Coeurs d’étoiles

Un lecteur du magazine TIME a demandé à l’astrophysicien Neil DeGrasse Tyson : “Quel est le fait le plus étonnant que vous pouvez partager avec nous à propos de l’Univers ?” Voici sa réponse en vidéo.

(cliquez sur le petit rectangle blanc, sous la vidéo, si les sous-titres français ne s’affichent pas)

Si ce n’est pas Humaniste, ça !

J’explique souvent cela, dans les débuts de formation. On en parle, mais c’est formidable de l’avoir en vidéo, joliment mis en images et expliqué par un physicien 🙂

Partager…

“La connaissance et le fait d’entrer dans les secrets de son art peuvent hisser l’humain vers le Divin”, expliquait Beethoven…
J’ajouterai : “et partager cette lumière afin qu’elle soit au cœur de chacun” – car, finalement, c’est l’essence même du Divin, d’être au cœur de chacun, comme le soleil illumine chaque être à égalité.

Eh bien, je trouve que ces “piano guys” y arrivent très bien, en mêlant leur art au public venu les écouter.
Imaginez ce que ce serait que d’être au milieu d’eux, à ecouter une musique qui n’est produite, somme toute, que du frottement de petites cordes avec du crin de cheval tendu. Comment les humains ont-ils pu arriver à découvrir ce moyen d’exprimer la beauté cachée dans les fibres de la vie ? Inspiration…

Visualiser le tissu de l’espace-temps

Voici une vidéo qui montre le “tissu” de l’espace-temps et le fonctionnement de la gravité :

Et vous devez bien vous demander quel rapport tout cela peut-il avoir avec l’Hypnose et le soin des personnes 🙂 Disons que ce serait un peu compliqué à résumer ici, mais cela a un rapport avec le fait d’être “Humaniste” !

L’Hypnose Humaniste est une des rares psychothérapie où l’on peut démontrer ce que l’on explique par des expériences scientifiques reproductibles. Depuis la Renaissance, les humanistes préfèrent croire à ce qu’ils peuvent prouver de faits, plutôt qu’à des “révélations” ou des “théories” personnelles…
Ainsi, les bases de l’HH se retrouvent en Physique et en Mathématiques (comme du temps de Pythagore !), plus qu’en Psychologie – qui vient tout de même ensuite, par exemple avec l’aspect symbolique de l’Analyse Jungienne, les archétypes, etc.

En résumé, les hypnothérapeutes Humanistes développent une “vision du monde” qui les aide à aider – mais ils gardent cette vision particulière pour eux : il ne s’agit pas de convaincre ou d’expliquer, mais de faire du coaching ou de la thérapie !

Ici, pour la vidéo de cet article, cela vous permet de mieux comprendre que l’espace et le temps forment un “tissu”, réellement, donc quelque chose qui a une limite.
Au-delà de cette limite, formée naturellement par la lumière (limitée, comme vous le savez, en vitesse), on parle de “Ailleurs”. Tapez “cône de lumière” sur Google images pour voir à quoi ressemble ce cône de lumière.

Ce qui est dans le cône est notre monde matériel. Ce qui est hors du cône est fait de particules dites “virtuelles”, dans le sens où elles existent (la gravité, par exemple, est due à une famille de ces particules, les “gravitons”)… mais on ne peut en observer que les effets : les particules elles-mêmes restent inobservables ! D’où leur nom de “virtuelles”.

L’Information pure, qui constitue la Conscience en Hypnose Humaniste (et d’après un certain nombre de physiciens de haut niveau) est également hors de ce cône – et l’information basse est celle qui nous constitue, dans le cône.

Vous voyez ce que l’on peut mieux comprendre, à partir d’une simple vidéo ? 😉

Hypnose et manipulation ?

Voilà un mot qui fait peur : “manipulation”… Alors, mon but n’est pas ici de vous refaire les explications sur les actions “manipulations” d’ordre thérapeutique, comme les gestes d’un ostéopathe ou d’un kinésithérapeute vs la manipulation des escrocs de tout poil. Il faut bien avoir une action pour espérer obtenir un effet – et quand ce n’est pas la personne qui agit par elle-même (comme en Hypnose Humaniste, grâce à un état de conscience augmentée), il faut bien le faire pour elle, comme dans les autres formes d’Hypnose, et comme dans toutes les thérapies, finalement…

Alors, juste un exemple pour relativiser. Il suffirait de décortiquer n’importe quel fait politique actuel pour montrer un niveau de manipulation (de propagande, en fait) rarement atteint dans notre Histoire… mais restons dans “les petites choses du quotidien” : la pub !

Voilà un exemple inédit du genre de choses que l’on vous fait chaque jour :

Voici le lien vers l’article “D’une vitre du métro à notre cerveau: la publicité qui fait peur“.

