thérapie par le moyen de la parole : la psychothérapie. Donc suivre une formation à une technique, comme l’Hypnothérapie (cela ne s’apprend pas en Médecine, ni à la fac de Psycho).
Notez qu’il y a une différence légale, en France, entre la psychothérapie (la thérapie par la parole), que vous pouvez apprendre à pratiquer… et l’appellation “psychothérapeute” qui est réservée légalement aux personnes ayant suivi un cursus bien particulier… qui n’inclut bizarrement PAS de psychothérapie ! Oui oui, vous avez bien lu : en France, les “psychothérapeutes” sont des gens qui n’ont pas légalement à être formés en psychothérapie – c’est étrange !… Donc, vous pouvez consulter quelqu’un qui pratique une forme de psychothérapie (comme l’Hypnothérapie, par exemple). Mais il est inutile de consulter un “psychothérapeute”, à moins que celui-ci ait pris la peine de se former en plus à une technique d’aide par la parole (donc de “psychothérapie”) comme l’Hypnose ou autre. Les bizarreries des lois françaises…
Certains médias cherchent parfois à faire croire qu’un médecin sera un plus sûr ou meilleur accompagnant pour une aide psychologique, s’il utilise par exemple l’hypnose dans le cadre d’un soutien psychologique… Cela ne repose sur rien, car tant que l’on n’est pas formé à l’accompagnement psychologique, que l’on soit médecin ou boulanger ou autre n’y change rien : il faut se former !
Un médecin (ou un boulanger, un mécano, etc.) n’a aucune formation en psychologie et n’est formé à aucune technique d’aide psychothérapeutique : il n’y connaît donc absolument rien en psychothérapie ou en Hypnose thérapeutique – pas plus qu’un psychologue (dont la formation serait au moins un meilleur point de départ) – et donc pas plus également que votre boulangère, votre coiffeur ou votre voisine de palier.
En début de formation, tout le monde est à égalité. Ensuite, il y a de bons (et de moins bons) éléments, comme dans tous les métiers. Mais la profession de base n’influe pas sur la compétence à pratiquer un accompagnement psychologique. C’est surtout la personne humaine, ce qu’elle est, qui fait une différence. Cela ne tient pas aux diplômes…
Pour trouver une personne compétente en Hypnothérapie, il faut simplement vérifier son niveau de formation (environ 50 journées, étalées sur 1 ou 2 ans) et son expérience professionnelle, quelle que soit ses études d’origine (avant l’Hypnose). Et ensuite, la rencontrer, pour savoir si entre vous le “courant” passe bien – ce qui est également primordial. Un thérapeute peut être parfait pour une personne et pas pour vous – et inversement. Le “feeling” que vous avez avec votre thérapeute est primordial !
Par ailleurs, il est bon de recadrer ce que vous appelez “risque” : on n’a jamais vu personne mourir des suite d’une séance de psychothérapie, même très mal conduite – contrairement à ce qui peut vous arriver lorsque vous consultez un médecin ! Par exemple : le nombre de décès iatrogéniques (dus au traitement médical, donc seulement à des erreurs humaines) représente 5 à 10 fois plus que le nombre annuel de morts par accidents de la route (selon les sources) !
Quand on se trompe en psychothérapie, comme en hypnothérapie, la séance ne produit rien. Cela ne fait pas de bien, mais cela ne fait pas de mal non plus !… La personne qui souffrait repart avec sa souffrance, mais on ne peut pas lui en avoir rajouté… Après tout, l’Hypnose n’apporte rien de chimique dans votre corps, ne fait pas d’opération physique. Rien. Même les mots de l’hypnothérapeute ne produisent pas d’effet par eux-mêmes : ils activent (ou pas) des choses en vous. C’est juste votre esprit et vos émotions en action. Si les paroles tombent “à côté de la plaque”, cela ne vous fera rien. Et un thérapeute est formé à ne rien dire de dérangeant – mais, imaginons que cela arrive : ce serait pareil que les paroles blessantes de n’importe qui d’autre. Ce n’est pas physiquement dangereux !
Pour conclure : l’état particulier d’attention intérieure que l’on appelle “hypnotique” est commun au genre humain – et certainement animal. Chaque personne a les fonctions cérébrales nécessaires, à la naissance, pour pratiquer l’Hypnose. Tout comme vous possédez les zones de l’équilibre – même s’il vous a tout de même fallu apprendre à marcher ou faire du vélo. En Hypnose, c’est pareil.
Les outils de l’Hypnose sont tout autant naturels, universels et incontournables, et chacun de nous les utilise quotidiennement, sans même le savoir, tant personnellement que professionnellement… En consultant ou en vous formant en Hypnose, vous apprendrez à les reconnaître et les utiliser pour votre plus grand bénéfice… et en toute sécurité !
L’hypnose est un état de conscience différent de l’état de veille habituel ou du sommeil. C’est comme être entre ces deux états : ni éveillé, ni endormi… Et l’on a découvert très tôt (1ères traces écrites chez les Sumériens, puis en Egypte et en Grèce Antique) que cet état de conscience permettait de soigner : des phrases qui font du bien à la personne. C’est le fameux “terpnos logos” des temples grecs de guérison (Aesclapios) : littéralement, les “paroles bienfaisantes” (qui font du bien).
Par exemple, si on demande à quelqu’un qui est pris de panique ou d’angoisse, ou d’une grande peine, de se calmer, il ne se passera rien – puisque la personne ne peut plus à ce moment-là contrôler ses émotions. En état d’hypnose, par contre, s’il survient une crise émotionnelle, l’hypnothérapeute peut demander à la personne de “s’envoler au calme, pour considérer tout cela avec distance”… et cela devient vrai : la personne se calme ! Même si, consciemment, la personne se dit qu’elle n’y arrivera pas, suite à la suggestion hypnotique elle se rend compte qu’elle plane comme un oiseau au-dessus de la scène… et qu’elle se sent à nouveau calme.
L’esprit conscient ne peut rien contre des émotions violentes. Mais en état d’hypnose, les mots deviennent vrais, réels, ils touchent la personne et agissent pour elle. De la même manière, on peut utiliser l’état d’hypnose pour créer une régression, qui permettra à la personne de retrouver des souvenirs oubliés… Des choses impossibles à retrouver consciemment et qui, pourtant, reviennent “spontanément” durant la séance d’hypnose.
Autre exemple, dans le domaine médical : une douleur “cisaillante” ou “tranchante” peut s’émousser et disparaître ; une douleur “brûlante” peut s’éteindre ; une douleur perçue comme “rouge, saignante” peut se transformer en jaune, vert, bleu ou toute autre couleur qui convient à la personne, et la douleur disparaît instantanément (cela ne prend pas 10 seconde, c’est vraiment instantané !). D’ailleurs, on peut faire revenir la douleur aussi vite… pour montrer à la personne que c’est bien elle qui la contrôle… et on la fait repartir aussitôt et aussi facilement.
L’hypnose est ainsi utilisée de manière thérapeutique depuis des millénaires. Et vous pourrait aussi bien l’utiliser pour améliorer votre vie, trouver les solutions à des problèmes complexes ou pour travailler à votre développement personnel…
L’hypnose ouvre une porte vers vos ressources cachées, vos capacités personnelles enfouies : déclenchement de nouvelles chaînes associatives (pour trouver l’origine de problèmes), accroissement de la créativité, contact avec l’Inconscient (pour utiliser des potentiels, mettre en place des solutions, contacter son “guide intérieur”, etc.), possibilité de “recadrage” spontané ou provoqué de l’information (ex : un traumatisme devient un mauvais souvenir, mais ne provoque plus de crise émotionnelle à son évocation), etc.
Vous aimeriez apprendre l’Hypnose pour vous ou pour devenir Hypnothérapeute ? Mais, comment choisir sa formation en Hypnose ? Je vais vous donner quelques éléments de réflexion, et les points essentiels à vérifier.
Parce qu’il faudrait déjà savoir de quoi on parle… Les êtres humains ont toujours cherché à soulager leurs douleurs morales en s’entraidant par la parole : “Rassure-toi, ça va aller, je suis là, calme-toi…” Ce qui s’est perfectionné au fil des siècles, pour en arriver aux premières formes d’aides psychologiques par la parole, durant la Grèce Antique (Antiphon d’Athènes, 450 av. J-C). Malheureusement, c’était encore trop tôt dans l’Histoire humaine, et il fallut attendre le début des années 1800 pour que la thérapie par la parole sorte des superstitions, soit étudiée de manière plus scientifique et devienne… l’Hypnose ! Car la première forme scientifique d’accompagnement thérapeutique par la parole, c’était en utilisant (comme du temps de la Grèce Antique et du dieu Hypnos) un état modifié de conscience. C’est ainsi qu’arrivée en France, le “soin par la suggestion hypnotique” fut baptisé par le Prof. Bernheim : “Psychothérapie” (1891).
Voilà pourquoi on dit que l’Hypnose est la grand-mère de toutes les formes de psychothérapie (soin par la parole des problèmes psychologiques) : parce que c’est vrai, elles en dérivent quasiment toutes.
L’Hypnose, c’est donc littéralement “de la psychothérapie”, car ce mot a été inventé pour elle. On est loin des spectacles de Messmer, aujourd’hui. La thérapie n’a rien de spectaculaire : c’est une personne qui va mal, qui va en voir une autre qui possède les connaissances et les techniques psychologiques pour l’aider à retrouver le bien-être. Oui, il y a un état modifié en Hypnose, puisque c’en est la base de travail – et il en est ainsi depuis la nuit des temps. On ne peut pas changer consciemment (volontairement / en le faisant exprès) un problème qui échappe à notre contrôle, donc à nos actions conscientes.. Il faut bien en passer par notre être profond, sensible (l’Inconscient), qui est celui qui est blessé, qui génère nos émotions… et que l’on doit donc soigner – au sens “d’apporter un soin” : lui faire du bien et l’aider à retrouver son équilibre.
