Quelle est la différence entre un Hypnothérapeute et un Hypnologue ?

Lorsque l’Hypnose est apparue, elle était une pratique de soin, d’aide par la parole (cf. ses créateurs, tous médecins : James Braid, 1841, puis Charcot, Bernheim, etc. 1890)… Un « Hypnotiseur » était donc forcément un « thérapeute ». 

Il devrait donc être inutile de préciser « hypnose thérapeutique » ou « hypnothérapeute », ce devrait être une redondance. L’Hypnose étant par définition une pratique thérapeutique !

Mais, comme vous le savez, l’Hypnose est aussi utilisée en spectacle pour des exhibitions, depuis aussi longtemps qu’elle existe, en raison du côté spectaculaire des phénomènes qu’elle permet. Lafontaine, Donato, etc. donnaient des spectacles, et même Charcot, à sa manière… Il est alors devenu important de faire la différence entre :

  • Les hypnotiseurs, ceux qui utilisent l’Hypnose (donc possiblement aussi à visée de divertissement, en spectacle ou démonstrations)
  • Les hypnothérapeutes, ceux qui aident d’autres personnes avec la parole grâce à l’Hypnose et ses possibilités (cf. le Larousse).

Toujours dans ces anciennes années, on trouvait aussi des « Hypnologues » : des personnes qui étudient scientifiquement l’hypnose, en tant que phénomène (comme il existe des « Psychologues », des gens qui étudient la psyché). « Logos » a donné les suffixes –logue, –logie, –logique et –logiste, qui désignent des disciplines du savoir (sciences).
La plupart du temps, la discipline porte le suffixe –logie (ex: « Psychologie »), la personne étudiant cette discipline –logue (ex: « Psychologue ») et l’adjectif –logique (ex: « psychologique »).

  • Les hypnologues : ancien terme désignant les personnes qui étudiaient l’hypnose (le phénomène, pas la thérapie) et ses mécanismes cérébraux, psychologiques, etc. Ce n’étaient pas des thérapeutes, ce n’étaient pas leur métier.

Tout comme les « psychologues » (qui étudient la psyché) sont différents des « psychothérapeutes » (qui soignent grâce à la psyché), les « hypnologues » (qui étudiaient l’hypnose : les phénomènes psychologiques) n’ont rien à voir avec les « hypnothérapeutes » (qui soignent grâce à l’Hypnose : la pratique thérapeutique). Les « hypnologues », comme leur nom l’indique, ne soignaient pas. De plus, les métiers en « …logue » sont souvent aujourd’hui réservés à un niveau de diplôme universitaire, comme les « psychologues » ou bon nombre de spécialités de médecine.

Donc, attention à la confusion, car il existe aussi des : allergologue, dermatologue, cancérologue (oncologue), angiologue, radiologue, proctologue, gynécologue, cardiologue, neurologue, etc. et ce sont tous des médecins ! Et il serait regrettable de créer un malentendu, si vous n’êtes pas vous-même médecin…
Ainsi, le terme Hypnologie (cf. aussi le Larousse) est aujourd’hui surtout utilisé pour désigner : « la médecine du sommeil et de l’éveil, spécialisée dans le diagnostic et le traitement des troubles de la vigilance (somnolence excessive) et du sommeil (insomnies, parasomnies) » (cf. Manuel de Psychiatrie Clinique, 2012). Un « Hypnologue » est alors un médecin spécialiste du sommeil ou un chercheur qui étudie le sommeil. Rien à voir avec l’Hypnothérapie ! Le terme est peu utilisé, mais on le trouve encore dans certains hôpitaux (cliquez sur « Comment » sur le site en lien) ou certaines recherches médicales

Aujourd’hui, dans le cadre de l’Hypnothérapie, le terme vieilli et ambigu de « Hypnologue » est abandonné – sauf par une école qui l’a repris récemment pour désigner ses élèves hypnothérapeutes (apparemment sans vérifier le sens réel du mot, ni son origine et ses autres significations)… C’est juste un effet de marketing.

Bien que, depuis quelques années, les termes médicaux « hypnologie » et « hypnologues » tendent à être mis de côté, sans doute à cause du succès grandissant de l’Hypnose et de l’éventuelle confusion possible (cela reste des appellations médicales, donc légalement protégées).
Il reste toutefois encore possible de mélanger avec les anciens sens de « étude des phénomènes de l’Hypnose » (XIXème s.) et « étude du sommeil et de l’éveil » (XXème s. et jusqu’à nos jours)…

A l’IFHE, nous préférons conserver le terme historique de « Hypnothérapeute«  pour désigner, comme son étymologie l’indique, un professionnel de la relation d’aide qui utilise l’Hypnose. Tout simplement… 

. Trouver un hypnothérapeute dans ma région
. Découvrir l’Auto-Hypnose durant un week-end
. Me former en Hypnose thérapeutique

Enseigner l’Hypnose… 1/2

Vous vous demandez comment on peut devenir Enseignant en Hypnose, afin de donner soi-même des formations ?

Je fais partie de la « vielle école », du temps où l’on s’inquiétait d’avoir réellement la compétence de ce qu’on prétendait faire. Aujourd’hui, je reçois des courriers de personnes qui me déclarent : « Je ne suis pas formé en hypnose et je ne compte pas le faire, je n’ai jamais reçu personne en consultation, je n’ai donc aucune idée de ce qu’il faut dire ou faire pour aider quelqu’un… mais je vais vendre des séances d’hypnose sur mon site Internet, aidez-moi à en écrire qui plaisent aux gens, merci ! » 😀 Une autre époque, je vous dis…

[MODE « De mon temps » : ON]
Non seulement personne n’aurait osé former quelqu’un sans en avoir et la compétence et l’ancienneté, mais les gens vérifiaient aussi vos références : Par qui aviez-vous été formé ? Quels étaient vos écrits ? (Cela vaut toujours pour les consultants seniors qui doivent prouver avoir été publiés pour maintenir leur statut) Quelle est votre expérience réelle ? Etc.
Aujourd’hui, n’importe qui ouvre une « école » d’hypnose, en oubliant qu’il s’agit avant tout de thérapie, d’aider des personnes en souffrance. Or, il est évident en regardant les commerciaux d’Internet, les « youtubeurs » et autres gourous à la mode qu’ils n’ont jamais reçu réellement quelqu’un en consultation – sinon, comment oseraient-ils prétendre faire avec un vrai patient ce qu’ils nous montrent ? Tout vrai thérapeute sait qu’aucune de ces choses n’est faisable dans la réalité : non seulement, ce serait blessant et irrespectueux pour les personnes, mais on courrait le risque de se faire purement et simplement envoyer balader… Donc, quant à prétendre instruire de futurs thérapeutes ? Quand on n’a soi-même aucune expérience pratique ? Il faut être sacrément culotté… ou inconscient (ou idiot 😉 )…

Bref, « de mon temps », donc, on était d’abord hypnothérapeute, depuis longtemps, et on avait fait ses preuves… Et, un jour, c’était un ancien qui nous donnait le feu vert. Pour moi, ça a été Carol Erickson, après mes formations avec elle – et parce que j’avais eu la chance de sympathiser avec elle, aussi – qui m’avait lancé au détour d’un repas, un midi : « Pourquoi n’enseignes-tu pas ? »… Et justement, mes collègues thérapeutes de la région, que je connaissais (à l’époque, on allait voir les collègues : ça se fait encore ?)… me demandaient si je pouvais les former en Hypnose… Ce à quoi j’avais répondu : « Non ! Je ne suis pas formateur » 🙂

Après la proposition de Carol Erickson, et sur l’insistance de mes collègues, j’ai molli : « Ok, pourquoi pas, mais si vous me trouvez un groupe d’une douzaine de personnes »… Comme ça, j’étais tranquille : cela n’arriverait pas !
Mais c’est arrivé, un des collègues plus débrouillard a ramené les gens… J’ai trouvé une salle pour nous héberger… et c’est ainsi qu’eut lieu la première formation en Hypnose que j’ai donnée… sans savoir que ce ne serait pas la dernière, très loin de là, et que ça allait m’entraîner vers de nouvelles aventures et de belles rencontres.
[MODE « De mon temps » : OFF]

Voici la copie d’un article de 2010… oui, c’était il y a bientôt 15 ans, déjà… à propos de « Comment fait-on pour devenir Enseignant en Hypnose ? » Le site qui l’hébergeait n’existe plus, donc je le remets ici.