Une agence de publicité allemande a mis au point une invention futuriste pour transmettre des spots publicitaires par conduction osseuse. Le principe : utiliser les fenêtres des transports en commun pour diffuser des vibrations que le cerveau transformera ensuite en son. Le concept fait grincer des dents les passagers et syndicats des transport qui dénoncent une intrusion dans le repos des voyageurs.

La vidéo en version française, qui montrait l’utilisation publicitaire a “bizarrement” disparu d’internet – marrant, non ? 😉

Lorsque l’on se forme en Hypnose Ericksonienne / Nouvelle Hypnose, on apprend à utiliser les techniques “de manipulation” pour aider son prochain. Et cela apprend aussi à les reconnaitre dans le quotidien (affiches, télé, radio…).
On a pu montrer que cette connaissance avait un effet psychoprophylactique : c’est-à-dire que votre esprit profond, l’Inconscient, se protège tout seul des tentatives d’intrusions subliminales lorsqu’il a repéré “des choses louches” – même s’il n’a pas vraiment identifié de quoi il s’agit… Savoir protège.

Alors, entre politique, propagande et publicité, que l’on ne nous dise plus que l’Hypnose “manipule” – on pourrait monter un dossier énorme sur tout ce que nous prenons dans la tête chaque jour, comparé au bien qu’apportent les hypnothérapeutes !

Les frontières, source de violence

…et on ne parle même pas ici des frontières géographiques, mais bien de celles que l’on se met soi-même en tête !

Cela faisait longtemps que je voulais écrire un petit mot à ce sujet, et j’ai découvert il y a quelques temps une citation de Krishnamurti qui exprime quasiment ce que je voulais dire. Je lui laisse donc volontiers la parole 🙂

Un texte vraiment Humaniste et encore plus puissant à notre époque – où l’on pourrait souhaiter enfin voir un peu plus de raison et de sagesse dans le monde…

KrishnamurtiLa citation orginale en anglais est encore plus précise :
“When you call yourself an Indian or a Muslim or a Christian or a European, or anything else, you are being violent.

Do you see why it is violent? Because you are separating yourself from the rest of mankind. When you separate yourself by belief, by nationality, by tradition, it breeds violence.
So a man who is seeking to understand violence does not belong to any country, to any religion, to any political party or partial system; he is concerned with the total understanding of mankind.”
Jiddu Krishnamurti

On comprend bien alors que nos croyances sont nos choix. En tous cas, même si on a grandi avec, rien ne nous empêche de changer (et rien ne peut nous empêcher ou nous forcer à changer, d’ailleurs : tout tient réellement à nous-même !).

Je ne remplacerais qu’une phrase, pour être plus exact : “celui qui cherche à comprendre la violence” par “celui qui souhaite la paix” ou “qui œuvre pour la paix” !

Dépasser l’identité…

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Morceau de l’ancien mur de Berlin

Si vous êtes formé en PNL ou en Hypnose Ericksonienne / Nouvelle Hypnose, vous avez dû apprendre les Niveaux Logiques de Gregory Bateson, popularisés par Robert Dilts.

Vous savez donc que l’on ne peut résoudre un problème qu’à son “niveau logique” supérieur – ainsi que l’expliquait Einstein, avant même Bateson.
Donc, quelqu’un qui ne sait pas faire quelque chose (niveau des Comportements) doit simplement apprendre (niveau juste au-dessus des Capacités). C’est très simple.
Par suite, quelqu’un qui a une croyance limitante ou bloquante (niveau des Croyances, donc), va pouvoir s’en sortir grâce au niveau supérieur, celui de l’Identité…
…sauf si on l’a “guillotiné”, en supprimant son Identité !

Une personne qui entre chez son thérapeute et se présente en disant “Je suis cancéreux” (donc place un nom de maladie au niveau de son Identité) présente une dysfonction évidente, même si on se doute qu’elle n’a pas fait exprès de parler ainsi, que c’est une “façon de dire”, etc. En attendant, je ne peux plus l’aider, car si la maladie s’en va, c’est son Identité qu’elle perd (et elle ne permettra jamais ça… donc, en tant que thérapeute, je suis coince !).

Les thérapeutes apprennent donc différentes stratégies pour faire “redescendre” la maladie en-dessous de l’Identité, afin de rendre sa liberté et sa possibilité de changer à la personne.

Maintenant, imaginez que l’on ne veuille justement pas vous la laisser, votre “liberté de choisir et d’évoluer”. Il faudrait alors couper volontairement votre Identité, en remplaçant “Je suis Olivier”… par exemple, par un autre prénom !… (si possible relié à un évènement terrible qui vous mettrait très mal rien qu’en y pensant)… ou alors, par un nom de religion (“Je suis Bobiste, je crois en le dieu Bob !”) : il n’y a plus de vous, en tant que personne. Vous avez perdu votre identité… et en vous faisant croire qu’ainsi vous appartenez à un “collectif”, en réalité on vous en a coupé, car il est maintenant 2 crans plus haut, au-delà d’une Identité que vous avez perdue…

Dans tous les cas, cela fait de vous quelqu’un qui, à l’extrême, s’en fiche de disparaître, car il ne vit plus pour lui, mais pour une “cause”, une “croyance” (ou un gouvernement). Le mouton idéal.