Lorsque votre être intérieur va mieux, vous allez mieux aussi. C’est cela l’Hypnose : de la thérapie, un chemin de mieux-être et d’épanouissement.
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3 critères essentiels pour bien choisir sa formation en Hypnose :
1/ CHOISIR UNE ECOLE SERIEUSE
Bien choisir sa formation en hypnose, c’est choisir une école sérieuse et réputée, où l’on apprend en s’amusant, mais avec rigueur et respect. La thérapie, c’est un domaine intime. Ce n’est pas du show. Les “vidéos spectacle” que l’on peut voir sur Internet sont un signe pour vous d’éviter ce genre d’école : on ne fait pas “tomber” un patient (comme au spectacle), on le fait pas s’endormir debout en le basculant contre nous (un hypnothérapeute ne prend pas son patient dans ses bras !!), on ne touche pas la personne dans des zones intimes (arrière de la tête, ventre, etc.), on ne l’allonge pas, on ne lui fait pas de “passes énergétiques” (cela n’existe pas en Hypnose), etc. Tout cela doit vous inciter à fuir.
En thérapie, on reçoit une personne qui va mal dans ses émotions, il faut être là pour elle, la comprendre et savoir quoi faire pour l’aider. Ce n’est absolument pas l’endroit pour s’exhiber, faire des vidéos, montrer que l’on est “fort” en faisant des “inductions de spectacle” ou “rapides”. C’est tout à fait hors contexte, et si vous avez déjà aidé quelqu’un en pleurs, vous le savez bien : aucun patient ne sera jamais d’humeur à “jouer” lorsqu’il va mal. Ce qui se comprend bien ! Faire le beau sur Internet en mettant d’innocents volontaires en transe avec des manières de music-hall, cela n’a pas tout simplement pas sa place en thérapie. C’est inutilisable, en pratique, et ce serait irrespectueux pour les personnes en demande d’aide.
Conclusion : ne vous laissez pas attraper par les vidéos sur Internet de “transe profonde”, d’induction rapide. Ces choses n’aident en rien la personne, et ça ne vous renseigne pas sur le savoir, les techniques et les protocoles psychothérapeutiques qu’il faut connaître pour aider son prochain. En formation, vous apprendrez à amener la personne en transe profonde, si c’est nécessaire et adapté ! Quelle que soit l’induction utilisée, la personne sera en état d’hypnose. Et après ?… La seule chose à savoir, c’est : que faire ensuite pour l’aider ? C’est la partie thérapeutique – celle que l’on ne voit nulle par sur Internet. Pourtant, c’est surtout cela que vous devrez apprendre pour aider les personnes que la vie vous amènera.
A l’IFHE, les programmes de formation ont été vérifiés et validés par un Psychologue diplômé d’Etat, spécialisé en “Psychologie de la Santé”. Comme dans les écoles réservées aux médecins et psychologues, mais l’IFHE est ouverte à tous. Et ça, c’est un gage de sérieux.
Autre chose, pour choisir sa formation en hypnose : un hypnothérapeute compétent n’a besoin d’aucune autre “technique complémentaire”, à aucun moment : où avez-vous vu qu’Erickson avait besoin de faire de l’énergétique, de l’EMDR, de l’EFT, etc. ? Chacun utilise les techniques qu’il souhaite, bien sûr, mais pour vous former en Hypnose, assurez-vous que vos enseignants n’aient pas besoin de “béquilles” et sachent utiliser l’Hypnose et rien que l’Hypnose. C’est une technique très riche, très efficace et vous pourrez passer votre vie à la pratiquer sans en trouver les limites.
Evidemment, quelqu’un qui ne saurait pas pratiquer correctement l’Hypnose irait chercher des approches plus simples (et tant pis si ça n’a qu’un effet placebo !)… Par éthique et respect de vous-même et des personnes en demande d’aide : soyez compétent ! Instruisez-vous, apprenez, entraînez-vous. Restez centré sur ce que vous voulez savoir faire :
“L’excellence est le fruit d’un engagement passionné dans une seule et unique perspective. Afin d’exceller vraiment en toute chose, il faut rester identifié à sa propre perspective et s’y tenir. C’est là une façon importante d’apprendre et de progresser.” Robert Dilts
Si vous devez un jour devenir Hypnothérapeute, si le domaine vous plait à ce point – et c’est vrai que c’est un beau métier, qui permet de bien vivre en aidant son prochain – alors c’est très important de bien choisir votre formation en Hypnose et d’être dans la bonne école. On peut se laisser aguicher par un tarif ou un avantage (la promesse d’une prise en charge du coût de la formation par l’Etat, par exemple). Et quand le dossier ne passe pas (car 90% des dossiers sont refusés) par routine, on continue avec la même école… Cela s’appelle de “l’hameçonnage”, en commerce. On retrouve ça dans quasi toutes les écoles d’Hypnose actuellement… La formation faite, si on n’a pas le niveau dont on rêvait au début, si on ne se sent pas à l’aise pour bien débuter, tout cet argent est perdu.
A l’IFHE, à chaque groupe de débutants, nous rencontrons 2-3 personnes qui nous disent “avoir mis beaucoup d’argent dans une école très connue, très médiatisée, et ne pas avoir appris en 1 an autant qu’on en a vu à la première semaine de cours à l’IFHE” (véridique !)… A force d’entendre ça, cela fait de la peine pour ces personnes, qui ont dépensée au final bien trop, alors qu’elles auraient pu faire le bon choix directement. C’est vrai qu’au début, “on ne sait pas si ça va nous plaire”, donc peu importe l’école, se dit-on… Et on peut se laisser attraper par les apparences, l’image. Il faut regarder l’histoire de l’école, son apport à l’Hypnose… Bref, les points indiqués dans la suite de cet article.
L’Institut Français d’Hypnose Humaniste et Ericksonienne (IFHE) existe depuis 1995. C’est la 1ère école ouverte à tous qui a existé en France, qui a lancé l’Hypnose telle qu’on la retrouve aujourd’hui partout. L’IFHE est uniquement spécialisé dans la formation d’Hypnothérapeutes professionnels. Nous ne nous dispersons pas, nous ne faisons pas d’hypnose de loisir, même si, bien sûr, chacun vient aussi en formation pour travailler sur soi et s’enrichir personnellement – et c’est ce qui vous permet de recevoir la meilleure des formations possibles.
2/ AVOIR DE BONS FORMATEURS
Vous parlez le français ? Oui ? Avez-vous déjà essayé d’enseigner le français ? Même à des enfants français, ce n’est pas facile, donc auprès de personnes qui ne sont pas nées en France, ce n’est pas évident du tout ! Bien pratiquer l’Hypnose ne permet pas de l’enseigner : c’est un métier ! Choisir sa formation en hypnose, c’est s’assurer d’avoir de vrais Enseignants, et pas des personnes qui se sont lancées à donner des cours car elles n’arrivaient pas à pratiquer en thérapie, ou car elles ont un fort besoin de reconnaissance (on ne fait pas de thérapie pour flatter son ego !)… Et les “gourous” du développement personnel sont nombreux et, forcément, ce sont les plus visibles sur les médias, Internet, etc. Les thérapeutes étant plus discrets, par nature : “Le plus grand bien ne fait pas de bruit”… Méfiez-vous donc de ce qui fait “grand bruit”.
Un hypnothérapeute, même compétent, ne peut retransmettre que ce qu’il sait, ce dont il est conscient de sa pratique et ce qu’il a retenu des cours qu’il a lui-même reçus… Vous voulez apprendre avec la personne qui a appris son métier à cet hypnothérapeute ! Cherchez la source.
Recherchez donc des enseignants expérimentés, qui sont la référence dans leur domaine, qui ont formé tous les autres. – Vous appréciez un conférencier en Hypnose ? Demandez-vous qui l’a formé… (et s’il sort “de nulle part” : c’est louche !) – Vous appréciez un style d’Hypnose moderne, à l’écoute des émotions et participative pour la personne, avec des protocoles aidants pour débuter ? Demandez-vous d’où viennent ces protocoles, cherchez le premier livre qui a présenté cette manière de faire de l’Hypnose. – Vous voulez une hypnose différente, axée sur le développement personnel, voire la spiritualité ? Cherchez quel livre a présenté cette forme d’Hypnose en premier… Quel livre a parlé de “conscience”, tout au début – avant que tout le monde en parle… – Vous voulez être sûr d’apprendre l’Hypnose Ericksonienne, la vraie et pas une version remaniée aux goûts d’un formateur auto-promu ? Cherchez quel livre a introduit et développé l’Hypnose Ericksonienne en France…
Vous allez retomber à chaque fois sur le même auteur : votre serviteur ! 🙂 Durant les formations IFHE, je serai votre principal enseignant. Dans les années 1990, lorsque je débutais, il n’existait aucune école d’hypnose, seulement de rares mini-formations réservées aux médecins et psychologues. Très peu de gens parlaient d’Hypnose et encore moins d’Hypnose “thérapeutique”… L’Hypnose Classique était ce qui venait naturellement à l’esprit, et l’Hypnose “Ericksonienne” était du jargon de spécialiste, inconnue du grand public…
Il va sans dire qu’il n’existait aucune forme d’hypnothérapie basée sur des “protocoles” (des techniques découpées en “points” à suivre, qui guident le déroulé de votre séance) : inconnus en Hypnose Classique et rejetés par l’Hypnose Ericksonienne – où l’on s’adapte à 100% à la personne, de là même à créer pour elle le “protocole” unique de chaque séance : ce qui est parfait, mais très difficile, voire impossible à un débutant…
Pour mon usage personnel de thérapeute, j’ai donc créé mes propres protocoles, basés sur les principes et idées de la “Nouvelle Hypnose” (1980, Daniel Araoz), une pratique “mort-née”, car elle n’a existé que 2 ans aux USA… Mais j’avais récupéré le livre – sans savoir que la pratique n’existait déjà plus – et j’en avais fait ma base de travail. C’est donc cette “Nouvelle Hypnose francophone“, remaniée et augmentée, qui me servait au quotidien, lorsque je pratiquais de l’Hypnose dissociante… Et c’est cette manière de faire de l’Hypnose, plus portée sur les émotions, plus facile à apprendre car pourvue de “protocoles” aidants quand on débute, que j’ai enseignée lorsque j’ai commencé à donner des cours (1995) et qui permit à l’Hypnose de prendre son essor en France.