TRANSMETTRE, INSTRUIRE OU EVEILLER ?

Il s’agirait d’abord de définir ce que l’on entend par « Enseignant en Hypnose »… Ensuite, nous verrons que l’affaire est très différente qu’il s’agisse d’Hypnose Ericksonienne ou d’Hypnose Humaniste.

Pour commencer
Souhaitez-vous former des professionnels de la thérapie à l’Hypnose thérapeutique ? Ou bien simplement enseigner la pratique de l’hypnose à tout un chacun ?… Car ce sont là deux domaines distincts !

  • Un « Enseignant en Hypnose » (Ericksonienne ou Humaniste) n’apprend pas seulement aux gens à pratiquer l’hypnose ou l’auto-hypnose, pour soi, en pédagogie, management, communication, etc.
  • Un « Enseignant en Hypnose » donne des formations professionnelles certifiantes : cela veut dire qu’il certifie des professionnels qui vont pratiquer l’hypnothérapie sur d’autres personnes, leurs patients (ou « clients », en coaching).

Si ce que vous souhaitez est « enseigner la pratique de l’hypnose », pour soi-même (auto-hypnose), si vous êtes thérapeute par exemple, et à l’aise devant du monde, à partir du moment où vous savez de quoi vous parlez : alors vous n’avez besoin de rien de spécial.
Vous avez appris l’hypnose et vous savez vous en servir ? Vos patients avanceraient plus vite dans leur thérapie s’ils étaient « meilleurs » en hypnose ? Ce serait donc une sorte de « thérapie de groupe », en soirée ou le dimanche… Et bien, c’est formidable ! Aidez autant de monde que vous pouvez, autour de vous ! 🙂

Si vous ne souhaitez pas former « des pros », donc donner des formations avec un examen et un diplôme en Hypnose au bout, à des gens qui vont ensuite recevoir de vrais patients en thérapie, alors vous n’avez pas besoin de devenir « Enseignant en Hypnose ».

Bon nombre de thérapeutes enseignent l’auto-hypnose à leurs patients afin d’aider ou compléter leur traitement ; et tous les parents formés en hypnose enseignent à leurs enfants à se servir de leur tête, de leur esprit… Tout ça, ce n’est pas de la formation « professionnelle », c’est de l’entraide, de l’éducation ou du développement personnel. A la limite, tout le monde devrait savoir faire cela ! Pas besoin d’être « enseignant certifié  » pour aider son prochain.

Cet article parle de la manière de devenir un professionnel certifié de l’enseignement de l’Hypnose, pour des formations de niveau professionnel, donc avec une certification et un diplôme en bout de parcours. Si c’est bien cela que vous recherchez, alors continuons…

Il faut comprendre que beaucoup de matières enseignées à l’école ou à l’université sont des domaines logiques, cartésiens ; leurs structures peuvent être retenues intellectuellement, sans forcément avoir besoin d’expérience pratique, comme l’Histoire, la Géographie ou les Maths…
Cela permet à des personnes nouvellement formées – et même à certaines personnes qui n’ont d’autres sources que leurs lectures – de s’auto-proclamer « enseignant » ou « formateur », comme on en voit en PNL par exemple (qui est une approche très « mécanique » et pas directement destinée à la thérapie), sans expérience particulière (et parfois même sans le diplôme correspondant, ce qui est encore pire !).
Evidemment, c’est 100 fois mieux si la personne a une vraie expérience personnelle et professionnelle mais, même sans, dans un domaine qui reste « logique », « carrée », elle peut réussir à donner le change, faire croire qu’elle sait, enfumer à coup de jargon et animer une formation correcte, « théoriquement ».

Enseignant, c’est un métier
Être « enseignant » en Maths, Français, Histoire ou Géographie sans réelle formation serait impossible dans le secteur publique, où l’Etat a posé ses exigences universitaires. Vous pouvez parfaitement parler le français et pourtant ne pas avoir le droit d’enseigner cette langue aux enfants à l’école. Être enseignant est un métier.
Malheureusement, dans le privé, aucun organisme neutre ne veille au respect des normes les plus élémentaires et beaucoup de « formateurs » ou de pseudo « enseignants » n’ont pas les qualités que l’on pourrait espérer de vrais professionnels de l’enseignement, en termes de savoir comme d’expérience…
Malheureusement aussi, le grand public, n’était par définition pas formé dans le domaine, ne sait pas différencier un « enfumeur », quelqu’un qui a le paraître, le jargon, mais aucune compétence réelle et zéro expérience pratique. Cela passe à l’université, pour enseigner de la théorie, mais c’est quasi dangereux dans un domaine concret, comme la conduite de poids lourds, la chirurgie, la dentisterie… ou… la psychothérapie !

Transmettre appartient à chacun
Si vous savez pratiquer l’Hypnose et voulez transmettre ce savoir-faire à vos patients ou clients, à vos enfants, votre famille, vos amis et vos proches : nul besoin d’être « enseignant en Hypnose ». Transmettez ce que vous savez, c’est votre travail et/ou de l’entraide, le minimum vital entre êtres humains.

Maintenant, si vous souhaitez devenir « Enseignant en Hypnose« , la suite de l’article vous concerne…

~oOo~

Distinguo entre « Animateur », « Formateur » et « Enseignant » en Hypnose
La différence entre un « Animateur », un « Formateur » et un « Enseignant » est très simple :

Un animateur « anime », il n’a pas créé le contenu qu’il retransmets… Quelqu’un d’autre doit lui fournir et lui apprendre à donner « sa journée ». L’animateur n’a aucune idée de ce qui se passe dans les autres journées du cours. L’animateur végétarien peut parfaitement animer un stand au salon de la viande, si on lui dit quoi dire ! 🙂
Un formateur a su créer le contenu qu’il enseigne, sur un sujet ponctuel, mais il n’a pas la vue d’ensemble pour concevoir un parcours complet (et ça ne l’intéresse pas de le faire, généralement). Un formateur ne donne que des formations sur des sujets simples, rapides, qui s’apprennent en quelques jours.
Un enseignant, c’est la personne qui a formé les formateurs et animateurs de ce cours ! C’est la personne qui a pensé, conçu et développé le cours complet, qui a assez d’expérience pour raconter 1001 histoires et anecdotes pour illustrer le cours et qui en connait bien plus que le cours lui-même (aspect historique, par exemple).

  • L’animateur est la personne que vous rencontrez le plus durant vos formations. Généralement, c’est un ancien élève à qui l’enseignant à appris quoi faire et quoi dire, en contenu et en exercice, pour le remplacer durant une ou plusieurs journées de la formation. L’animateur n’a donc pas conçu le contenu, il ne connait assez bien que sa journée à lui et ne saurait pas répondre aux questions sur les autres journées – ou alors, il répondra, mais comme tout un chacun pourrait répondre (car après tout, c’est souvent lui-même un hypnothérapeute, donc il peut avoir des idées…) mais ses réponses ne reflèteront que ses opinions… Ce ne sera pas forcément « le cours » !

Il faut compter au moins 2 jours de formation à temps plein de l’animateur, pour chaque journée de cours qu’il devra donner, et du feed-back sur ses premières expériences, pour corriger les inévitables manques et dérives. On ne s’improvise donc pas « animateur », même quand on est soi-même déjà hypnothérapeute…

Dans les écoles d’hypnose, il y a d’ordinaire un ou deux enseignants et plusieurs animateurs pour les seconder, sur le même cours. Un formateur sera une personne spécialisée dans un domaine bien précis, et qui intervient en complètement du cours principal, pour apporter son propre contenu, dont il est spécialiste :

  • Le formateur peut donner une ou plusieurs journée de formation ou une conférence après les avoir préparées ; comme l’animateur, il ne connaît bien que les journées qu’il a étudiées et travaillées – il ne pourrait pas répondre à des questions qui concernerait autre chose que son cours ; il a souvent lui-même appris ce qu’il sait faire auprès d’un Enseignant et, d’ailleurs, ses programmes peuvent plus ou moins fortement s’inspirer de ce qu’il a appris, du temps où il était élève (ce qui est normal).
    Le formateur ne saurait pas forcément mettre dans un ordre logique/pédagogique les données que les élèves doivent assimiler durant un cursus prolongé, car il n’a pas une vue d’ensemble sur toutes les autres journées de la formation ; il n’a pas à « tout savoir » sur l’Hypnose, car lui, sa spécialité, c’est son cours (par exemple : « L’Hypnose auprès des personnes âgées). S’il n’a pas une réponse, il devrait s’en excuser et se renseigner auprès d’un Enseignant, puis rapporter la réponse à son groupe le lendemain… mais, bien souvent, puisqu’il a « réponse à tout » pour ce qui concerne sa journée, il aura tendance à « improviser » les autres réponses, si on lui demande (et là, on ne sera pas à l’abri de grosses bêtises !!)…

Il faut des années d’expérience pour chaque journée de formation donnée par le Formateur, tout un travail personnel d’étude, d’apprentissage (notes, exemples, etc.) et d’entraînement. Un formateur est un spécialiste, contrairement à l’animateur, qui est généraliste, formé pour quelques journées de cours.