Toutes les guerres viennent de là, depuis la nuit des temps… Sauf que nous sommes au XXIème siècle. Il serait peut-être temps d’évoluer, non ?

En retrouvant “Celui-Celle Que Vous Êtes Vraiment”, vous vous retrouvez. Et seulement à ce moment-là, vous pouvez vous dépasser, faire tomber vos frontières intérieures et vous ouvrir au monde, au niveau supérieur (que les français, cartésiens indécrottables, appellent “l’Appartenance”, mais que le reste du monde nomme “Spiritualité”).
C’est le niveau transpersonnel avec lequel on travaille en Hypnose Humaniste.

Alors, êtes-vous prêt à vous retrouver, vous… et à vous dépasser ?

Morceau de l'ancien mur de Berlin

Morceau de l’ancien mur de Berlin

Nous sommes tous frères et sœurs,
tous du même grand pays : la Terre !

Bafouiller avec art !

Pendant que j’y pense, voici une vidéo d’un ancien humoriste, source d’inspiration pour les apprentis hypnothérapeutes éricksoniens, quant il s’agit d’apprendre la confusion – et, en l’occurrence, l’art de bafouiller volontairement ou de faire des phrases incompréhensibles (ce qui est utile dans certains cas) : Pierre Repp !

Aider une existence à continuer sa course…

cheminDans mes livres et durant les formations que j’anime, je prône régulièrement un “engagement à 200%” du thérapeute ou du coach… y compris les jours de fatigue, de baisse de moral, de soucis personnels ou simplement de lassitude.

Ce n’est pas évident à transmettre comme idée, même si j’essaie d’en donner personnellement, et de mon mieux, l’exemple.

Alors, voici un très beau texte, que vous connaissez certainement, et qui mérite de remonter à votre mémoire. Il illustre bien cet engagement pour la vie.

L’ELOGE DE LA FATIGUE
(Robert Lamoureux)

Vous me dites, Monsieur, que j’ai mauvaise mine,
Qu’avec cette vie que je mène, je me ruine,
Que l’on ne gagne rien à trop se prodiguer,
Vous me dites enfin que je suis fatigué.

Oui je suis fatigué, Monsieur, et je m’en flatte.
J’ai tout de fatigué, la voix, le coeur, la rate,
Je m’endors épuisé, je me réveille las,
Mais grâce à Dieu, Monsieur, je ne m’en soucie pas.
Ou quand je m’en soucie, je me ridiculise.
La fatigue souvent n’est qu’une vantardise.
On n’est jamais aussi fatigué qu’on le croit !
Et quand cela serait, n’en a-t-on pas le droit ?

Je ne vous parle pas des sombres lassitudes,
Qu’on a lorsque le corps harassé d’habitude,
N’a plus pour se mouvoir que de pâles raisons…
Lorsqu’on a fait de soi son unique horizon…
Lorsqu’on a rien à perdre, à vaincre, ou à défendre…
Cette fatigue-là est mauvaise à entendre ;
Elle fait le front lourd, l’oeil morne, le dos rond.
Et vous donne l’aspect d’un vivant moribond…

Mais se sentir plier sous le poids formidable
Des vies dont un beau jour on s’est fait responsable,
Savoir qu’on a des joies ou des pleurs dans ses mains,
Savoir qu’on est l’outil, qu’on est le lendemain,
Savoir qu’on est le chef, savoir qu’on est la source,
Aider une existence à continuer sa course,
Et pour cela se battre à s’en user le coeur…
Cette fatigue-là, Monsieur, c’est du bonheur.

Et sûr qu’à chaque pas, à chaque assaut qu’on livre,
On va aider un être à vivre ou à survivre ;
Et sûr qu’on est le port et la route et le quai,
Où prendrait-on le droit d’être trop fatigué ?
Ceux qui font de leur vie une belle aventure,
Marquant chaque victoire, en creux, sur la figure,
Et quand le malheur vient y mettre un creux de plus
Parmi tant d’autres creux il passe inaperçu.

La fatigue, Monsieur, c’est un prix toujours juste,
C’est le prix d’une journée d’efforts et de luttes.
C’est le prix d’un labeur, d’un mur ou d’un exploit,
Non pas le prix qu’on paie, mais celui qu’on reçoit.
C’est le prix d’un travail, d’une journée remplie,
C’est la preuve, Monsieur, qu’on marche avec la vie.

Quand je rentre la nuit et que ma maison dort,
J’écoute mes sommeils, et là, je me sens fort ;
Je me sens tout gonflé de mon humble souffrance,
Et ma fatigue alors est une récompense.