Après quelques années d’enseignement, j’ai condensé tout cela dans le livre “Hypnose“ qui s’est vendu depuis à plusieurs centaines de milliers d’exemplaires (eh oui !)…. Ce livre est devenu la référence pour tous les étudiants en Hypnose, et toutes les écoles qui sont apparues à la suite des 1ères formations de l’IFHE. En 2006 est sorti le livre “Hypnose Humaniste“, sur la base de ma pratique d’origine auprès de personnes handicapées (qui ne pouvaient pas être “dissociées” davantage, puisque l’idée était de les aider à mieux vivre leur handicap)… Cette “hypnose en conscience” a montré une autre manière de faire de l’Hypnose, inédite à l’époque, et qui – elle aussi – s’est propagée et a fait de nombreux émules… Qui parlait de la Conscience en Hypnose avant les années 2000 ? 😉
L’IFHE propose une formation complète qui inclut les connaissances de base sur toutes les formes d’Hypnose (15 jours) : classique, ericksonienne, nouvelle, humaniste (rebaptîsée “symbolique” ou même “spirituelle” dans d’autres écoles)… Puis, vous pourrez vous spécialiser dans la forme d’Hypnose qui vous plait le plus (15 jours) : soit “la voie de l’Inconscient” (classique, ericksonienne, etc.), soit “la voie de la Conscience” (humaniste), jusqu’au diplôme.
3/ ATTENTION AU CONTENU !
Le grand public confond souvent “psychothérapie” et “guérisons miraculeuses” : un psy ne s’occupe que de problèmes… psychologiques ! Un psy ne s’occupe pas des maladies physiques (mais il peut aider une personne malade qui n’a pas le moral). Le traitement de tout ce qui est d’ordre médical est strictement réservé aux professionnels de la santé (loi sur l’exercice illégal de la Médecine) : donc pas d’anesthésie, pas de traitement des allergies, de l’eczéma et autres symptômes physiques. C’est interdit ! Non pas que cela ne soit pas possible en Hypnose, car elle fonctionne très bien pour tout cela, mais ce domaine demande des connaissances médicales que seul un médecin peut avoir. De même, un médecin ne s’intéresse pas au stress, à la dépression, au deuil, aux soucis de couple, etc. Ce n’est pas son métier : c’est celui du psy !
Si votre formateur en Hypnose prend le risque de vous enseigner des choses qui touchent au domaine médical (sous le prétexte qu’il peut y avoir des médecins dans la salle, à qui cela profiterait), vous n’auriez absolument pas le droit de le pratiquer, ni même juste de “dire” que vous le pratiquez (sauf si vous êtes médecin, bien sûr)… Donc, au moment de choisir sa formation en hypnose : vérifiez que le programme de formation que vous envisagez est bien légal en tous point. Il ne s’agirait pas de vous mettre dans les ennuis en cas de contrôle ultérieur… Ayant suivi ce type de formation, il vous serait difficile de prouver que vous ne pratiquez pas des choses que vous avez apprises !
De même, évitez les termes à connotation médicale : aucune loi n’interdit l’utilisation des termes “thérapeute” ou “hypnothérapeute” (quoi qu’on puisse lire sur Internet). Par contre, un psychoLOGUE, oncoLOGUE, cardioLOGUE et… hypnoLOGUE sont tous des professions règlementées (et médicales, sauf pour le psychologue). Par exemple, un “hypnologue” est un médecin spécialiste du sommeil (hypnologie)… C’est donc un titre réglementé.
Certains psys utilisent tout de même ce titre… Nous préférons éviter de prendre ce risque – d’autant qu’un “hypnologue”, étymologiquement, est un “connaisseur de l’hypnose”… donc pas un “thérapeute” (celui qui soigne)… Et l’IFHE ne forme que des “thérapeutes”… donc des “hypno-thérapeutes” : des personnes qui aident leur prochain grâce à la parole et un état modifié de conscience ! C’est le titre que nous portons depuis le XIXe siècle : pourquoi en changer ?
Enfin, méfiez-vous des néologisme et du contenu indiqué en anglais (“parce que ça fait chic”), par exemple : – La “safe place” au lieu de dire “l’endroit ressource”, ou “zone calme”, ou “souvenir agréable”, qui est la base de toute induction de débutant. Le dire en anglais ne rend pas la technique plus performante ou extraordinaire et, bien sûr, vous apprendrez à faire cela à l’IFHE, même si on ne vous l’identifiera pas avec un terme anglais ! – Le “pré-talk” au lieu de dire “le début de la rencontre”, ou “l’anamnèse” (qui est le terme exact) : les astuces à appliquer durant cette étape de la rencontre thérapeutique font bien évidemment partie de la formation IFHE. – Faire de “l’hypnose Elmanienne”, de Dave Elman, comédien et animateur radio américain connu en 1930-1940 pour ses spectacles d’hypnose – donc pas un thérapeute. Sa technique d’induction hypnotique est sympa – on l’apprend aussi à l’IFHE – mais cela reste typiquement de l’Hypnose Classique tout ce qu’il y a de plus… classique !…
D’un point de vue général, méfiez-vous du jargon. Repensez au sketch des Inconnus sur les “langages hermétiques” : si les termes vous paraissent compliqués, ce n’est pas “parce que c’est technique”, c’est juste pour vous épater (et vous appâter !)…
Les programmes de formation en Hypnose IFHE contiennent tout ce qu’il est possible d’apprendre en Hypnothérapie, même quand on ne le dit pas en anglais. Lorsque vous serez formé, vous reconnaîtrez ce qui se cache en réalité sous tous ces termes publicitaires, car vous saurez les pratiquer.
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LES DETAILS PRATIQUES
Voici maintenant 10 points pour bien choisir sa formation en Hypnose. L’IFHE est à Paris. Ce n’est pas la ville la plus centrale de France, mais quoi que l’on fasse, il est plus rapide d’aller à Paris que dans n’importe quelle autre ville de France. Cela ne nous plait pas forcément d’être à Paris, mais c’est le plus pratique pour tout le monde.
Si vous ne pouvez pas vous déplacer, les formations à distance vous permettent de participer aux cours exactement comme si vous étiez à Paris, mais de chez vous : vous participez aux cours en direct, vous pouvez poser vos questions (et les élèves de la salle vous voient et vous entendent aussi), vous avez vos ami.es sur Zoom avec qui vous pouvez discuter et pratiquer en petites “salles” privées (sur Zoom), avec l’aide de votre formateur et de son assistant… Bref, c’est “tout comme à Paris”, mais en restant à la maison.
De plus, il est aujourd’hui bénéfique d’avoir l’expérience de la thérapie en ligne, car au moment du Covid, les “anciens” thérapeutes / hypnothérapeutes ne savaient pas se servir de Zoom (ou autre système). Ils pensaient qu’on ne pouvait pas faire de thérapie correctement à distance. Nous avons offert à l’époque plusieurs soirées gratuites en ligne pour leur expliquer comment faire. Actuellement, la plupart des psys peuvent vous recevoir sur place ou en ligne (comme les médecins)… L’époque a changé, c’est bien de s’y adapter.
#1La durée de la formation
Vérifiez la durée réelle, en heures sur place, sans astuce comme “200h de formation” (et écrit en tout petit : “dont 100h de travail personnel”, des listes de livres à lire, PDF, vidéos, etc.)… Vérifiez les horaires étranges : “4 journées” (mais en fait “de 9h30 à 12h30” seulement)… Vérifiez le rythme : certes, c’est plus facile de se former en week-end, mais on oublie tout entre deux sessions… et à la fin de la formation, on en sait à peine plus qu’au début. A l’IFHE, à nos début, nous avons testé les deux méthodes : 30 jours en 15 week-ends de 2 jours… ou 30 jours par blocs de 5, 6 ou 7 jours… L’expérience a montré que les étudiants retiennent mieux par “bloc” d’au moins 5 jours, et que c’est mieux de faire 7 ou 8 jours en début de formation, car on commence à se sentir bien au 5ème jour, donc ce serait dommage d’arrêter à ce moment-là. Ensuite, des blocs de 5 jours conviennent, car on sait déjà pratiquer. Lorsque des élèves qui avaient appris par week-ends rejoignaient ceux qui avaient appris “par blocs”, la différence de niveau était telle que les premiers pensaient que les second était plus avancés qu’eux (alors qu’ils en étaient au même point de la formation) ! C’était impossible de maintenir cela, donc nous avons passé toutes les formations en “blocs”.
Il est impossible de se former correctement en Hypnose en 10 jours ou moins, pour le niveau de “Praticien” (l’acquisition de l’outil)… En 15 jours, on peut avoir de bonnes bases et déjà décrocher un “certificat de formation”, mais pas assez de pratique pour un diplôme… Après 30 jours, on a davantage de maîtrise, même si on débute encore à ce niveau-là, donc on mérite son diplôme de “Praticien en Hypnose” ! C’est la fin de la “formation initiale” : la découverte de l’outil. Si, ensuite, on souhaite devenir “Hypnothérapeute”, donc se servir de cet outil pour aider son prochain, alors il faudra poursuivre sur un cursus professionnalisant (“Maître-Praticien” puis modules)…
C’est ce que nous avons expérimenté pendant 30 ans de formation à l’IFHE. C’est donc la formule pédagogique que nous suivons désormais. Davantage de jours serait formidable, mais difficile à gérer pour votre quotidien – et pour le coût que cela engendrerait !… C’est donc un bon équilibre.
