Un anthropologue a demandé un jeu aux enfants d’une tribu africaine.
Il a mis un panier de fruits près d’un arbre et a dit aux enfants que le premier arrivé gagnait tous les fruits. Au signal, tous les enfants se sont élancés en même temps… en se donnant la main !!
Puis ils se sont assis ensemble pour profiter de leur récompense.
Lorsque l’anthropologue leur a demandé pourquoi ils avaient agi ainsi alors que l’un d’entre eux aurait pu avoir tous lesfruits, ils ont répondu : “Ubuntu. Comment l’un d’entre nous peut-il être heureux si tous les autres sont tristes ?”
UBUNTU dans la culture Xhosa signifie : “Je suis parce que Nous sommes”.
Nous sommes tellement “dressés” à la compétition qu’une telle pensée nous étonne ou nous émeut… Même les jeux de nos enfants sont axés sur la compétition. Combien de jeux connaissez-vous où tout le monde gagne à la fin, où le principe n’est pas “qu’il n’en reste qu’un” (et que tous les autres soient déçus) ?
On nous apprend à être “de bons perdants”, sinon on est “mauvais joueur”, etc. Alors qu’il suffirait de changer de jeu !!!
Après avoir passé en revue plus de 400 études portant sur la coopération et la compétition, Alfie Kohn arriva à la conclusion suivante : “Le niveau idéal de compétition, dans quelque domaine que ce soit, en classe, au travail, dans la famille, au terrain de jeu, est l’absence complète de compétition… Celle-ci est toujours destructrice.
Noetic Sciences Revue, 1990