  • L’enseignant peut vous parler d’Hypnose et vous enseigner n’importe quelle technique, n’importe où, n’importe quand, car il porte ce savoir et cette expérience en lui, il n’a pas besoin de réviser la veille d’une journée de formation ni de suivre un « fil rouge » fabriqué par un autre.
    Un Enseignant en Hypnose peut tenir une conférence ou un cours sur n’importe quel domaine de l’Hypnose, à la demande, sans préparation particulière – comme un professeur de mathématique ou de géographie peut vous rappeler tel théorème ou telle capitale sans « préparer son cours ».
    L’Enseignant peut vous instruire des mêmes choses que l’animateur ou le formateur, avec une dimension supplémentaire de connaissance et d’expérience : par exemple, il vous expliquera que Bernheim a familiarisé le mot « psychothérapie » en 1891 pour désigner le soin par la suggestion hypnotique (comme un animateur ou formateur le ferait), mais il vous racontera en plus l’origine véritable de ce mot inauguré en 1872 par un médecin anglais, Daniel Hack Tuke, qui l’avait lui-même emprunté aux pères de l’église qui désignaient ainsi l’aide morale dispensée aux croyants…

L’animateur répètera le cours qu’on lui a demandé de donner, en l’enrichissant du mieux du possible de son expérience personnelle, en espérant que cela reste cohérent avec le cours…
Le formateur vous apprendra les techniques, illustrées d’une ou deux de ses expériences personnelles aussi, qui devrait convenir – puisqu’après tout, il vous enseigne son propre contenu !
L’enseignant est celui qui a instruit l’animateur et le formateur : il vous initiera aux rouages secrets qui font l’efficacité des techniques en question, avec des conseils issus d’une longue expérience et de l’expérience de différents autres thérapeutes, des parallèles avec différentes formes de thérapies, et en illustrant le tout avec ses cas personnels et ceux de maîtres dans le domaine ; il pourra donner les références de ses sources (livres, articles, etc.).

Il faut environ 2 ans de travail suivi pour former un « Enseignant en Hypnose », sur la base d’une personne qui a déjà travaillé sur elle, qui a une très bonne expérience de l’hypnothérapie et qui sait parler en public.

Pour résumer

  • Un « Praticien » en Hypnose doit évidemment savoir pratiquer l’Hypnose correctement, il doit aussi avoir une bonne connaissance technique et théorique de l’Hypnothérapie et de la Psychologie en général ; il a travaillé et travaille encore sur lui et possède donc un esprit sain, les idées claires et une bonne éthique. Il a de bons résultats en thérapie, même s’il ne sait pas toujours comment il a réussi… Il n’est pas forcément professionnel (ce n’est pas recommandé !), mais il sait aider sa famille, ses amis… et lui-même, pour avoir une vie saine et agréable !
  • Un « Maître-Praticien » en hypnose maîtrise en plus sa pratique, c’est-à-dire qu’en plus d’être intuitif et bon en hypnothérapie, il possède des techniques avancées, des connaissances dans d’autres formes de thérapie, des bases en psychopathologie. Il a suivi plusieurs formations pratiques (« modules ») qui lui ont permis de gagner plus rapidement en expérience et, surtout, il sait ce qu’il fait : il a appris à être conscient des processus en marche chez lui et chez la personne, ce qui lui permet de s’améliorer, tout au long de sa pratique. C’est le niveau d’un hypnothérapeute professionnel.
  • Un « Animateur » ou « Formateur » est un « Maître-Praticien », pratiquant l’hypnothérapie, capable de former : en plus de son expérience en hypnose, qui lui donne des histoires à raconter, il a l’expérience de la prise de parole en publique et de la gestion d’un groupe. L’Animateur et le Formateur possèdent un mental solide, un peu comme les sportifs de haut-niveau, ceci afin de répondre avec calme aux situations parfois exigeantes de la formation.
  • Un « Enseignant » possède en plus de tout cela une longue expérience, personnelle et professionnelle ; en travaillant sur lui, il a acquis une maturité psychologique à laquelle s’ajoute une grande connaissance de l’humain ainsi qu’un savoir historique, théorique et technique. L’Enseignant maîtrise sa matière, du premier jour de cours au dernier. Il pourrait remplacer l’Animateur et le Formateur, sur n’importe quel sujet, sans préparation. En plus des processus pédagogiques d’apprentissages (« fil rouge »), l’Enseignant est conscient de la dimension de construction psychologique personnelle de ses élèves, dont il prend soin. Il aide les personnes qu’il accompagne à évoluer et grandir, dans les limites du contexte de la formation professionnelle.

Le praticien pratique ; les animateurs-formateurs donnent des cours ; l’Enseignant instruit, éduque, éclaire et éveille.

On ne devient pas « Enseignant en Hypnose » (Ericksonienne ou Humaniste) comme on devient enseignant en d’autres domaines, comme la PNL ou les mathématiques, par exemple. Une formation ne suffit pas, car devenir « enseignant », au sens humain du terme, ne s’apprend pas en cours ni dans les livres.

~oOo~

LIRE LA SUITE DE L’ARTICLE

Enseigner l’Hypnose… 2/2

Suite de l’article publié en 2010 [LIRE LA PREMIERE PARTIE]

Enseigner l’Hypnose par l’Hypnose !

En PNL, comme en maths, physique, français, histoire, etc., la matière est somme toute assez « logique ». Vous pouvez l’apprendre dans les livres et, si vous avez bien compris, la retransmettre à d’autres, même si vous n’en avez pas ou peu d’expérience pratique…

Ce n’est pas possible en Hypnose où les structures et processus ne sont pas toutes « logiques », loin de là ! Agissant directement au niveau inconscient, elles sont vécues immédiatement et émotionnellement par les personnes en apprentissage ; elles demandent donc de la part du formateur ou de l’Enseignant une bonne dose d’intégrité, de respect d’autrui, de prudence quasi obsessionnelle et d’intuition thérapeutique, acquise par une longue pratique et la rencontre de multiples situations d’urgence différentes.

Techniquement parlant, il n’y a que peu d’écart entre une séance d’hypnothérapie et une formation en Hypnose correctement enseignée (même si, « en formation, on n’est pas en thérapie ! » et que les deux mondes n’ont rien à voir)… Pour transmettre l’Hypnose, un bon programme ne suffit pas, il faut être quelqu’un qui a quelque chose à enseigner. Il faut avoir vécu.

En plus de la technique, l’Enseignant en Hypnose transmet son savoir, son expérience, ses sensations, ses astuces. L’esprit de la pratique. Rien qui ne se trouve dans les livres, aucune théorie au sens stricte, car chaque notion doit être vécue, physiquement et psychologiquement, par les stagiaires avant d’être expliquée consciemment… Comme une séance d’hypnothérapie, cela tient plus de l’art que de la technique, il faut être sensoriellement ouvert, observateur, extrêmement rapide et réactif, et être capable de rester zen en toute situation.

Une formation en Hypnose se construit en interaction permanente avec le groupe, pas question de lire ou de réciter ! L’Enseignant utilise les outils hypnotiques au profit de ses élèves, en même temps qu’il les leur apprend. C’est très amusant à faire… lorsqu’on est capable de le faire !… Et je peux dire honnêtement que je n’en aurais jamais été capable, au niveau minimum d’un vrai professionnel de l’enseignement, avant les dix premières années de ma pratique thérapeutique de l’Hypnose.