#2 Des groupes à taille humaine
On lit un peu partout sur Internet la légende des “groupes de 90 ou 100 personnes” de l’IFHE ! 🙂 Ce serait bien ! 😀 Alors, il nous est arrivé une fois, en 2005, d’avoir un groupe de 100 personnes, un été, dans une salle vraiment belle et grande, dans un château de région parisienne. C’était une super formation et cela s’est très bien passé… Après tout, autant que l’on soit, cela ne change rien quand on écoute le cours… Puis, on pratique toujours par petits groupes de 2 ou 3. Il faut juste avoir assez de superviseurs pour coacher tout le monde correctement.
MAIS… les groupes habituels de formation de l’IFHE font un minimum de 12 personnes (sauf groupes de supervision qui peuvent être plus petits), et d’ordinaire nous recevons entre 30 et 45 personnes, ce qui est parfait pour la diversité des rencontres et de la pratique (et éviter d’être coincé dans un trop petit groupe s’il y a des gens que l’on n’apprécie pas). Et nous avons 1 formateur ou assistant de formation par 15 élèves (ex : 3 personnes pour un groupe de 45). Notez que certaines écoles annoncent ce même ratio, ce qui ne correspond pas à “des groupes de 15”, mais bien à “1 formateur pour 15 personnes” (et le groupe peut être de 50 personnes !).
De même, toutes les catégories sociales ou professionnelles sont mélangées. Les psychologues et médecins travaillent avec ceux qui sont habituellement leurs patients, et cela leur fait le plus grand bien. C’est très pédagogique. Toutes les professions sont représentées, et une professeur des écoles peut travailler avec un manager d’entreprise ou une commerciale… ou quelqu’un qui se dirige vers le métier d’Hypnothérapeute, pour vivre d’un “métier passion”. Cette mixité et diversité est enrichissante pour tous !
#3 Des démonstrations
L’expérience nous a aussi appris que certaines techniques se comprennent mieux lorsqu’elles sont expliquées puis démontrées (séance devant le groupe, avec une personne volontaire)… D’autres techniques se comprennent mieux directement avec la démonstration (et le formateur explique en temps réel)… Et d’autres techniques encore sont incompréhensibles si on regarde la démonstration (car tout le langage est subliminal et la clé tient dans les mots). Donc, là, il vaut mieux prendre plus de temps pour détailler les phrases exactes à dire, et garder ce temps pour la pratique.
Les débutants en Hypnose adorent les démonstrations, et il y en a énormément à l’IFHE… Et comme notre objectif est que vous compreniez au mieux la formation, les méthodes pédagogiques changent donc avec le contenu enseigné. Rien ne se fait par hasard, tout a été bien étudié grâce à trois décennies de formation. Rassurez-vous : vous apprendrez correctement et, au final, vous saurez pratiquer l’Hypnose ! 🙂
#4 De la pratique
C’est la clé ! Il n’y a pas de “théorie” dans nos cours, au sens de “connaissances inutiles en pratique”. Par exemple, pas de neurosciences, évidemment toujours intéressantes à connaitre, mais parfaitement inutiles en pratique (même si ça fait “chic” de parler de “neurosciences”, cf. le chapitre sur le jargon, ci-dessus !). Le cours prépare la pratique. Au début de la formation, il y a davantage de cours “techniques” (préparation à l’action) car on a plein de choses à apprendre pour se lancer… Et plus on avance dans la formation, et plus il y a de pratique… Et à partir du “Praticien 2” (après les 15 jours du début), quand on est dans la spécialisation que l’on a choisie, c’est “pratique, pratique, pratique” – avec, bien sûr, toujours les explications avant.
Et dans les modules spécialisés, votre formateur vous fera revivre des situations réelles, vécues dans son expérience (jeux de rôle), pour apprendre très concrètement à aider des personnes stressées, anxieuses, dépressives, traumatisées, etc. Vous gagnerez ainsi de précieux mois (ou années !) d’expérience.
#5 La révision gratuite
Vous rencontrerez en formation des personnes qui revienne suivre le cours (et faire les exercices) et vous remarquerez immanquablement l’immense différence de niveau technique avec ceux qui font le cours pour la première fois. “Il n’y a pas photo” : en suivant le cours, quoi que l’on fasse, on ne peut pas tout “digérer” du 1er coup. Les meilleurs hypnothérapeutes sont ceux que nous avons revu plusieurs fois suivre le cours… Comme une “ceinture blanche” au Judo ou au Karaté finit par devenir “ceinture noire” en refaisant inlassablement le cours. Nous ne pouvons donc que vous encourager, si vous le pouvez à refaire les journées qui vous intéressent le plus, ou même toute la formation si vous le souhaitez ou le pouvez. Cela vous fera le plus grand bien ! Et c’est gratuit, bien sûr (sur Zoom) !
Au moment de choisir sa formation en Hypnose, vérifiez que l’école propose réellement le retour gratuit : certains vous l’offrent pendant 5 ans “selon les places disponibles”, mais… il n’y a jamais de place : “c’est complet cette année” 😉 A l’IFHE, le retour par Zoom vous garantit la disponibilité toute l’année : la salle n’est pas extensible, mais Zoom lui n’a pas de limite !
#6 L’accompagnement après votre installation
Lorsque vous rejoignez la “famille IFHE” ! Outre les ami.es que vous gardez, il y a les groupes de supervision en ligne de l’IFHE, gratuits et disponibles 24/24h ! Il y a les superviseurs (chaque thérapeute a, par tradition, “son” superviseur)… Et comme indiqué ci-dessus, nous serons toujours heureux de vous retrouver en formation…
L’IFHE a également proposé pendant longtemps un module “d’aide à l’installation”, typé administratif, juridique, etc. avec un formateur spécialisé. Mais nous n’avions que peu de participants, car aujourd’hui il est facile d’avoir toutes les informations nécessaires sur Internet, puis auprès de votre expert-comptable pour les situations particulières. De plus, il n’existe vraiment qu’un ou deux statuts intéressants pour se lancer, donc peu d’options sur lesquelles hésiter.
#7 Et la prise en charge du coût de la formation ?
Attention aux escrocs ! Les organismes d’Etat (FONGECIF, les OPCO, CPF, Pôle Emploi, FIFPL, ANFH, etc.) ne prennent en charge que les « formations professionnelles » au sens de la loi française : des formations à un métier présent au répertoire RNCP ou RS. Or, le métier d’hypnothérapeute n’existe pas officiellement en France. Il ne peut donc pas être pris en charge par l’Etat : décret publié dans le JO Sénat du 13/12/2018.
Légalement, il est donc interdit de faire prendre en charge une formation en Hypnose. La plupart des organismes le précisent d’ailleurs sur leur site : “pas de sophrologie, méditation, hypnose, développement personnel, etc.” Vérifiez par vous-même.
Malheureusement, beaucoup d’écoles d’hypnose utilisent des “astuces” pour présenter leurs devis de formation… Rebaptiser “Management” une formation de base en Hypnose, c’est déjà frauduleux. Mais certains proposent carrément de fausses formations (Excel, par exemple), et “en échange vous êtes invité gratuitement à la formation en Hypnose”. Là, c’est carrément de l’escroquerie à l’Etat !! Inutile de préciser qu’en cas de contrôle, ces procédés sont très risqués ! Tant pour l’école que pour les clients (car l’Etat oblige à déclarer le nom, l’adresse, les formations suivies, etc.), et les contrôles sont fréquents depuis quelques années. D’autant qu’en pratique, 90% des dossiers sont refusés… mais la personne reste souvent auprès de l’école qui l’a “aguichée” au départ et qui gagne ainsi malgré tout un client. C’est une manoeuvre commerciale bien connue : l’hameçonnage… Quoi qu’il en soit, cela reste peu moral… L’IFHE préfère rester dans la légalité.
Notez que votre employeur peut financer votre formation, qu’il fera passer dans les charges de l’entreprise. Pour cela, il n’a besoin de rien de spécial : demandez un devis ou une convention de formation entreprise au secrétariat IFHE. De très nombreuses personnes procèdent ainsi et voient leur formation financée par leur employeur, chaque année.
#8 Qualiopi ?
Autrefois, l’Etat interdisait de se vanter d’avoir un numéro d’enregistrement en tant qu’organisme de formation (car cela incitait à utiliser l’argent de l’Etat)… Désormais, c’est l’Etat qui propose aux organismes de formation qui vivent grâce à l’argent de l’Etat d’apposer sur leur site un joli logo “Qualiopi” 🙂 Il faut savoir que cette “certification” ne concerne absolument pas les formations, mais seulement l’organisation administrative des formations, et que ces points étaient déjà obligatoires auparavant (sauf que, désormais, ils sont vérifiés par un organisme indépendant, payé pour cela, tous les 3 ans : une nouvelle taxe, en somme).
En cliquant sur le lien ci-dessus, vous pourrez lire les 7 points concernés par Qualiopi : ils sont tous administratifs. Ainsi, nous recevons au secrétariat IFHE une personne qui se plaint de la formation qu’elle a faite ailleurs (elle vient s’inscrire à la suite, à l’IFHE). Elle se plaint : “Et pourtant, elle était certifiée Qualiopi”… Certes ! Mais cela ne dit rien de la qualité de la formation en elle-même : décrire son programme de formation sur son site, nommer les formateurs et leurs qualités, proposer un bon bulletin d’inscription, tout ça est très bien, mais la formation peut être déplorable à la suite. Qualiopi ne donne aucun indice de qualité sur les formations !