Et vous me conseillez d’aller me reposer !
Mais si j’acceptais là, ce que vous me proposez,
Si j’abandonnais à votre douce intrigue…
Mais je mourrais, Monsieur, tristement… de fatigue.

Milton Erickson était-il une sorte de guérisseur ou de chaman ?

Il y a quelques temps, Betty Alice Erickson a publié un livre dans lequel elle décrit son père comme un “guérisseur”, avec des allusions au chamanisme !…

Selon le dictionnaire, un “guérisseur” est : une personne, généralement dépourvue de diplôme médical, qui guérit, ou prétend guérir, en dehors de l’exercice légal de la médecine, par des moyens empiriques ou magiques, en vertu de dons particuliers supposés ou à l’aide de recettes personnelles.

EricksonQuel rapport avec Milton Erickson ou même l’Hypnose thérapeutique en général ??? Aucun, bien sûr !

Si on peut comprendre qu’une fille idéalise son père, lui attribuant après coup les idées et qualités qu’elle aurait aimé qu’il ait – et surtout dans un contexte où il est facile et tentant d’idéaliser un thérapeute disparu pour en faire un “modèle”, une sorte de “gourou” – le moins que l’on puisse dire est que le choix des mots est maladroit.

L’insistance a vouloir imposer cette “drôle d’idée”, guidée par des intérêts financiers évidents (puisqu’elle donne des formations, en parlant de son père comme d’un “guérisseur”, attirant ainsi un public naïf), devrait éveiller les soupçons – même si dans l’idéal d’un “monde parfait” on aurait pu espérer que cette dame respecte la mémoire de son père… Après tout, bien d’autres qu’elle ont idéalisé Milton Erickson, lui attribuant une pratique qui correspondait à une recherche fantasmée et non à une réalité.

Le docteur Erickson doit donc se retourner dans sa tombe, à lire des choses pareilles sur lui !… Lui qui faisait partie du cercle des “sceptiques”, ces ultra-rationnels qui ne croient qu’au matérialisme le plus dur !… Lui qui a influencé les courants de pensée les plus rigoureux (Ecole de Palo Alto). Lui qui n’aimait pas la Psychologie (il détestait les théories sur l’humain et disait régulièrement beaucoup de mal sur les autres formes de psychothérapie ou sur la psychanalyse). Lui qui voulait réserver l’hypnose aux seuls médecins (il le répète assez dans ses livres, et même à ses “sujets” alors même qu’ils sont en état d’hypnose !)…

Carol Erickson, sa fille aînée, que j’ai connue personnellement, raconte qu’il ne voulait même pas parler d’hypnose avec ses propres enfants tant qu’ils n’auraient pas leur doctorat en médecine (pourtant aucun ne le devint)… Et le voilà aujourd’hui baptisé “guérisseur” – et par un de ses enfants en plus ! Il aurait pris cela pour une insulte.

L’HYPNOSE ERICKSONIENNE

Jusqu’à il y a une quinzaine d’années, l’Hypnose Ericksonienne était considérée comme une approche psychothérapique assez “dure”, réservée aux seuls médecins, selon les voeux d’Erickson lui-même. Les personnes qui se formaient alors en Hypnose Ericksonienne avaient une culture psychologique et souvent psychiatrique, une bonne connaissance de la psychothérapie en général ; ils connaissaient la vie et l’oeuvre d’Erickson, ses “manières” et techniques thérapeutiques, les personnes qu’il avait côtoyées (souvent des grands noms de la thérapie, comme les fondateurs de l’Ecole de Palo Alto). Ils avaient beaucoup lu avant même d’arriver en formation…

Bref, l’Hypnose Ericksonienne était une pratique élitiste et plutôt pratiquée par des hommes. On croisait peu de femmes en formations, tant la matière était aride.
Dans les années 1995-2000, les groupes de formation IFHE ne comptaient pratiquement que des hommes, tellement le sujet paraissait mécanique et “dépourvu d’âme” aux femmes, davantage portées sur l’intuition et le travail sur les émotions… Mais, on y était habitué, et c’était cela, l’Hypnose Ericksonienne. On l’aimait pour ce qu’elle était : une technique thérapeutique hors du commun !

Les professionnels sérieux de l’Hypnose Ericksonienne, qui connaissent la pratique telle qu’elle existait du temps d’Erickson (par lecture des écrits d’Erickson, et non ceux d’autres personnes), ne peuvent que s’effrayer des dérives décrédibilisant l’Hypnose Ericksonienne. Faire passer la pratique d’Erickson pour les soins d’un “guérisseur” ou d’un “chaman”… lui qui était le plus extrémiste des “pro-médecins”, c’est une violation complète de la mémoire d’Erickson, un irrespect total du travail qu’il a mené sa vie durant !

Erickson a lutté toute sa vie contre ceux qu’il appelait “les charlatans”, c’est-à-dire, selon son opinion : les thérapeutes “non-médecins”… Qu’elle aurait été sa réaction, d’après vous, si on l’avait traité lui-même de “guérisseur” ou de “chaman” ?… Imaginez le scandale !