Maintenant, une personne qui aurait suivi la formation IFHE gagnerait beaucoup d’années de pratique (contrairement à moi qui ai dû apprendre tout seul, à l’époque : j’ai exercé 8 ans avant d’avoir la chance de rencontrer Carol Erickson !)… Disons qu’aujourd’hui, il faudrait encore bien 3 ou 4 ans d’expérience à un thérapeute avant de pouvoir se lancer dans un cursus d’Enseignant en Hypnose.

Pratiquement toute la formation d’Hypnose Ericksonienne se passe en « hypnose conversationnelle », une chose qui ne se découvre aussi qu’avec l’expérience. Il m’a fallu aussi près de dix années avant que cette « hypnose conversationnelle » ne devienne vraiment efficace… Il faut plus que parfaitement maîtriser l’hypnose formelle (« ordinaire » ou « déclarée ») pour que l’hypnose conversationnelle fonctionne réellement…

La technique une fois intégrée, l’Enseignant en Hypnose Ericksonienne peut se concentrer sur l’utilisation de celle-ci pour la pédagogie, et la gestion des dizaines de réactions différentes et simultanées d’un groupe d’adultes en état (inconsciemment) modifié de conscience ! L’Enseignant Ericksonien fait ainsi en permanence 36 choses à la fois : le cours n’est que l’aspect visible d’un processus très complexe – ce qui décourage habituellement les « candidats Enseignants Ericksoniens » souvent dès la première matinée de formation… Il y a un monde entre ce qui se voit et se vit depuis la salle, et l’art nécessaire à produire cet impact sur les élèves.

On ne retrouve pas ce paramètre en formation d’Hypnose Humaniste, ce qui la rend plus facile à enseigner. L’Enseignant peut se concentrer uniquement sur son cours, il n’a pas à faire plusieurs choses en même temps, comme en cours d’Hypnose Ericksonienne… L’Hypnose Humaniste est une approche où on cherche à apporter davantage de conscience (de soi, des autres, etc.) aux personnes. Il n’y a donc pas de suggestions, de « manipulation » (thérapeutique) inconsciente, etc. .

Dans l’une comme l’autre pratique, en Hypnose Ericksonienne comme en Hypnose Humaniste, il ne peut y avoir de « formation » d’Enseignant, au sens scolaire (un groupe de gens dans une salle avec des cours théoriques et des exercices), tant ce monde est différent des autres. On n’apprend pas « en cours » ou « dans les livres » à communiquer d’âme à âmes. La capacité à enseigner ne s’achète pas…

Le « titre » d’Enseignant s’acquiert donc à l’IFHE comme je l’ai acquis moi-même de Carol Erickson, Ernest Rossi, Jay Haley et André Weitzenhoffer : par la reconnaissance de votre pratique thérapeutique et pédagogique par un ou une aînée.

Après votre formation en Hypnose, lorsque vous aurez emmagasiné suffisamment d’expérience professionnelle, et si vous avez de bonnes bases pour parler en public avec facilité : vous commencerez donc par apprendre à devenir « animateur » ou « formateur en Hypnose », sur une ou deux journées de cours.

Vous vous entraînerez sur les thèmes que vous maîtriserez déjà. Puis, vous élargirez vos domaines de compétences, journées après journées, thème après thème… La technique d’enseignement hypnotique et l’expérience venant, vous parviendrez au fur-et-à-mesure au niveau suffisant pour mériter le titre d’Enseignant.

TROIS CONDITIONS ET DEUX FAÇONS DE FAIRE

Après près de 25 années de pratique personnelle et professionnelle de l’Hypnose, de vulgarisation de l’Hypnose (10 ans de conférences, pour mieux faire connaître ma pratique de thérapeute) et avec l’expérience de l’enseignement de l’Hypnose depuis 1995, la reconnaissance de mes pairs au niveau international, et appuyé par une douzaine d’ouvrages sur l’Hypnose sous toutes ses formes (* en 2010 !), diffusés dans 60 pays où ils font référence, j’ai commencé à former d’autres « Enseignants en Hypnose » (Ericksonienne et Humaniste).

On appelle pompeusement cela être un « Maître-Enseignant », car c’est simplement le nom que l’on donne à la personne qui forme des « Enseignants » (c’est la même chose en PNL).
Retenez juste qu’un « Enseignant » (hypnose ou PNL) peut former des « Praticiens » et des « Maîtres-Praticiens » et qu’il faut être « Maître-Enseignant » pour pouvoir former des « Enseignants ». C’est logique.

LA PNL a ses conditions pour devenir « Enseignant » puis « Maître-Enseignant ». On peut suivre un cursus quasi traditionnel, des formations, comme pour les niveaux précédents…
En Hypnose, devenir « Enseignant » est à la fois plus simple et plus compliqué, car cela passe par une reconnaissance professionnelle, individuelle, de vos compétences… Rien qui ne s’acquière seulement en formation. Le processus pour devenir Enseignant est donc individuel et personnalisé.

Désireux de transmettre la connaissance au plus grand nombre, mais dans le respect des hauts niveaux d’exigence et de qualité qui sont les nôtres à l’IFHE, j’ai mis en place 3 conditions à l’obtention du titre d’Enseignant en Hypnose.
Certains de mes confrères (américains pour la plupart) sont plus souples, d’autres au contraire plus sévères. L’IFHE étant réputé pour ses formations de très haut niveau, nous ne pouvions former d’Enseignant en Hypnose de niveau « moyen ». Nous avons fait en sorte de vous proposer un cursus alliant sérieux et simplicité

En tant qu’Enseignant IFHE, vous serez dépositaire d’une réputation de qualité qu’il vous faudra respecter et transmettre.

Voici les trois clauses indispensables pour obtenir le titre d’Enseignant IFHE en Hypnose (Ericksonienne ou Humaniste) :

1- Avoir achevé une formation complète : cela va sans dire, mais quand même plus sûr en l’écrivant !… J’entends par « formation complète », le Praticien et le Maître-Praticien en Hypnose (ce que l’on appelle un « post-maître » dans certaines écoles, puisqu’à l’IFHE le Maître-Praticien correspond à ce « post-maître », soit plus de 40 à 50 jours de formation et de supervision + au moins 4 modules professionnalisants (donc l’équivalent d’une formation d’hypnothérapeute).
Encore faut-il que l’enseignement ait été dispensé par un véritable Enseignant en Hypnose, dans une école reconnue, et non par un « youtubeurs-acteur » à la mode ou un « commerçant vendant de l’hypnose »… Ainsi, les futurs Enseignants IFHE ont forcément suivi leur formation complète à l’IFHE, auprès de vrais hypnothérapeutes expérimentés.

La plupart des futurs « Enseignants en Hypnose » ont refait la formation IFHE plusieurs fois, sur chaque niveau, volontairement, en tant que simple élève comme en tant que superviseur, afin d’en comprendre vraiment les tenants et aboutissants, la mécanique et les différentes exigences – et cela seulement pour leur pratique thérapeutique de l’Hypnose ! Cela montre leur passion et leur engagement. Cette meilleure compréhension n’a pas immédiatement fait d’eux des « enseignants » mais au moins des hypnothérapeutes au-dessus de la moyenne.

Conformément à la fameuse « loi de Pareto », on se rend compte que de bons élèves, avec un bon professeur, n’arrive à retenir au maximum que 30% du contenu enseigné, au premier passage en formation… Puis, à 30% supplémentaires lors du deuxième passage… Et enfin, 20% encore de compris, après le troisième passage… Soit 80% du contenu du cours, si l’élève refait 3 fois la formation… Les 20% restants n’étant acquis que grâce à l’expérience de terrain.

La plupart des « enseignants » auto-promus sont des hypnothérapeutes de niveau très moyen, qui n’arrivent pas à vivre en recevant en consultations (alors que les bons thérapeutes ont parfois plusieurs semaines, voire plusieurs mois d’attente !)… et qui, donc, « ouvrent leur école » !… Ces thérapeutes loupés (certains n’ont même jamais essayé de recevoir en thérapie et sont juste des entrepreneurs ou des commerciaux) n’ont suivi, de leur temps, qu’une seule fois leur formation. Ils ont donc mémorisé au maxi 30% du cours…
S’ils sont bons pédagogues, leurs meilleurs élèves ne prendront à leur tour que 30% également du cours… Soit, dans le meilleur des cas, une perte de 90% du contenu d’origine !!!! Si le prof est bon ! Ce qui a peu de chance d’être, s’il n’arrive pas à réussir en thérapie : comment pourrait-il expliquer comment bien faire une chose qu’il n’arrive pas à faire lui-même ?