Et de toute façon, ce “badge” est réservé aux centres de formation qui utilisent l’argent public, ce qui n’est pas le cas de l’IFHE (et pourtant, nous respectons tous les points demandés par Qualiopi).
Souvenez-vous (comme expliqué tout au début de ce long article) qu’à l’IFHE, les programmes de formation ont été vérifiés et validés par un Psychologue diplômé d’Etat. C’est ça, votre “certificat de qualité” IFHE 😉
#9 Le prix
Notre stratégie à l’IFHE, pour le coût des formations autant que pour les prix des livres, est la suivante. Nous faisons la moyenne des prix en France, et nous choisissons un prix inférieur.
Autrefois, la moyenne nationale des écoles de formation en Hypnose était de 180 euros par jour. Nous étions donc à 160 euros par jour… En 2020, la moyenne des 50 écoles qui sortaient en premier sur Google (autrefois, il n’y en avait que 3 !) donnait une moyenne de 196 euros par jour… En 2023, cette moyenne est de 197,70 euros (qui plus est, pour des écoles souvent situées en Province, donc avec des charges très inférieures à la région parisienne !)… L’IFHE propose des coûts journaliers entre 170 euros et 180 euros par jour, selon les formations… Et cela descend à 160 euros par jour si vous vous inscrivez à la formation complète de “Praticien en Hypnose” ! Le même prix qu’il y a 20 ans… Pas d’inflation à l’IFHE ! 🙂
Pour suivre les cours de l’école de référence en langue française, admettez que c’est tout de même exceptionnel !
Notez que la loi interdit de fixer un prix deux fois plus élevé pour ensuite faire des “promos à -50%” tout au long de l’année – ce que l’on peut pourtant voir dans une école très présente sur Internet…
#10 Vérifier où vous allez, avant !
Lisez les livres de vos futurs formateurs (s’ils en ont écrit). Un “consultant senior”, en entreprise, a pour obligation pour préserver son statut d’avoir écrit plusieurs livres… Qu’en est-il de votre enseignant en Hypnose ? Et nous ne parlons pas de “livres” de 120 pages, petit format, écrit gros, ou auto-édité sur Amazon… Allez écouter leurs séances d’hypnose en ligne (s’il y en a), afin d’apprécier si leur état d’esprit, leur philosophie, leur manière de parler et de penser vous plait… Car, on soigne avec l’esprit, en Hypnothérapie. C’est important !
Et puis, pourquoi ne pas participer à un “week-end Auto-hypnose” pour découvrir la pratique : c’est un peu comme d’être patient, durant deux journées. On se laisse porter, guider, on profite, on se fait du bien ! Et on pratique aussi sur soi, de manière autonome… Cela donne envie ! Et vous saurez si l’esprit de l’école vous convient 🙂
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Maintenant, vous savez comment choisir votre formation en hypnose. Alors, sur place ou en ligne, faites votre choix et lancez-vous en formation en hypnose IFHE ! Ce sera sûrement l’une des meilleures décisions de votre vie.
Depuis 1995, les formations IFHE ont changé positivement la vie de milliers de personnes, pour leur qualité de vie quotidienne, leur bien-être personnel, ou parce qu’elles en ont fait leur métier. Vous aussi, pour apprendre l’hypnose pour vous, ou pour devenir hypnothérapeute professionnel : rejoignez l’aventure IFHE !
Dit comme ça, cela parait énorme, immense… peut-être même instantané ! 😀
En fait, l’univers est si grand que… tout compte fait, non, la “vitesse de la lumière” n’est pas si rapide que ça. Par exemple, il faut 8mn aux rayons du soleil pour arriver jusqu’à vous. Pourtant, le soleil n’est pas si loin…
C’est quand on le voit, comme sur la vidéo ci-dessus, que l’on réalise que c’est vraiment long !
Notre planète est minuscule, donc la vitesse de la lumière nous parait prodigieuse. Un rayon de lumière ferait 7,5x le tour de la Terre par seconde… Et pourtant, il lui faut presque 9h pour faire le tour de l’étoile la plus grande que l’on connaisse actuellement (allez voir à 9mn20 dans la vidéo) :
Sachant que l’on est très très loin de connaître le millième de l’univers observable. Il y a peut-être beaucoup d’autres étoiles aussi grosses que celle de cette vidéo… Cela calme sur notre éventuelle importance (les humains) dans l’immensité de la vie. Notre soleil est minuscule. Notre planète est indétectable… donc, la “poussière” qui fourmille dessus, en se querellant avec ses voisins… quoi dire ?
Nous ferions mieux de prendre conscience de la chance que nous avons d’exister. Pour l’instant, nous ne connaissons aucune autre forme de vie. Bien que, statistiquement, il soit probable qu’il en existe d’autres ailleurs : pour l’instant, nous n’en avons aucune preuve. Donc, notre existence tient du miracle. C’est quelque chose qu’il faudrait admirer et respecter.
Je vous laisse avec cette vidéo qui vous montre le temps que met la lumière à aller du soleil à la planète la plus éloignée de notre système… Elle ne dure que 5h30 ! 😉
La prochaine fois, je vous montre une vidéo du voyage jusqu’à l’étoile la plus proche de nous : Proxima du Centaure. A vue d’oeil, en regardant notre galaxie, c’est juste le pixel lumineux à côté de notre pixel à nous (le soleil). Et pourtant, il faut plus de 4 ans pour y arriver à la vitesse de la lumière 🙂 (j’espère que vous aurez le temps de regarder toute la vidéo !)
En partant tout de suite en voiture (volante) et à 100km/h de moyenne (à cause des ralentissements de circulation, la traversée des petites bourgades, etc.) il ne vous faudra que 60 millions d’années pour vous y rendre. Pas prêt d’y passer les vacances, ni d’aller visiter le centre de notre galaxie – et encore moins d’aller découvrir notre plus proche voisine, la galaxie d’Andromède, qui demanderait 2,5 millions d’années de voyage à la vitesse de la lumière !
Si vous tenez absolument à y aller en voiture, même bloqué à 130km/h durant toute la route, cela vous prendra 37.500 milliards d’années – sachant que l’univers n’existe que depuis 13,7 milliards d’années… c’est plus de 2.700 fois la durée de vie de tout l’univers : pensez à prendre des sandwichs pour la route !!
“Tout ce qui peut être imaginé est réel” Pablo Picasso
Qu’est-ce qui fait dire une chose pareille à Picasso ? Alors que tout le monde sait bien que “l’imaginaire, c’est ce qui n’existe pas !” 😉 Serait-ce une métaphore ? Une idée incongrue d’artiste ?…
RAPPELONS LES BASES
Si vous êtes lecteur de mon blog, vous avez certainement déjà lu quelque chose à propos de la Conscience, avec une majuscule : un champ d’Information, probablement infini, qui serait à la source de toutes choses. Je ne vais pas reprendre ici cette notion, donc prenez le temps d’aller découvrir ce qu’est la Conscience, si besoin est, à travers les différents articles de ce blog ou via le site Hypnose-Humaniste.com.
Une des caractéristiques de la Conscience est qu’elle constitue une “base de données” probablement infinie. Notez que l’on ne peut pas affirmer qu’une chose “infinie” est vraiment “infinie” car, pour le prouver, il faudrait arriver au bout… ce qui n’est pas possible avec une chose infinie 😀 Donc, en science, lorsque quelque chose est (très certainement) infini, comme on ne peut pas le prouver concrètement, on dit que c’est “probablement” ou “vraisemblablement” infini… Mais l’idée est là : un “nombre univers” comme Pi (3,14 etc.) est “très probablement infini”, au sens où, à ce jour, on n’en voit toujours pas le bout 😉
Ainsi, si la Conscience en tant que champ d’Information est infinie (ce qui a de grandes chances d’être le cas), elle répond à certaines règles dont je vous ai aussi déjà parlé sur ce blog. En particulier : un ensemble infini possède forcément tous les éléments possibles (on pourrait dire “imaginables”) de cet ensemble.
Par exemple, Pi, qui est un nombre certainement infini, possède forcément toutes les suites possibles de chiffres – sans quoi, il ne serait pas “infini”… Qui plus est, s’il ne possède une certaine suite de chiffres qu’une seule fois, il ne serait pas non plus infini. Donc, pour être infini, un “nombre univers” comme Pi contient forcément n’importe quelle suite de chiffre, et cela un nombre infini de fois !
Comme je vous l’expliquais déjà dans cet article sur l’infini : vos nom et prénoms, plus votre date de naissance, plus tout un livre sur votre vie et même la musique préférée de vos parents ou votre première photo de classe (numérisée afin de former un ensemble de chiffres)… tout cela, et tout ce que vous voulez d’autre, est contenu dans un “nombre univers”, un “champ d’informations” infini comme Pi. Non seulement ça, qui est déjà prodigieux, mais si ce champ est vraiment infini, en plus de tout y retrouver, on retrouve chaque chose… une infinité de fois ! Donc, non seulement vous et votre vie êtes dans Pi… mais vous y êtes un nombre infini de fois !!! Arrivez-vous à conceptualiser ça ? C’est pratiquement… inimaginable ! 😀
Comprenez donc qu’à notre niveau, tout ce que l’on pourrait imaginer est loin d’être infini… et se trouve ainsi dans ce genre de “base de données” infinie – dont Pi est un exemple – et comme on se représente la Conscience : l’infinité de toutes les informations possibles et imaginables (et donc même inimaginables) !