Mais il n’y a pas à s’offusquer de la réelle personnalité d’Erickson : à son époque, de telles idées étaient normales. Après tout, il encourageait aussi la lobotomie (alors, technique de pointe, si on ose ce jeu de mot !) et il était également partisan des électrochocs.
L’époque était aux “femmes à la cuisine”. Monsieur le maire et monsieur le curé étaient, avec le docteur, les personnes importantes du village.
Il faut se remettre dans le contexte historique… Erickson avait 40 ans en… 1941 !! Quand mai 68 est arrivé, il était déjà à la retraite… Cela recadre.

Aujourd’hui, les temps ont changé. Aussi, peut-on conserver une pratique, sans pour autant chercher à cacher ou falsifier ce qui était, pour l’ancien temps, normal.

Evidemment, lorsqu’une personne est décédée, on peut tout se permettre en son nom… Et, bien sûr, certains formateurs peu scrupuleux se sont précipités sur l’aubaine d’enseigner une hypnose soi-disant “Ericksonienne”, avec l’appui inespéré d’une des filles d’Erickson, “gage de vérité” auprès du public non-averti !
Plus besoin de réelles connaissances techniques, moins de travail et pas ou peu de compréhension psychologique, sous couvert “d’intuition”, de “spontanéité”, de “chamanisme” ou autre jargon new-age…

TRANSMETTRE UN SAVOIR

groupe-hypnoseEnseigner l’Hypnose, tel que je le conçois et le pratique (moi et les Enseignants que je forme), c’est être le garant d’une tradition. L’Enseignant peut ne pas être d’accord avec une théorie ou une pratique : peu importe, c’est à lui qu’il revient d’entretenir une mémoiresans la falsifier, la modifier ou même l’embellir… L’Enseignant en Hypnose doit être capable d’être “éricksonien” lorsqu’il enseigne l’Hypnose Ericksonienne, ou d’être “humaniste” lorsqu’il enseigne l’Hypnose Humaniste (deux pratiques techniquement et philosophiquement opposées, mais bien utiles chacune dans leur contexte). Il doit savoir ce qu’il pratique et l’enseigner pour tel, sans mélanger les genre – sous peine de tout pervertir…

C’est seulement ainsi que nous pourrons continuer de savoir ce qu’est vraiment l’Hypnose Ericksonienne dans les années à venir…

Et si on souhaite faire évoluer une pratique, on la rebaptise : c’est ce qu’ont fait les hypnothérapeutes américains dans les années 80, à la toute fin de la vie d’Erickson, qui n’a fait qu’entr’apercevoir cette évolution, qu’il a constaté et dit ne pas pouvoir empêcher (lire “M. ma femme, Mme mon mari” de David Calof, dernier élève d’Erickson, dans l’introduction du livre). On appelle aujourd’hui la pratique actualisée de l’Hypnose thérapeutique : “Nouvelle Hypnose” (et cela, depuis 1979). C’est ce que pratiquent quasiment tous les hypnothérapeutes à notre époque, même lorsqu’ils continuent d’utiliser le terme “hypnose éricksonienne”.

Il est donc possible d’évoluer, mais il ne faut pas en cela entacher une pratique précédente et savoir la préserver, la transmettre telle qu’elle était.
C’est un devoir de mémoire.

LA FRATRIE ERICKSON…

Il faut savoir que Milton Erickson a eu 8 enfants : trois d’un premier mariage (jusqu’en 1933) et cinq autres d’un second mariage (à partir de 1936). Betty Alice Erickson étant le quatrième enfant d’Erickson, en faisant au plus rapide après le mariage avec Elizabeth Erickson, elle n’a pas pu naître avant 1937. Elle est donc plus jeune d’au moins 13 ans par rapport à sa grande soeur, Carol Erickson (née en 1924).

Milton Erickson a arrêté de travailler à l’hôpital en 1949, en raison de sa faible santé. Il reçoit en consultations libérales à partir de cette date, mais arrête aussi en 1951, suite à sa rechute de polio. Il se consacre ensuite (1953) à donner de temps en temps des petits séminaires en Hypnose, à travers le pays, sa pratique thérapeutique n’étant plus qu’occasionnelle, en raison de sa santé fragile.

C’est ainsi qu’Erickson se fait connaître et diffuse son savoir-faire, jusqu’à la rencontre avec Jay Haley (1955) qui écrira un livre de cas qui le rendra célèbre (1967) et avec Bandler et Grinder (1973) qui modélisent Erickson et donneront naissance à la PNL.