Et, malheureusement, la plupart des créateurs d’école d’hypnose connues en France actuellement ont, au mieux, suivi une seule fois un « Praticien » (même pas le « Maître-Praticien », qui leur aurait apporté un peu plus de maitrise !)… et, au pire, ils n’ont pas suivi de formation du tout (des lectures, mais ça ne fait pas une réelle expérience, ça).
Il faut dire que ce ne sont pas des thérapeutes. Ce sont des business man ou des artistes-acteurs-gourous…

Pourtant, connaître son cours à fond serait le niveau minimum que l’on attendrait un bon hypnothérapeute, un futur superviseur et, pourquoi pas, un futur formateur en Hypnose… A cela s’ajoute la pratique, l’étude, la supervision perso, etc. C’est ce niveau (quand on l’a) qui est exercé jusqu’à l’excellence par l’apprenti-Enseignant, également par de nombreuses lectures, afin d’acquérir une très bonne connaissance de chaque niveau de sa pratique, aussi bien de manière technique qu’historique.

Ce qui nous mène à la clause suivante :

2- Avoir plusieurs années de pratique réussie de la psychothérapie : sinon, qu’enseignerez-vous ??… J’exerçais depuis dix ans lorsqu’on m’a demandé de transmettre ce que je savais en Hypnose, et encore, j’ai mis longtemps à accepter cette véritable « mission » !
C’est qu’il faut de la bouteille pour tenir en haleine tout un groupe avec des cas de thérapie et des démonstrations pendant 30 à 60 jours complets ! Ce n’est pas un simple week-end, cela fait un énorme paquet d’histoires, de souvenirs, d’anecdotes, d’expériences à raconter. Qu’enseignerez-vous si vous ne les avez pas ?

J’ai déjà reçu en coaching un collègue, directeur d’école de formation. Sa demande était : « Je ne sais pas quoi dire aux élèves, je n’ai pas d’histoire à raconter. » Lorsque je lui dis, surpris : « Eh bien, raconte simplement tes anecdotes de consultations », il m’avoue qu’il n’a jamais reçu personne : « Et si je loupais, ma réputation alors ! » ????????
Autant vous dire que le coaching s’est arrêté net et que, depuis, bizarrement, nous sommes en froid 😛 😉 S’attendait-il à ce que je révèle une technique miracle pour mieux arnaquer son prochain ?… (Beaucoup le font déjà très bien, malheureusement)

Comme je vous le disais plus haut, avec le niveau des formations actuelles, l’apprentissage va bien plus vite qu’autrefois. Afin de devenir Enseignant, on peut donc miser aujourd’hui sur 3-4 années de pratiqueréussies de l’hypnothérapie ! Eh oui, car s’il suffisait d’aligner les années pour acquérir la maturité et la sagesse, cela se saurait. Il faut aussi que ces années soient bien pleines ! Donc, seulement trois ou quatre ans de pratique, mais de bonne pratique. Quelqu’un qui serait incompétent depuis 15 ans n’en deviendrait pas une référence par son ancienneté…

Votre expérience pratique vous apportera également un élément précieux et indispensable : l’intuition ! Seul élément capable de vous permettre de répondre à vos patients, en toutes situations, et donc également à vos futurs élèves, quelles que soient leurs questions.

Vient ensuite le dernier point, par ailleurs tout aussi essentiel :

3- Savoir s’exprimer en public et avoir un bon sens pédagogique : corollaire au point précédent, car (ceci dit très amicalement) nombreux sont les excellents thérapeutes qui sont pourtant, et malheureusement, de piètres pédagogues et qui feraient mieux de rester dans leur domaine d’excellence… D’ailleurs, on trouve beaucoup plus de gens capable de bien parler en public, mais qui n’ont aucune compétence à partager… que de véritables experts dans leurs domaine. Donc, un expert, qui pourrait aussi parler à facilité en public : c’est rare !

« Animer » un groupe, c’est lui « donner du mouvement » ; c’est aussi lui donner une âme. Vous ne pouvez jamais relâcher votre attention. Il s’agit d’un ballet qui se danse du début à la fin de journée ; c’est une symbiose entre vous et le groupe, jours après jours. Il faut accepter ce partage, cette union, tout en maintenant chacun à sa place, canaliser cette énergie et l’utiliser à l’avantage du groupe et de chacun – sans oublier personne.

Il faudra montrer et permettre et non guider ou imposer. « On ne peut rien enseigner à un homme ; on peut seulement l’aider à trouver ce qui est en lui » disait Galilée. L’enseignant, même en Hypnose, n’a aucun pouvoir, que celui de révéler, montrer et d’aider à ouvrir les différentes portes ; lui-même a déjà franchi les siennes… Avez-vous franchi les vôtres ? Veillez-vous chaque jour à continuer le voyage, à chaque instant de votre vie ?

Il vous sera infiniment plus facile de devenir « Enseignant en Hypnose » si vous avez déjà une expérience de la prise de parole en public (ou du management). Être néophyte dans ce domaine n’est pas forcément un empêchement à la formation d’Enseignant, mais ce sera un savoir-faire qu’il vous faudra impérativement développer avant de tenter de former qui que ce soit en Hypnose, domaine difficile et exigeant s’il en est…

Former en Hypnose, c’est un peu comme faire du théâtre d’improvisation : cela demande une grande maîtrise technique, ce qui vous laisse « jouer » avec le groupe.
Vous ne pourrez vous permettre le moindre trac ou la moindre gêne devant un groupe, car (surtout en Hypnose Ericksonienne) vous aurez cent choses à penser en même temps au moment où vous enseignerez. Il vous faut une technique pédagogique capable de suppléer, jour après jour, à vos éventuels coups de fatigue ou baisse de moral…

L’apparence, ce que voient les personnes en formation, semble facile, simple et fluide, mais l’Enseignant en Hypnose Ericksonienne est continuellement en train de placer une véritable broderie de techniques hypnotiques à ses élèves, pour leur démonter et leur faire intégrer au « juste niveau » le cours et les outils de l’Hypnose.
Combien de bons thérapeutes ai-je vu renoncer à la formation d’Enseignant HE après quelques jours (et parfois, une seule matinée) de formation ? « Ah oui, on ne se rend pas compte, c’est énorme, je n’y arriverai jamais ! »… Des gens expérimentés, pourtant, bons thérapeutes – mais la formation, c’est un autre monde.

De son côté, l’Enseignant en Hypnose Humaniste doit réussir à faire passer en termes simples des concepts peu évidents d’ordinaire. Il doit avec une très bonne maîtrise personnelle de ces idées, pour les avoir vécues lui-même, afin de les proposer sous différents aspects et parvenir à provoquer le « Eurêka » chez les participants aux formations.
Les élèves ressentent l’authenticité.
Un « maître » bouddhiste qui aurait atteint ce « grade » grâce au temps, et qui se retrouve à répondre aux questions de ces élèves… et on comprend alors qu’il n’a aucune expérience réelle de ce qu’il dit… Est-ce vraiment un « maître » ? Non, c’est décevant…
Alors, il s’en sort comme tous les gourous actuels, comme en politique et en publicité : grâce à du « langage non-spécifique », ce qui permet de « faire croire que l’on sait », mais qui ne fonctionne qu’auprès des gens qui ne savent pas (la majorité, coup de chance pour les gourous !)
Mais la formation en Hypnose sert à aider de vraies personnes, concrètement : que faire alors que tout cet enfumage, inutile, même s’il « fait bien », à grands coups de jargon et de belles paroles ? C’est triste d’envoyer ensuite pratiquer comme « thérapeute » des personnes qui n’ont aucun outil réel pour aider leur prochain.