L’imagination, puisque tel est son nom, est un royaume magique, souvent attribué aux rêveurs… alors qu’elle est certainement la meilleure définition que l’on peut avoir d’un univers infini, où la vie est présente sous toutes ses facettes possibles. L’imaginaire est la capacité que chacun porte en soi d’accéder à cette face cachée de la réalité, celle qui forge notre monde concret, matériel…
CECI ETANT DIT
On peut faire un parallèle entre l’imagination, qui n’a de limite que votre créativité… et la Conscience, puisque celle-ci, vous l’avez compris, contient “tous les possibles”.
Sautons le pas et affirmons qu’en réalité, lorsque vous “imaginez” quelque chose, en fait : vous vous connectez à ce grand “champ des possibles” qu’est la Conscience – puisqu’après tout, c’est cette Conscience majuscule qui vous donne matérialité et conscience, justement. En tant que petite étincelle de Conscience, petit fragment de Réalité, quoi de plus normal que d’être capable d’explorer la chose même qui vous forme et vous donne vie ? (Relire éventuellement les articles sur la Conscience, en cas de doute sur le sujet)
Et l’avantage d’accéder à l’Imagination en Hypnose Humaniste, donc en “état de conscience augmentée” (ou “ouverture de conscience) c’est précisément d’échapper aux limites de notre Inconscient, immense à notre échelle mais en réalité tout minuscule à l’échelle de la Vie elle-même. Qui plus est, vos blessures émotionnelles, héritées de votre histoire de vie, augmentent l’opacité (si on peut dire) et les déformations de perception dues à votre Inconscient… Être capable de “percevoir”, vous-même et le monde autour de vous, débarrassé autant que possible des limites de votre esprit profond, inconscient, c’est inestimable ! Le “champ de tous les possibles”, que vous l’appeliez Conscience ou Imagination, vous est alors ouvert ! 😀
Ce parallèle étant fait entre Conscience et Imagination, vous commencez certainement à mieux comprendre la citation du bon Picasso… et la portée phénoménale de votre nouvelle compréhension ! La Conscience s’exprime dans tout ce que vous connaissez, physiquement, émotionnellement, intellectuellement, etc. L’univers matériel, vous, les petits oiseaux, les planètes… Tout ce que vous faites de votre vie, vos émotions ou réactions possibles, etc. Tout cela est le fruit de la Conscience, en tant que champ originel, créateur (cf. la cosmologie proposée en Hypnose Humaniste).
En ce sens, l’imagination porte en elle toutes les réalités, elle est libre des limites du monde matériel, qui n’est qu’une des expressions de ce “grand champ des possibles”, une des expressions parmi tant d’autres de la grande Réalité, celle qui porte une majuscule… Une structure vivante parmi des milliards et milliards d’autres possibilités.
“En imagination”, vous explorez donc les autres expressions de la Conscience – et qui vous dit qu’elles ne sont pas aussi concrètes que la nôtre, quelque part ? Si l’Imagination, la Conscience, sont bel et bien infinies, alors oui, forcément, ces autres réalités existent vraiment, concrètement… quelque part !… sans quoi ces champs ne seraient pas vraiment “infinis”, puisqu’il y manquerait des morceaux, des “possibles”.
Amusante idée, non ? 😉
EN IMAGINATION
Dans ce pays infini que l’on nomme “Imagination”, plus de souci de temps ou d’espace : imaginez-vous à la pointe du Cap Horn, battu par les vents, face à l’immensité de l’océan… et vous y êtes !… La seule suggestion d’un mot, d’une image, d’une musique vous transporte dans autant de mondes différents, d’émotions… et d’apprentissages.
Voulez-vous explorer les microcosmes ? Et vous voilà minuscule, si petit qu’un atome vous parait un soleil… Vous préférez vous déployer ? Et vous voilà porté par vos ailes de lumière, à contempler le ballet des soleils et de leur famille planétaire… Envie de dépaysement ? Et vous voici maintenant assis face à un feu de bois crépitant, entouré d’amis aborigènes, caressé par la fraicheur du crépuscule au milieu d’un désert rocheux orangé, en train de déguster une cuisine simple et pourtant si savoureuse qu’elle vous parait être la meilleure de votre vie !
Et vous savez ce que l’on dit en Hypnose Humaniste, lorsqu’on explique ce “monde des Idées”, comme l’avait déjà nommé Platon, il y a presque 24 siècles ? Eh bien : si l’Idée ne pré-existait pas, donc ne formait pas tout ce que vous pouvez faire, ressentir, voir, entendre, etc. alors, comment pourriez-vous, par exemple : vous mettre en colère ? Si l’idée même de la colère n’existait pas… comment vous mettriez-vous en colère ? 🙂
Souvenez-vous que “eidos” en grec (qui a donné le mot “idée” et qui signifie l’aspect, la forme d’une chose) et “morphe“, toujours en grec, qui a donné “forma” en latin, donc la forme également… ces deux termes veulent dire la même chose. Ainsi, “le monde des Formes” ou “le monde des Idées”, chez Platon, c’est la même chose. Le mot “forma” ayant donné ensuite “informatum” (en latin), qui est l’étymologie du mot “information” : donner une forme : l’information, c’est “ce qui donne leur forme aux choses”. Tout provient donc de ce “monde des Formes” ou… “monde des Idées”.
Tout ce que vous imaginez… vous pouvez l’imaginer car cela pré-existe déjà dans ce grand “champ des possibles”, car si l’Idée (Forme/Information) n’existait pas… comment “auriez-vous l’idée” de penser une chose pareille ?
Ainsi, la prochaine fois que vous rêvez à d’autres présents possibles, à un futur meilleur, ou même à des mondes “imaginaires”, souvenez-vous que, très vraisemblablement, ces choses existent réellement ! 🙂
-oOo-
Vous accédez à l’Imagination grâce à votre imaginaire, qui vous permet d’être et de devenir tout ce que votre esprit peut concevoir… Et qui sait à quel point ces autres réalités imaginaires imprégneront ensuite votre monde concret, quotidien ? Puisqu’il semble que tout provienne de ces idées… de l’Imagination.
CREEZ VOTRE REALITE
Puisque nous vivons, vous et moi, dans un immense bain fait de toutes ces idées, les germes de tous les possibles, qui façonnent notre esprit, notre corps et forgent notre monde… un univers d’informations, de “formes possibles”, qui certainement s’exprime de toutes les manières possibles, ici et ailleurs… d’autres réalités… d’autres mondes… d’autres passés, d’autres futurs et bien d’autres présents… Alors, parcourons ensemble certaines de ces idées, à propos de la vie, de vos rêves, de l’imagination et du bonheur.
Quelques citations nourrissantes
“L’Idée est la cause qui sert de modèle aux objets dont la constitution est inscrite de toute éternité dans la nature” Xénocrate
Notre conscience individuelle est elle-même un “champ d’information”. En apprenant, en découvrant des choses, sur tous les domaines qui vous plaisent, vous “gagnez en informations”, en connaissance… donc, vous grandissez. Vous comprenez mieux l’importance de la pédagogie chez les Humanistes, de tous temps.
Une simple citation… une idée !… peut déclencher en vous toutes sortes de processus, jusqu’à – et pourquoi pas ? – changer votre vie. En tous cas, vous permettre de vivre au mieux. Encore faut-il bien choisir les informations que l’on ingère 😉
Et comme il est difficile, ici-bas, d’avoir de “bonnes idées”, de capter en conscience ce qui fera une meilleure réalité (invention géniale, idée de travail ou simple solution à un souci, etc.), alors quelques citations bien choisies peuvent débloquer ou ouvrir certaines voies auxquelles vous n’auriez peut-être pas pensé sans cela.
Comme le disait déjà Montesquieu, “vous”, votre Conscience, êtes littéralement une “suite d’idées”, alors l’apport de nouvelles idées vous enrichie, à un niveau vital, essentiel.
En vous nourrissant de “bonnes idées”, vous serez en “bonne forme”… bien formé… bien informé… et vous accéderez vous-même à d’autres bonnes idées, car vous serez alors sur la meilleure “longueur d’onde” pour cela.
“Comme le corps s’accroît par les aliments, notre esprit s’accroît par les idées” Johann Gottfried von Herder
“Les idées des autres sont nôtres quand nous les avons faites telles que par notre adhésion” Alexandra David-Neel
“Les idées ne sont pas faites pour être pensées mais pour être vécues” André Malraux
Nous piochons sans cesse dans le monde d’idées qui nous entoure et nous forme… Si bien que, parfois, ou peut-être même souvent, nos bonnes idées ne sont que les redites de choses déjà vécues d’innombrables fois par les êtres du passé…
“Les livres nous donnent l’occasion de découvrir que nos idées si originales ne l’étaient pas tant que ça” Abraham Lincoln
Mais, peu importe, car cela nous montre simplement que nous sommes tous connectés au même “océan”, au même univers : appelez-le “monde subtil”, “informationnel”… “pure conscience”… “monde créateur”… ou… Imagination !
“Supposez que nous soyons une influence, une idée, quelque chose d’intangible, d’invulnérable, sans devant ni derrière, dérivant comme un gaz ? Nous pourrions être une vapeur, soufflant là où nous gîtons. Nos royaumes reposent dans l’esprit de chaque homme” T. E. Lawrence
Et comme le disait Oliver W. Holmes : “Un esprit qui s’est élargi pour saisir une idée nouvelle ne revient jamais à sa dimension originelle.”
“Il n’y a rien de plus puissant qu’une idée dont le temps est venu” Victor Hugo
QUELQUES CITATIONS INSPIRANTES
Laissez-vous conduire par ces quelques citations, qui vous offrent les conseils des sages qui nous ont précédé. Etonnez-vous de la multiplicité et de l’étendue de ces hommes et femmes qui vous montrent le chemin… et choisissez parmi les idées qui suivent celle qui vous marque le plus aujourd’hui. Notez-la quelque part où vous la verrez chaque jour… et laissez-la faire son oeuvre en vous.