Betty Alice Erickson avait donc au maximum 14 ans quand son père a arrêté de pratiquer l’hypnose en consultations… Que voulez-vous qu’elle ait retenu du peu dont elle a pu être témoin ?… sachant que, bien sûr, son père ne recevait pas ses patients devant ses enfants !… Ajoutez à cela que, de la bouche de sa grande sœur Carol, leur père ne leur parlait jamais d’hypnose, et vous comprendrez aisément que Betty Alice n’est pas la mieux placée pour décrire ce que Milton Erickson pratiquait en thérapie.

D’ailleurs, Erickson parle parfois de ses enfants dans ses écrits (Robert, Roxie, Carol, le plus souvent) et parfois donc aussi de Betty Alice, mais il en parle comme de ses enfants, présents pour telle ou telle occasion ou qui ont eu telle ou telle réflexion d’enfant… Il n’en parle bien sûr pas comme de ses “assistants” ou “collaborateurs”, puisqu’ils étaient tous trop jeunes. Même si Betty Alice a pu assister aux formations que donnait son père dans ses dernières années de vie, elle en a appris autant que les autres participants (lire “Un séminaire avec Milton Erickson”, qui retranscrit intégralement une de ces formations).

Carol-EricksonCarol Erickson, l’ainée des enfants d’Erickson, auprès de qui je me suis formé dans les années 90, avait 27 ans quand son père s’est mis a donner des formations (et plus de 50 ans à sa mort), un âge plus adapté à comprendre une pratique thérapeutique comme l’hypnose.

TEL PERE, TEL FILLE ?…

Anecdote amusante, et qui montre que les enfants ne sont (heureusement) jamais comme leurs parents : dans ses séminaires, dont on a la trace enregistrée et écrite, Milton Erickson critiquait régulièrement la psychanalyse, la gestalt, l’analyse transactionnelle et, en général, toute pratique thérapeutique basée sur la psychologie. Il prônait une approche individualisée, “par personne”, selon des principes thérapeutiques mécanistes (agir sur le symptôme sans rechercher la cause)… Et Carol Erickson, qui dirigeait pourtant un “Institut Erickson” adore… l’analyse transactionnelle !!

En formation, elle aimait annoncer la fin des pauses ou des exercices en chantant des chansonnettes d’enfant. Elle s’asseyait sur le bord d’une table, les jambes battant la mesure. Et quand on l’interrogeait sur cette curieuse attitude, elle vous répondait : “je laisse mon Enfant Intérieur s’exprimer” ! Ce qui n’a absolument rien d’éricksonien, puisque le concept d’Enfant Intérieur vient de Jung, de ses élèves, puis a été repris par l’Analyse Transactionnelle. Toutes choses qu’Erickson détestait au plus haut point !…

On a donc une fille d’Erickson qui pratique l’hypnose mais aime une pratique que son père a dénigré toute sa vie ! 🙂

Carol porte le nom de “Erickson” mais n’est pas “éricksonienne” au sens technique. Elle le dit elle-même : “le seul éricksonien, c’était papa !” On peut donc imaginer une autre fille d’Erickson, fan de chamanisme… sans pour autant que l’on essaie de nous faire croire que son père l’était aussi !!

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RESUME & CONCLUSION

Aujourd’hui, l’observation de la pratique d’Erickson a servi à créer une forme d’hypnose améliorée et plus douce. Cette “nouvelle hypnothérapie” est une pratique rigoureuse, encadrée, sérieuse, d’ailleurs de plus en plus utilisée en médecine, en thérapie comme en entreprise…

Toutefois, par respect pour la mémoire de Milton Erickson, cette utilisation modernisée des techniques choisies d’Erickson a été rebaptisée “Nouvelle Hypnose” (Araoz, 1979), car Erickson lui-même n’a jamais pratiqué l’Hypnose comme on le fait actuellement. La Nouvelle Hypnose s’est ouverte à un plus grand nombre, même “non-professionnels”, qui découvrent en elle une clé de connaissance de soi…

En 1995, lorsque j’ai commencé à donner des formations en Hypnose Ericksonienne, les groupes comportaient 96% d’hommes… Aujourd’hui, grâce à la Nouvelle Hypnose, il y a 50/50 hommes et femmes dans les groupes, et même régulièrement davantage de femmes que d’hommes – ce qui témoigne de l’évolution de l’Hypnose thérapeutique, plus féminine, intuitive, douce, touchant les domaines de la psyché profonde et plus seulement de la thérapie (“réparer ce qui est cassé”)…

Milton Erickson avait perçu cette évolution de sa pratique – chose qu’il disait regretter mais “ne pas pouvoir empêcher” (Calof, 1978). Il parait donc normal de ne pas nommer “éricksonienne” une pratique qu’Erickson n’a jamais exercé, ni même connu de son vivant, pour la plus grande part.

La rigueur avec laquelle la Nouvelle Hypnose est enseignée et pratiquée n’empêche pas l’humanisme et l’intuition – preuve en est de l’enseignement diffusé à l’Institut Français d’Hypnose Humaniste et Ericksonienne (iFHE) où cohabitent avec bonheur Hypnose Ericksonienne, PNL, Nouvelle Hypnose, Hypnose Humaniste et même Hypnose Classique, Psychopathologie, Analyse jungienne, Symbologie, etc.