Heureusement que la nature a prévu le placebo pour compenser : 50% des gens iront mieux, que vous leur donniez une pilule au sucre, une incantation magique ou une « séance d’hypnose » loupée… Ouf !
Par contre, vous seriez dans l’industrie pharmaceutique, vous ne passeriez pas le « test en double aveugle », vous n’auriez que l’effet du placebo (ce qui n’est pas rien, mais ça ne suffit pas) : vous ne pourriez pas être commercialisé !
Autrement dit : c’est bien de vouloir aider votre prochain, mais si vous avez autant d’effet qu’une pilule au sucre, ne faites pas payer vos consultations ! 🙂

Donc,, l’Enseignant en Hypnose est expérimenté, il sait de quoi il parle, et il sait bien le transmettre en public.
Car il doit parvenir à opérer une métamorphose chez ses élèves – car « en Hypnose, on n’applique pas un outil, on devient soi-même l’outil » – et c’est tout un art et une technique assez complexes à maîtriser… et qui doit être présent en sous-couche de tout apprentissage conscient.
Pas le temps de ralentir ou réfléchir : toute votre connaissance doit être intégrée, afin qu’elle « sorte de vous » de manière automatique et fluide – car votre esprit sera occupé par les aspects techniques, pédagogiques. Le contenu formel doit être plus que maîtrisé !

Un Enseignant ne prépare pas son cours d’Hypnose la veille, comme le ferait un formateur. Il ne lit rien devant le groupe et, s’il le fait, c’est de manière stratégique : en se servant de la feuille qu’il vient de distribuer, pour montrer l’exemple aux élèves. Une manière discrète de leur signifier : « Suivez sur la feuille ! »…
Et parfois, cette feuille est tenue à l’envers, ou elle est blanche, afin de transmettre indirectement et avec humour l’idée d’intégrer le cours, jusqu’à pouvoir se passer de la feuille, justement.
Une main tendue vers la droite ou la gauche, un mouvement vers l’avant, ou un recul. Un pied pointé en ouverture, ou qui se ferme. L’angle des épaules par rapport à la salle. Un ton de voix plus haut perché, la rapidité du débit, etc. Chaque parole, chaque geste est pensé.

Au niveau d’un Enseignant, donc d’une formation en interaction instantanée avec le groupe, la préparation ne suffit pas, le cours s’improvise avec fluidité et doit « sortir » de l’Enseignant avec facilité, détente, humour et limpidité… Ce qui n’est pas toujours évident quand le sujet du jour est complexe ou difficile émotionnellement.

Rendre simples les choses les plus difficiles, apprendre en riant sans savoir que l’on apprend, et atteindre un niveau technique hors du commun, voici les objectifs d’un « Enseignant en Hypnose » pour son groupe.

DEVENIR ENSEIGNANT EN HYPNOSE
C’est avoir une parfaite maîtrise de la théorie, de la technique et de la pratique hypnotique, au-dessus de la moyenne ; avoir vécu, avoir de l’expérience et avoir travaillé sur soi et avec les autres ; savoir mener un groupe et lui apprendre à grandir ; savoir faire ce qui convient, au détriment parfois de son ego, prendre les bonnes décisions quand il le faut, changer de stratégie immédiatement et pousser à l’envol, tout en favorisant l’autonomie…
Rien de facile ni d’évident, car vous touchez-là au coeur de chacun.

Les gens attendront aussi de vous que vous connaissiez tout, que vous sachiez tout faire. Ils cherchent un mentor et, si vous êtes en manque de reconnaissance, il serait facile de basculer et de devenir un « gourou » (pas au sens positif).
Si c’est votre cas (« blessure de non-reconnaissance »), cela vous demandera beaucoup de zen, d’humilité, de sang-froid, une volonté d’amélioration constante, d’accepter le changement (ne pas vous laisser aller à vos impulsions) et :
soit une supervision personnelle permanente (par une personne neutre et critique), un coaching de vos interventions de formation, au moins au début,
– soit (ce qui serait plus raisonnable), une thérapie perso… et changer d’objectif professionnel… 🙂 (Mais il est facile de constater que les gens qui cherchent à « se montrer » sont souvent les gourous en puissance, ceux qui ont justement ce besoin de reconnaissance – et cela, dans tous les métiers du monde)

Quoi qu’il en soit, vous pouvez avoir l’objectif d’être l’exemple vivant de ce que vous enseignerez… et pas seulement en formation ! Donc, une sorte d’éveilleur : la personne qui montre la voie par sa manière de vivre, mais qui ne cherche à convaincre personne. Pas de belles paroles (enfumage), pas de communication média (Youtube, etc.), simplement de l’authenticité.
Bien sûr que, pour la partie professionnelle de votre école, vous communiquerez, comme toute entreprise. Mais il y a une différence entre le faire « pour le métier » et le faire par besoin, car une blessure vous démange et vous passez votre temps à vous filmer, à vous pavaner, à vous montrer… Là, vous n’avez plus l’excuse du métier, ce n’est pas « professionnel » : vous cherchez à récolter des « fans », les plus nombreux possibles, pour « briller » 😀

Il y aurait, selon les sources, entre 6.000 et 12.000 hypnothérapeutes en France (* en 2010). Que penser d’une personne qui cumule 40.000 fans sur les réseaux sociaux ? Ce ne sont pas tous des hypnothérapeutes (puisqu’il n’y en a pas autant). Donc, ce sont des personnes ordinaires, « patients » ou futurs patients ou intéressés ? La vedette en question n’est donc pas « un prof » (pour les futurs pros) mais une sorte de gourou, un pseudo thérapeute qui a dérapé et, lieu de favoriser l’autonomie, en se mettant en « position basse » (notion du 2ème jour de formation !!), il se met en référence. Il veut qu’on l’admire. C’est tout le contraire d’un thérapeute, c’est opposé à la conduite d’un « psy »… Que voulez-vous qu’il vous enseigne ? Quel est l’exemple qu’il donne ?

~oOo~

Alors, si votre projet est de devenir « Enseignant en Hypnose » (Ericksonienne ou Humaniste) et que vous estimez pouvoir réaliser ce rêve ambitieux avec l’IFHE : suivez nos formations, cela nous permettra de faire vraiment connaissance ; cela vous permettra aussi de découvrir nos savoir-faire et savoir-être. Montrez-nous ce que vous valez, techniquement et humainement. Les personnes de valeur n’ont pas besoin de grand bruit et de spectacle pour sortir du lot… « Le plus grand bien ne fait pas de bruit » (et inversement).

Les personnes qui ont déjà suivi la formation d’Enseignant ont toutes eu de très bonnes notes à leurs examens pratique et écrit (au-dessus de 18). Elles sont passionnées et ont suivi par elle-même plusieurs fois les formations. Elles ont un projet fort, humain, et une bonne philosophie, saine.
On devient Enseignant pour enseigner, il faut donc aussi penser à cela : quel genre de structure voulez-vous monter, où cela, pour qui ? etc. Là aussi, le « label IFHE » sera aidant, tant auprès des banques que de vos futurs élèves.

Tant de choses à faire…
A très bientôt, donc.

Devenir Hypnothérapeute

Vous rêvez d’un métier utile, à la fois enrichissant à tous points de vue et porteur de sens : bien vivre, en aidant son prochain ! Si vous rêvez d’un monde meilleur et que vous avez compris qu’aider chaque personne à vivre mieux, plus heureuse, est certainement la clé du succès…
Si vous avez à cœur de vivre une vie utile… Si vous aimez l’Hypnose, « la grand-mère de toutes les thérapies » : une approche pragmatique, simple et touchante, dont on retrouve l’influence dans bon nombre d’autres techniques… Et si vous souhaitez être libre, de votre temps, de votre organisation, alors devenir Hypnothérapeute sera pour vous la réalisation d’un rêve.

Voici comment faire…

L’IFHE : UN PARCOURS COMPLET

La formation en Hypnose de l’IFHE se déroule en deux grandes étapes :

1. LA FORMATION INITIALE : qui dure 30 jours, jusqu’au diplôme de « Praticien en Hypnose » (Ericksonienne et/ou Humaniste, au choix). C’est la base : avant toute chose, il faut apprendre l’outil « Hypnose ».
Sans cette formation, vous ne pourriez pas suivre le parcours professionnalisant, car c’est ici que vous apprendrez à pratiquer les techniques hypnothérapeutiques !

Une métaphore : en formation initiale, vous allez apprendre à conduire (« Technicien », 7 jours, les bases de l’hypnose), passer le permis (« Praticien 1 », 8 jours, les techniques courantes) puis vous apprendrez à conduire une puissante voiture de sport (« Praticien 2 », 15 jours, les techniques avancées). Vous serez alors très fier de votre belle et puissante voiture (l’Hypnose).