Pour nourrir votre imaginaire, mieux vous connecter au grand pays de l’Imagination, soigner ou changer votre vie… et montrer aux autres qu’il est possible de vivre heureux, afin qu’ils aient envie, eux aussi de prendre ce chemin :
“Un homme qui sait se rendre heureux avec une simple illusion est infiniment plus malin que celui qui se désespère avec la réalité” Alphonse Allais
“Il n’y a pas de plus dangereuse illusion que la notion par laquelle les gens s’imaginent éviter l’illusion” Fénelon
“Le vieux sage dit à l’empereur : ta pensée est limitée, pourtant tout ce que tu es capable d’imaginer peut exister. Il n’y a rien qui soit impossible” Fun Chang
“L’imagination n’est pas un état ; c’est l’existence humaine toute entière” William Blake
“Fiez-vous aux rêves car en eux est cachée la porte de l’éternité” Khalil Gibran
“L’imagination est plus importante que le savoir” Albert Einstein
“Le visible marque l’invisible, autant que l’invisible influence sans cesse le visible. Il serait vain de croire à l’un sans l’autre, comme au jour et non à la nuit, sous le prétexte que l’un éclaire mieux que l’autre !” Olivier Lockert
“La vérité est dans l’imaginaire” Eugène Ionesco
“L’imagination dispose de tout ; elle fait la beauté, la justice, et le bonheur, qui est le tout du monde” Blaise Pascal
“Ce n’est pas la volonté qui est la faculté première de l’homme, mais l’imagination” Emile Coué
“Il ne t’est jamais donné un rêve sans que te soit donnée la possibilité de le réaliser” Richard Bach
“Une forte imagination produit l’événement” Montaigne
“Il faut que la volonté imagine trop pour réaliser assez” Gaston Bachelard
“Ils ont échoué parce qu’ils n’avaient pas commencé par le rêve” William Shakespeare
“Chaque rêve s’accomplit, car le rêve est préparation” Dialogues avec l’Ange
“Ce n’est pas ce que nous sommes qui nous empêche de réaliser nos rêves ; c’est ce que nous croyons que nous ne sommes pas” Paul-Emile Victor
“Ta pensée est une étincelle miraculeuse. Tout ce que tu peux imaginer, tu peux l’obtenir, le créer, le rendre vrai” Olivier Lockert
“Le bonheur est un idéal de l’imagination et non de la raison” Emmanuel Kant
“Il est temps de vivre la vie que tu t’es imaginée” Henry James
“Rien n’arrive qu’on n’ait pas déjà rêvé” Carl Sandburg
“La magie n’opère que si l’on veut bien consentir à se laisser emporter par elle” J. R. R. Tolkien
“Rêves ta vie en couleur, c’est le secret du bonheur” Walt Disney
L’époque actuelle est propice à se poser la question : “Ma vie est un merdier ! Que puis-je faire pour aller mieux ?” #viedemerde.fr
Voici quelques réponses… sur un ton humoristique 😉
Choisissez votre thérapie !
PSYCHOLOGIE : selon une méta-analyse récente, 80% de vos problèmes viendraient de comportements inadaptés répétitifs, ce que le coefficient alpha de Cronbach confirme. Je vous propose d’être volontaire pour une recherche de 18 mois qui portera sur 12 sujets et permettra de quantifier le merdier moyen chez les sujets souffrant de TAG.
PSYCHIATRIE : bien, vous allez prendre 2 gélules de “Fékomtoulmond 500mg”, matin et soir, plus un demi-cachet de “Fermtagl 500mg” le matin au réveil. Et si vous sentez que cela ne va pas mieux après quelques jours, ajoutez un sachet de “Thouvabie 1” après les repas, pendant quatre semaines. Nous nous revoyons le mois prochain.
PSYCHOTHERAPIE : parlez-moi du contexte autour de ce merdier… hmmm… hmmm… Je comprends… hmm… d’accord… Et qu’avez-vous ressenti ? Hmm… hmm… Pouvez-vous préciser ?… hmmm, d’accord… je comprends… hmm… Avez-vous vécu des choses similaires durant votre enfance ?… Ah, je vois… hmmm… D’accord.
PSYCHANALYSE FREUDIENNE : le merdier provient de ce que vous n’ayez jamais su passer du stade sadique anal au stade phallique. Comprendre votre complexe d’Oedipe vous aidera à accepter votre merdier. Allongez-vous là…
PSYCHANALYSE LACANIENNE : ce que vous recherchez dans votre merdier, c’est la réponse de l’autre, car c’est par cet impossible que la vérité tient au réel.
PSYCHANALYSE JUNGIENNE : la puissance archétypique du Merdier universel entre par la faille de votre blessure intérieure… C’est en plongeant dans votre merdier personnel que vous trouverez la lumière du chemin d’individuation.
METHODE COUE : tous les jours, à tous points de vue, tout va de mieux en mieux… tous les jours, à tous points de vue, tout va de mieux en mieux…tous les jours, à tous points de vue, etc.
PSYCHOLOGIE POSITIVE : étudions ensemble les habitudes des gens qui vivent heureux dans ce merdier et prenons exemple sur eux. Ah ! Une ou deux blagues lues chaque matin favorise la productivité au travail de 19% ! Formidable ! Chanter et sourire, dès le matin, favorise la bonne humeur. Allez, faisons cela !
COACHING : nous allons développer ensemble vos ressources positives afin de commencer par vivre mieux dans ce merdier. Et, bien sûr, l’objectif est de réussir à vous dépasser pour devenir plus fort que ce merdier.
THERAPIE SYMBOLIQUE AVANCEE : le merdier est la manifestation extérieure de l’archétype du Critique Intérieur, sensibilisé par vos blessures profondes. En plongeant en vous en conscience, vous pourrez négocier avec lui pour faire de votre Critique un Protecteur.
GESTALT : comment vous sentez-vous suite à l’arrivée du merdier ? Regardez cette chaise et dites-lui tout ce qui vous vient, laissez s’exprimer vos émotions. Criez ! Tapez !
ANALYSE TRANSACTIONNELLE : le merdier est lié à l’absence du Parent Intérieur qui vous enferme dans la posture de la Victime, du Persécuteur ou du Sauveur. Voyons comment sortir de ce triangle dramatique…
ART THERAPIE : laissez tout votre merdier s’exprimer et se transformer à travers vos mains… Peignez ! Sculptez ! Faites un collage…
THÉRAPIE PSYCHOCORPORELLE : où ressentez-vous ce merdier dans votre corps ? Bougez, respirez et laissez-le vous traverser.
CATHARSIS : plongez dans votre merdier et laissez aller vos émotions… Voilà, laissez-vous exploser… cela va vous purger !
CRI PRIMAL : respirez avec le ventre, plus vite… plus vite… et hurlez, hurlez, hurlez tout ce merdier !!!!
THERAPIE COGNITIVO-COMPORTEMENTALE : pensez à votre merdier… voilà, encore… Encore une fois… Bien, d’ici 30 à 40 séances, vous commencerez à vous habituer à l’odeur… puis nous désensibiliserons le toucher d’ici la fin de l’année. Vous verrez, bientôt vous vous ficherez de tout ce merdier.
THERAPIE CENTREE SUR LA PERSONNE : hmmm… bien… je comprends… hmm… d’accord… hmm… hmm… Pouvez-vous préciser ?… hmmm, d’accord… je comprends… hmm…
THERAPIE ORIENTEE SOLUTION : imaginez qu’une nuit alors que vous dormez, un miracle se produit… et le merdier a disparu !… Comment c’est ? Qu’est ce qui est différent ?
PNL : qu’entendez-vous par “merdier” ? Est-ce vraiment le merdier dans toute votre vie ? Et que feriez-vous si vous pouviez être heureux dans ce merdier ? Qu’est-ce qui vous en empêche ? (supprimer les images du merdier grâce aux submodalités puis faire un ancrage positif)
HYPNOSE CLASSIQUE : fixez ce point et écoutez ma voix. Ce merdier n’existe pas, il disparait ! Il se transforme… Et plus la merde s’en va de votre vie, plus votre bras devient léger… léger… léger… Vous sortez de tout ce merdier… Et vous vous sentez tellement mieux maintenant… C’est très bien ! Bravo !
HYPNOSE ERICKSONIENNE : ce merdier est arrivé parce que votre esprit conscient essaie de faire ce que votre Inconscient ferait mieux à sa place… Cela me rappelle une vieille histoire. Mon ami Jo me racontait un jour que blablablabla… Conseil d’Erickson aux hypnothérapeutes éricksoniens pour mieux aider leurs patients : “Démerdez-vous !”
NOUVELLE HYPNOSE : ok, j’ai bien compris d’où provenait votre merdier, nous allons utiliser le protocole hypnotique anti-merdier. Fermez les yeux et repensez à un souvenir agréable… Cher Inconscient, tout d’abord merci d’aller retrouver la cause profonde de tout ce merdier… Fais-moi un signe quand ce sera fait…
HYPNOSE HUMANISTE : nettoyer votre part de merdier pour vivre le plus heureux possible est votre manière de participer à l’évolution de la vie tout entière. Grandir en Conscience et vivre pleinement connecté à votre Soi Idéal vous y aidera. Commençons par l’induction hypnotique en ouverture. Fermez les yeux, vous y verrez plus clair…
GURDJIEFF : Vous êtes ce merdier ! Endormi et sans conscience, vous devez vous éveiller ! Venez : dansons !!! Et éveillons votre conscience afin de vous libérer de vos automatismes et de cristalliser enfin votre véritable Moi !