L’IFHE a d’ailleurs été la première école a ajouter le travail de l’intuition aux formations professionnelles en Hypnose Ericksonienne. C’est même la première chose que tout élève en Hypnose apprend dans nos cours, dès la première matinée de formation. Il s’agit, comme le préconisait Milton Erickson, de “faire confiance à son Inconscient”…

Mais comme le précisait à juste titre Richard Bandler, fondateur de la PNL qui a observé le travail d’Erickson durant ses dernières années de vie : “Faire confiance à son Inconscient, oui… mais un Inconscient qui a énormément travaillé !“, car Milton Erickson était un acharné du travail. Il passait des heures et des heures à étudier, pratiquer puis peaufiner, améliorer et simplifier, avec l’aide de son épouse, les séances d’Hypnose qu’il avait faites à ses patients…

Les formations en Hypnose IFHE sont donc très structurées. Leur continuum a été mainte et mainte fois étudié, retravaillé et amélioré. Il est en constante évolution. Comme dans tout domaine, on n’atteint pas un niveau technique correct sans travail – il ne faut pas se leurrer. Et il faut beaucoup de travail avant de pouvoir “lâcher les feuilles de cours” et “improviser intuitivement”, même sans prétendre atteindre le niveau du virtuosité de Milton Erickson.

Tenter d’égaler ce qu’un génie a mis toute sa vie à créer en “pratiquant intuitivement”, sans rigueur et travail, en négligeant l’apprentissage technique ?… C’est simplement n’importe quoi. Imaginez ce que cela donnerait en chirurgie, par exemple.

Souvenez-vous de cette phrase d’Edison : “le génie est fait d’1% d’inspiration et de 99% de transpiration” !

L’approche un peu “fleur bleue” que présente Betty Alice Erickson n’a donc rien à voir avec l’Hypnose Ericksonienne.

Carol Erickson, fille aînée de Milton Erickson, frôle aujourd’hui les 90 ans. Je me suis personnellement formé auprès d’elle et celle-ci parraine d’ailleurs l’IFHE depuis toujours. Elle peut en témoigner : contrairement à sa jeune soeur, Carol Erickson a réellement pu voir son père travailler et a une idée plus juste de sa pratique. Elle-même pourrait vous dire qu’elle ignore pour ainsi dire tout de ce que faisait son père – ce qui est honnête de sa part – même si, avec les années, elle est elle-même devenue une praticienne expérimentée de l’Hypnose thérapeutique (Nouvelle Hypnose).

Ainsi, très logiquement, il faut bien admettre : aucun des enfants de Milton Erickson, fusse l’aîné, ne peut réellement expliquer ce que leur père faisait en consultation. D’abord, parce qu’ils n’étaient pas dans le bureau avec leur père lorsqu’il travaillait. Ensuite, parce que leur père (c’était l’époque) ne leur parlait pas et ne leur expliquait certainement pas ce qu’il faisait professionnellement. Enfin, parce que, hormis Carol Erickson qui dirigeait l’Institut Erickson de Berkeley (Californie), aucun d’eux ne s’est intéressé à l’Hypnose avant que leur père ne devienne vraiment populaire, c’est-à-dire pour le grand public français dans les années 1990 !

Alors, quand vous voyez qu’un ou deux des plus jeunes enfants d’Erickson se sont découverts sur le tard des “connaissances en Hypnose Ericksonienne”, plus de quinze ans après la mort de leur père… et qu’en plus, dernièrement, Milton Erickson serait devenu “chaman-guérisseur”…   😀  …Il vaut mieux en sourire !…

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Milton-EriksonSi vous souhaitez apprendre ce que faisait Milton Erickson : lisez ses livres et articles :
– Les “Collected Papers of M.H.Erickson“,
– “Un séminaire avec Milton Erickson“,
– “Traité Pratique de l’Hypnose” qui sont des cours d’hypnose par Erickson,
– “L’Homme de Février“, le récit d’une thérapie…

Laissez Erickson vous expliquer lui-même son approche de l’Hypnose, plutôt que ce qu’en disent les autres, fussent-ils ses enfants qui, même certainement très bien intentionnés, n’ont forcément jamais su ce que leur père faisait.

imaginez que l’on demande au fils d’un chimiste célèbre de nous expliquer les idées et le savoir de son père ! Ce serait espérer que le fils a le même génie professionnel que son père… ce qui a peu de chances d’arriver.

Les enfants de Milton Erickson peuvent témoigner de l’homme et du père, pas du professionnel et de son savoir-faire.

En lisant les livres d’Erickson, vous découvrirez son vrai visage : un homme certes extrêmement intuitif, mais qui possédait avant tout une logique, un pragmatisme et un sens critique sans faille. L’alliance du cœur ET de la raison.