Là, si vous êtes déjà pilote professionnel (coach ou thérapeute), grâce à votre « super voiture » (l’Hypnose) , vous aurez un formidable outil pour pratiquer votre métier…
Mais si vous n’êtes pas déjà « pilote professionnel » et que vous avez envie de le devenir, puisque vous avez déjà l’outil, la « super voiture » (l’Hypnose), il vous faudra maintenant découvrir le métier (l’anamnèse, le raisonnement clinique, etc.), les techniques de pilotage (la psychopathologie, les bases de la psychologie, du coaching, etc.), les « trucs du métier » (sur le stress, l’anxiété, la dépression, les compulsions et addictions, le poids, les enfants, etc.)… bref, tout ce qui fera de vous un « vrai pro ». Et ça, c’est le niveau suivant : la « professionnalisation ».

Bien sûr, vous pouvez avoir une très belle et puissante voiture de sport juste pour le plaisir, sans être pilote, pour vous promener, pour le plaisir quotidien, vivre bien – donc sans conduire à un niveau professionnel comme un pilote (sans être « thérapeute » ou « coach », donc)… Mais vous ne pourriez pas devenir un vrai pilote sans une très bonne voiture de sport (ici, l’Hypnose) !! Donc, on commence toujours par apprendre à conduire, puis acquérir la « super voiture » avant d’apprendre à piloter, pour ceux et celles qui le souhaitent 🙂 

2. LE PARCOURS DE PROFESSIONNALISATION : si vous n’êtes pas déjà coach ou thérapeute, et si vous souhaitez vous reconvertir et pratiquer le métier de la relation d’aide, grâce à l’Hypnose, vous devrez compléter votre formation par un « cursus professionnalisant », dont la base est la formation supérieure de « Maître-Praticien en Hypnose » (Ericksonienne et/ou Humaniste), un travail sur vous (thérapie et/ou supervision) et au moins 4 modules de professionnalisation, au choix, tels que : Hypnose & Stress-Anxiété-Dépression, Hypnose & Poids, Hypnose & Addictions, Hypnose & Traumatismes, Hypnose & Enfants, etc.

Chacune des journées de formation est intense d’enseignement et d’expérience pratique. Chaque explication technique, chaque exercice a son importance et ne saurait être abrégé, condensé ou simplifié. Le contenu du programme et son déroulé sont soigneusement étudiés, depuis de longues années d’expérience – ce dont vous vous rendrez compte (plutôt en fin de formation, quand on a du recul !). Chacun des acquis que vous ferez trouvera son application quotidienne, aussi bien personnelle que professionnelle.

  • Les formations sont ouvertes à tous : professionnels (médecins, paramédicaux, psychologues et psychothérapeutes, responsables d’entreprise, consultants, coachs, cadre, managers, etc.), amateurs ou particuliers désireux d’apprendre, améliorer sa vie quotidienne ou de se transe-former soi-même (développement personnel). Ce melting-pot permet (entre autres) un réel travail d’adaptation et de savoir-faire, dans votre apprentissage de l’Hypnose. 
  • Les formations se font en immersion, c’est-à-dire en sessions continues de 5, 7, 15 ou 30 jours. Nos années d’expérience nous ont appris que cette forme d’apprentissage intensif était la meilleure (testé et vérifié), tant en compréhension qu’en intégration et mise en pratique immédiate. Vous prendrez pleine mesure de l’impact de votre formation dès votre retour « à la maison » !

Enfin, quel que soit votre niveau de formation, une bonne éthique personnelle (respect, tolérance, compétence, etc.) sera prépondérante dans l’obtention de votre diplôme, en fin de cursus. Autant que votre niveau technique, votre éthique constituera la meilleure garantie de sérieux et d’efficacité, au-delà même de la certification technique par votre formateur et par vos superviseurs, pour les personnes qui travailleront avec vous à l’avenir.

La référence « Qualité IFHE », gage de compétence et de professionnalisme, est la marque de confiance la plus recherchée par les personnes en demande de thérapeute ou de coach.

Après tout, où mieux se former en Hypnose thérapeutique qu’à l’endroit où s’est développée cette pratique depuis 30 ans ? Plutôt que d’apprendre avec l’élève d’un élève d’un élève : formez-vous à la source ! 🙂

Quelles sont les indications de l’Hypnothérapie ?

En pratique, tous les domaines de la vie peuvent tirer bénéfice de l’hypnose, puisqu’elle est en fait une « clé d’accès » à nos capacités naturelles, un « mode d’emploi » de votre esprit, au sens le plus large…
Seules les personnes diagnostiquées par la psychiatrie « paranoïaques », « psychopathes » ou « pervers » représentent des indications « discutables », précisait le psychiatre Jean Godin. Une prise en charge restant bien sûr possible en institution spécialisée, comme l’a fait le célèbre psychiatre Milton Erickson avec bon nombre de ses patients, toute sa vie…

Quoi qu’il en soit, l’Hypnothérapie est aujourd’hui très couramment utilisée, et pour la très grande majorité des cas dans des situations courantes de la vie. Les applications médicales et psychiatriques étant marginales… Donc, si vous êtes stable psychologiquement, autant que tout un chacun, vous pourrez profiter des nombreux avantages de l’Hypnose.

Bien sûr, inutile de préciser que les cas médicaux ne font pas du tout partie du domaine « psy » : si vous vous fracturez un bras, si vous faites une attaque virale, un infarctus, si vous vous empoisonnez, si vous avez une crise d’appendicite ou si encore simplement la grippe vous immobilise au lit… et même si vous avez une simple douleur d’origine non-identifiée : consultez un médecin ! Tout ce qui a une composante physique sort du champ de la psychothérapie.

Un « psy » honnête refusera même de vous recevoir pour un cas médical, non seulement car ce n’est pas son métier (il n’est pas médecin) mais en plus ça lui ferait courir le risque d’être soupçonné d’exercice illégal de la médecine (même s’il n’utilise que la psychologie, à partir du moment où le but est de traiter une dysfonction physique : une « maladie »).

Dans les situations médicales, un hypnothérapeute – comme tout thérapeute – ne pourra que vous aider à garder le moral, vous soutenir psychologiquement pendant la durée de votre traitement médical – ce qui est déjà important en soi.

Quoi qu’il en soit, les applications médicales de l’Hypnose existent, par les médecins qui l’utilisent pour leur métier, mais la grande majorité des professionnels qui utilisent l’Hypnose sont des « hypnothérapeutes » : des « psys », donc des personnes qui peuvent vous recevoir pour des soucis psychologiques, émotionnels, de stress, etc.

~oOo~

Voici une liste de situations pouvant être prises en charge, complètement ou en partie, par l’Hypnothérapie.
Ces « indications » proviennent de la littérature scientifique sur l’Hypnose. Donc, cette liste contient aussi des applications médicales : ce pour quoi un médecin formé en Hypnose pourrait vous aider.
Faites donc bien la séparation entre ce qui est physique (à voir avec un médecin qui utilise l’hypnose) et ce qui est psychologique : à voir avec un « psy », un hypnothérapeute.

LISTE NON-EXHAUSTIVE DES CAS TRAITES AVEC SUCCÈS PAR L’HYPNOSE
« classique », « éricksonienne », « nouvelle », suivant la littérature spécialisée.

Phobies de toutes sortes, traumatismes : accident, décès, divorces…, dépression exogène, anxiété, crises de panique, stress et mal-être, migraines, insomnies, cauchemars, troubles obsessionnels et du comportement, paralysie, cécité, surdité, aphonie, amnésie, dysphagie, tics, hoquet, bégaiement, préparation préopératoire, accouchement sans douleur, dentisterie, analgésie, anesthésie et suites postopératoires ; lutte contre la douleur : chronique, examens médicaux pénibles, cancer, grand brûlé…, soutien psychologique durant le traitement médical du cancer et autres graves maladies, ichtyose, hémophilie, herpès génital ou labial, leucémie, diabète, vaginisme, frigidité, anorgasmie, dysménorrhée et aménorrhée, impuissance, éjaculation précoce, infertilité, énurésie, encoprésie, rétention urinaire, pollakiurie, excès de poids, onychophagie, boulimie, anorexie, toxicomanie, tabagisme, alcoolisme, maladies de la peau : névrodermite, psoriasis, prurit, verrues, acné, zona, eczéma, urticaire, calvitie (d’origine psy)… allergies ponctuelles ou chroniques, asthme, hypertension artérielle, problèmes de vue, troubles gastro-intestinaux, problèmes de croissance (taille, seins),syncopes, maladie de Raynaud, hyperhydrose, personnalité fractionnée, procrastination, hypocondrie, manque de confiance en soi, entraînement à la concentration, à la performance : sport, études, examens, réorientation professionnelle ou personnelle, prise de décision importante, dilemme, etc.