HYPNOSE REGRESSIVE : le merdier provient de vos vies antérieures, les retrouver vous aidera à comprendre et allègera votre merdier. Fermez vos yeux et écoutez-moi… Votre esprit remonte le temps… Vous arrivez maintenant à la source de tout ce merdier… Dites-moi : à quelle époque êtes-vous ?
HO’OPONOPONO : ton merdier vient de moi, rentre chez toi, je vais me nettoyer et tu iras mieux ensuite.
CHAMANISME : mâchez cette plante sacrée… écoutez les tambours… bougez et dansez à leur rythme… et laissez votre esprit s’envoler vers les territoires du Grand Esprit… Sentez-vous connecté à votre animal totem qui va vous guider pour sortir de ce merdier…
RESPIRATION HOLOTROPIQUE : respirez plus fort, encore, encore… Suivez la musique et laissez-vous emporter… jusqu’aux sources du Grand Merdier originel ! Que voyez-vous ? Racontez-moi…
TRANSURFING : j’éteins le balancier de la merde par la pensée… j’éteins le balancier de la merde par la pensée… j’éteins le balancier de la merde par la pensée…
EXORCISME : Exorcizamus te, omnis merdicus spiritus, omnis satanica potestas, omnis incursio infernalis adversarii, omnis legio, omnis congregatio et secta diabolica, in nomine et virtute Domini nostri Jesu + Christi… Dominus vobiscum et cum spiritu tuo.
EFT : (en tapotant votre menton) je suis une merde, je suis une merde, je suis une merde…
EMDR : pensez à votre merdier et suivez mon doigt du regard… Si cela ne va toujours pas après 20mn, nous recommencerons, jusqu’à ce que cela aille mieux.
COMMUNICATION NON-VIOLENTE : merdier, je veux te dire que ce que tu me fais me blesse… Je comprends que c’est ta nature de merdier de puer à ce point, et je l’accepte… Alors, j’ai seulement besoin que ton odeur se dirige loin de moi… s’il te plait.
PSYCHOGENEALOGIE : tout ce merdier provient des tâches inachevées de vos ancêtres. En prenant conscience des non-dits de la famille qui habite en vous, vous pourrez vous libérer de vos loyautés familiales cachées. Commençons par faire votre génosociogramme…
CONSTELLATIONS FAMILIALES : choisissez quelqu’un dans la salle… Bien. Qui représente pour vous cette personne ? C’est votre mère ? Ok. Alors, demandez pardon à votre mère pour tout ce merdier !
ENERGETIQUE : (silencieux, les mains en imposition) vous sentez votre merdier se dissoudre ?
NEW-AGE : ce merdier n’est que l’expression des forces obscures dans la matière… Envoie tout ton amour à la merde afin de la purifier et concentre-toi sur l’alignement de tes chakras… Fais briller ton 3ème oeil en te connectant aux Maîtres de la Grande Fraternité Blanche. Peace !
ASTROLOGIE : la conjonction avec Mercure vous garantie un maxi merdier jusqu’à l’arrivée de la Lune dans votre signe. Et l’année prochaine ne sera guère mieux… d’autant que votre caractère semble indiquer une forte propension à être attiré par tous les merdiers possibles.
THERAPIE DE L’ACCEPTATION / MINDFULNESS : ne cherchez plus à évitez ce merdier : observez-le… Portez votre attention, intentionnellement, au moment présent, sans juger… sur l’expérience qui se déploie moment après moment… afin d’être bien présent, pleinement conscient et ouvert à l’expérience de soi et de l’environnement.
SEXOLOGIE : de quand date votre dernier rapport sexuel ? Avez-vous essayé d’autres pratiques que le merdier ? Voici un tableau montrant le fonctionnement de votre intestin… Je vais vous montrer un point sur lequel appuyer fortement et qui réduira, avec un peu d’entraînement, votre désir de merder trop vite.
SOCIOLOGIE : le merdier est le résultat des emmerdes collectives… C’est par un changement social que le merdier peut être changé. Grâce à notre étude des faits sociaux et de leur compréhension, nous arriverons à cette transformation sociétale.
PHILOSOPHIE : qu’est-ce vraiment qu’un merdier ? Le merdier existe-t-il vraiment ? Que serait la vie sans un bon merdier ? D’ailleurs, peut-on véritablement vivre sans merdier ? L’Homme ne fait-il pas son propre merdier pour s’y sentir bien ?
NIETZSCHE : tout ce qui vous emmerde vous rend plus fort ! Vive le merdier !
OSHO : la merde est véritablement un grand voyage !
Vous êtes très nombreux à me poser vos questions sur l’Hypnose et sur l’Auto-hypnose, toute l’année. A défaut de pouvoir vous répondre individuellement, je mets en ligne régulièrement mes réponses à vos questions… que ce soit sur le site de l’Institut Français d’Hypnose Humaniste & Ericksonienne (IFHE) ou via ma chaîne Youtube.
Voici d’abord quelques “Questions et Réponses” en vidéo :
Et vous trouverez bien d’autres réponses sur le site de l’IFHE, dans la “FAQ” (Foire aux Questions) du site :
Voici les démonstrations des exercices du livre “Auto-hypnose pour Débutants“, que j’ai écris avec ma compagne Patricia d’Angeli il y a quelques années et qui connait un franc succès depuis sa publication.
Il y a une vidéo par chapitre du livre (cf. ci-dessous). La “playlist” de toutes les démonstrations des protocoles du livre est accessible sur Youtube.
Bien sûr, à chaque fois, ces séances ne sont que des exemples d’application : une manière de faire l’exercice parmi tant d’autres. Le but de l’auto-hypnose est de pouvoir pratiquer chacun à sa façon. Donc, ce que vous entendrez sera “une façon possible”. Vous pourriez, par exemple, utiliser une toute autre induction hypnotique, pour rentrer en état d’hypnose – si vous en avez une préférée, ou bien encore penser les phrases clés de chaque protocole d’une autre manière que la mienne, qui vous parle plus.
Aussi, lorsqu’on pratique en auto-hypnose, il n’y a pas besoin de mots. On pense, on imagine. On ne se parle pas forcément, mentalement (on peut, si on veut, mais la plupart des gens feront autrement). Ainsi, les mots que je prononcerai dans mes exemples auront peu de chance de correspondre à vos pensées personnelles. Ce sera toujours plus adapté lorsque vous ferez vos propres séances, en solo !
Toutefois, ces démonstrations pourront vous éclairer sur la procédure à suivre, vous aider à mieux comprendre ce qu’il faut faire ou encore vous donner des exemples de phrases à penser, des idées…
A ECOUTER ICI OU A TELECHARGER
Comme toutes les séances d’hypnose que nous proposons, Patricia et moi, vous pouvez écouter en ligne (Youtube, Soundcloud ou sur le site des séances d’hypnose gratuites) et même télécharger gratuitement certaines séances pour les écouter tranquillement hors-ligne (cliquez sur “Télécharger”, sur Soundcloud ou sur le site)…
Les séances du livre “Auto-hypnose pour Débutants” sont identifiées par les initiales “AH” et numérotées dans l’ordre d’apparition dans le livre : #1, #2, etc. Et même #4-1, #4-2, etc. si un thème particulier comporte plusieurs exercices possibles ou complémentaires.
A noter que ces séances de démonstration sont différentes des autres séances que nous vous offrons : ce sont des structures simples adaptées à des débutants ! Il faut que ce soit facile à retenir. Donc, ces séances peuvent vous aider à démarrer, vous initier à l’hypnose et l’auto-hypnose, mais bien sûr elles ne sont pas représentatives de “tout” ce que l’on pourrait faire avec l’hypnose, avec des structures plus complexes ! 😉
De plus, ce livre est uniquement centré sur l’auto-hypnose dissociante, traditionnelle : classique, éricksonienne ou même moderne, mais en recherchant toujours un lâcher-prise, une perte de conscience ou, du moins, une séparation entre le conscient et l’Inconscient. On peut pratiquer autrement, en hypnose associante (humaniste), ce qui fait l’objet d’un autre livre – et donc de futures démonstrations (en 2021).
Enfin, dernière remarque : ces démonstrations ne peuvent pas remplacer la lecture et l’entraînement présenté dans le livre. Les deux premières séances, par exemple, sont l’aboutissement chacune d’une partie de votre entraînement. Si vous avez lu le livre, vous serez en “pays de connaissance” et chaque exercice devrait être facile pour vous – mais si vous écoutez cette séance “à partir de rien” (donc sans aucune idée de ce qu’il faut faire, ni sans entraînement), ce sera évidemment plus dur. Ces démonstrations ne remplacent pas la lecture du livre…
C’EST PARTI !
La séance qui conclut votre préparation à l’auto-hypnose :
La séance d’application de vos connaissances de base en auto-hypnose (arrivé à presque la moitié du livre !) :
Et ensuite, on passe à divers protocoles, pour des thèmes spécifiques :
Notez que la séance ci-dessus avait déjà été enregistrée (structure “Méthode de Rossi”, pour les applications générales), je ne l’ai donc pas ré-enregistrée. L’accompagnement ressemble donc plus à une “vraie séance” avec un hypnothérapeute, qu’à une pratique en solo d’auto-hypnose 🙂
L’exercice #6-3 avait déjà été enregistré, en version TSA (Thérapie Symbolique Avancée, en Hypnose Humaniste) par Patricia d’Angeli, j’ai donc préféré vous donner cette version, même si elle est plus complète que ce que vous pourriez faire en auto-hypnose :
Enfin, voici trois séances, présentées dans le livre “Auto-hypnose pour Débutants“, mais qui constituent la base d’un travail plus important, et donc d’un livre dédié – même si, parfois, cette seule “séance de base” peut suffire.
Bonne pratique et belles découvertes de votre monde intérieur ! Pour plus de détails, reportez-vous au livre “Auto-hypnose pour Débutants“ (IFHE Editions).