. Formations en Hypnose Ericksonienne, à l’IFHE

Nous sommes du futur

Très belle vidéo, qui illustre la magie de la vie…

Voici le texte en anglais et une traduction (à ma manière, j’ai juste changé 2-3 tournures de phrases). Merci à Christophe d’avoir ajouté les sous-titres en français à la vidéo.

“Greetings… We are from the future. Everything is going to be alright. The future is a beautiful place… But you will need some training in order to inhabit it.

“Bienvenue !… Nous sommes du futur. Tout va bien se passer. Le futur est un endroit magnifique… mais vous aurez besoin d’un peu d’entraînement pour l’habiter. 

In the future, technology evolves faster than any human mind can think. When the singularity occurred, we became like gods – able to create entire worlds in the blink of an eye.

Dans le futur, la technologie évolue plus vite que la pensée de n’importe quel être humain. Lorsque la singularité est survenue, nous sommes devenus comme des dieux – capables de créer des mondes entiers en un clin d’œil.

Every thought had drastic immediate impact. All of our dreams became a reality – but so did our nightmares. The future became a battle of ideas. We had to learn to direct our minds – to prevent dark psychological forces – from destroying all of us. Now with every new world we create, we summon the sacred imperative of mind… “Let there be Light.”

Chaque pensée a eu un impact radical et immédiat. Tous nos rêves sont devenus réalité – mais nos cauchemars aussi. L’avenir est devenu une bataille d’idées. Nous avons dû apprendre à diriger notre esprit – pour empêcher les forces psychologiques sombres de tout détruire. Maintenant, à chaque nouveau monde que nous créons, nous invoquons cette loi vitale et sacrée de l’esprit… “Que la Lumière soit.”

“How can we be from the future?” you might ask. Let us explain. Plants harvest light with near perfect efficiency. But this is impossible under classical physics. Along the way to the photosynthesizing core – photons of light should collide with other particles, but they don’t. A photon succeeding in reaching the core is as likely – as you sprinting blindfolded through a dense forest – reaching the center without striking a single tree.

“Comment pouvons-nous être de l’avenir ?” pourriez-vous demander. Laissez-nous vous expliquer : les plantes récoltent la lumière avec une efficacité proche de la perfection. Mais c’est impossible selon la physique classique. Pour aller jusqu’au coeur de la photosynthèse, les photons de lumière devraient entrer en collision avec d’autres particules… mais cela n’arrive pas. Qu’un photon réussisse à atteindre le coeur de la plante est aussi improbable que si vous sprintiez les yeux bandés à travers une forêt dense et que vous réussissiez à atteindre le centre sans taper dans un seul arbre ! 

Plants are engaged in a kind of miracle. The plant puts the photon into a state of quantum superposition, multiplying it by every route that photon could possibly take. Imagine – blindly sprinting through a forest – being multiplied into every one of the billions of possible paths. If any one of your possibilities were observed hitting a tree, the superposition would collapse – and that would be your final outcome, but the plant patiently refuses to observe any of these casualties – while at it’s heart it continues to sing… “Let there be Light.”

Les plantes sont impliquées dans une sorte de miracle. Elles mettent le photon dans un état de superposition quantique, le multipliant pour chaque itinéraire que le photon pourrait prendre. Imaginez : vous sprintez en aveugle à travers une forêt et vous êtes multiplié par chacun des milliards de chemins possibles. Si l’une de vos possibilités s’avère être de frapper un arbre, la superposition quantique s’effondrerait et ce serait la fin de votre chemin… Mais la plante refuse patiemment de s’attarder sur ces accidents – tandis que, dans son cœur, chante encore… “Que la Lumière soit.”

When any of the possibilities finally reaches the core without fail, only that winner is observed. All the other possibilities disappear. The winner is transmitted back through time – from the future – and becomes the only possibility that ever existed. This is how photons reach the plant’s core with impossible precision. This is how you – and every organism in existence – overcame the massive improbabilities of life. – This is how we are from the future. This is how you will become the light of the world… as we invoke the sacred imperative together… “Let there be Light.”

Lorsque l’une des possibilités atteint finalement le coeur sans échouer, seul ce chemin gagnant est pris en compte. Toutes les autres possibilités disparaissent. La voie gagnante est retransmise à travers le temps – donc, à partir de l’avenir – et devient la seule possibilité qui ait jamais existé. Voici comment les photons atteignent le cœur de la plante avec une précision impossible. Voici comment vous – et chaque organisme dans l’existence – vous surmontez les immenses obstacles de la vie. – Voilà ce qui fait que nous sommes de l’avenir.

Ceci est la voie par laquelle vous allez devenir la lumière du monde… alors que nous invoquons ensemble la loi sacrée… “Que la Lumière soit.”

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Ps : pour les curieux, voici un article du UCL (University College London) sur l’implication de la physique quantique sur la photosynthèse, à lire ici.