On peut ajouter à cette liste les indications de l’Hypnose Humaniste, moins « mécaniques » et plus psychologiques :

Les problèmes d’identité (y compris d’ordre sexuel), les femmes trop «  solaires  » (coupées de leur féminin) et les hommes trop «  lunaires  » (coupés de leur masculin), mal-être existentiel, tristesse ou sentiment d’impuissance chronique, sensation d’être dissocié, coupé du corps, de ses émotions et sentiments, excès d’esprit d’analyse, loyautés familiales, rancœur, deuil, être (ou se croire) toujours victime, prisonnier d’une situation, critiqué ou jugé par les autres, timidité, agressivité, colères, hyperactivité, besoin de multiplier les relations affectives sans lendemain, peur de l’abandon, tendances suicidaires, dialogue intérieur négatif dévalorisant, rabaissant, impossibilité de construire un couple ou de maintenir un couple, problèmes de couple, infertilité psychologique, échecs personnels ou professionnels à répétition, sensation d’être transparent, inintéressant, trop grande naïveté, crédulité, pessimisme, sentiment d’injustice, sentiment d’infériorité, dépression endogène, besoin de trouver sa voie, manque de créativité, perte du goût de la vie, excès d’attente par rapport aux autres, besoin excessif d’attirer l’attention, etc. Soutien psychologique durant une maladie grave (toujours en complément du traitement médical), les problèmes psychosomatiques à répétition et de cause inexpliquée (migraines, mal de dos, problèmes de peau sans cause physique, etc.), les effets du patriarcat : femmes qui se sous-estiment, qui n’ont pas de goût à la vie, qui restent en arrière-plan, derrière leur mari, qui souffrent de non-reconnaissance, etc.

La liste est longue !
Vous voyez qu’il ne s’agit donc pas de savoir « dans quels cas appliquer l’Hypnose », mais plutôt de « comment appliquer l’Hypnose dans le cas qui me concerne ».

Si vous êtes en recherche d’un/e hypnothérapeute, consultez l’Annuaire IFHE.

Existe-t-il un risque à utiliser l’hypnose ?

L’hypnose est ce que l’on appelle un « état modifié de conscience » : vous êtes dans un état d’esprit « A » et vous passez dans un état d’esprit « B ». Rien de plus.
Cet « état d’esprit » particulier ressemble à celui que vous vivez juste avant de vous endormir (« entre veille et sommeil »), lorsque vous êtes plongé dans un roman passionnant, absorbé par un film, les yeux dans les yeux avec votre amoureux/se ou lorsque vous partagez une discussion qui vous fait oublier le monde autour.
Cela n’a donc rien de bizarre. C’est même plutôt agréable. L’état d’hypnose est donc tout à fait inoffensif.

L’Hypnose avec un majuscule est le nom que l’on donne à l’ensemble des techniques qui permettent d’atteindre volontairement cet état modifié de conscience (« l’hypnose », sans la majuscule). C’est une méthode, ou un « outil »… Et le résultat que l’on peut attendre d’un outil ne dépend pas de lui, mais de son utilisation.

L’outil, comme tous les outils, peut être plus ou moins bien utilisé. Comme il y a de bons (et de moins bons) boulangers, architectes, médecins, plombiers ou mécaniciens…

Il n’y a donc aucun « risque » à utiliser l’Hypnose, à condition de la pratiquer avec une personne qui a la compétence technique et les qualités humaines pour pratiquer la psychothérapie (qu’elle soit hypnotique ou non). Et le fait de posséder des titres ou diplômes (par ex: « médecin », « psychologue » ou « psychothérapeute »…) ne change rien à l’affaire ! Il faut avoir appris la thérapie par le moyen de la parole : la psychothérapie. Donc suivre une formation à une technique, comme l’Hypnothérapie (cela ne s’apprend pas en Médecine, ni à la fac de Psycho).

Notez qu’il y a une différence légale, en France, entre la psychothérapie (la thérapie par la parole), que vous pouvez apprendre à pratiquer… et l’appellation « psychothérapeute » qui est réservée légalement aux personnes ayant suivi un cursus bien particulier… qui n’inclut bizarrement PAS de psychothérapie !
Oui oui, vous avez bien lu : en France, les « psychothérapeutes » sont des gens qui n’ont pas légalement à être formés en psychothérapie – c’est étrange !…
Donc, vous pouvez consulter quelqu’un qui pratique une forme de psychothérapie (comme l’Hypnothérapie, par exemple). Mais il est inutile de consulter un « psychothérapeute », à moins que celui-ci ait pris la peine de se former en plus à une technique d’aide par la parole (donc de « psychothérapie ») comme l’Hypnose ou autre.
Les bizarreries des lois françaises…

Certains médias cherchent parfois à faire croire qu’un médecin sera un plus sûr ou meilleur accompagnant pour une aide psychologique, s’il utilise par exemple l’hypnose dans le cadre d’un soutien psychologique… Cela ne repose sur rien, car tant que l’on n’est pas formé à l’accompagnement psychologique, que l’on soit médecin ou boulanger ou autre n’y change rien : il faut se former !

Un médecin (ou un boulanger, un mécano, etc.) n’a aucune formation en psychologie et n’est formé à aucune technique d’aide psychothérapeutique : il n’y connaît donc absolument rien en psychothérapie ou en Hypnose thérapeutique – pas plus qu’un psychologue (dont la formation serait au moins un meilleur point de départ) – et donc pas plus également que votre boulangère, votre coiffeur ou votre voisine de palier.

En début de formation, tout le monde est à égalité. Ensuite, il y a de bons (et de moins bons) éléments, comme dans tous les métiers. Mais la profession de base n’influe pas sur la compétence à pratiquer un accompagnement psychologique. C’est surtout la personne humaine, ce qu’elle est, qui fait une différence. Cela ne tient pas aux diplômes…

Pour trouver une personne compétente en Hypnothérapie, il faut simplement vérifier son niveau de formation (environ 50 journées, étalées sur 1 ou 2 ans) et son expérience professionnelle, quelle que soit ses études d’origine (avant l’Hypnose). Et ensuite, la rencontrer, pour savoir si entre vous le « courant » passe bien – ce qui est également primordial. Un thérapeute peut être parfait pour une personne et pas pour vous – et inversement. Le « feeling » que vous avez avec votre thérapeute est primordial !

Par ailleurs, il est bon de recadrer ce que vous appelez « risque » : on n’a jamais vu personne mourir des suite d’une séance de psychothérapie, même très mal conduite – contrairement à ce qui peut vous arriver lorsque vous consultez un médecin ! Par exemple : le nombre de décès iatrogéniques (dus au traitement médical, donc seulement à des erreurs humaines) représente 5 à 10 fois plus que le nombre annuel de morts par accidents de la route (selon les sources) !

Quand on se trompe en psychothérapie, comme en hypnothérapie, la séance ne produit rien. Cela ne fait pas de bien, mais cela ne fait pas de mal non plus !… La personne qui souffrait repart avec sa souffrance, mais on ne peut pas lui en avoir rajouté… Après tout, l’Hypnose n’apporte rien de chimique dans votre corps, ne fait pas d’opération physique. Rien. Même les mots de l’hypnothérapeute ne produisent pas d’effet par eux-mêmes : ils activent (ou pas) des choses en vous. C’est juste votre esprit et vos émotions en action. Si les paroles tombent « à côté de la plaque », cela ne vous fera rien. Et un thérapeute est formé à ne rien dire de dérangeant – mais, imaginons que cela arrive : ce serait pareil que les paroles blessantes de n’importe qui d’autre. Ce n’est pas physiquement dangereux !

Pour conclure : l’état particulier d’attention intérieure que l’on appelle « hypnotique » est commun au genre humain – et certainement animal. Chaque personne a les fonctions cérébrales nécessaires, à la naissance, pour pratiquer l’Hypnose. Tout comme vous possédez les zones de l’équilibre – même s’il vous a tout de même fallu apprendre à marcher ou faire du vélo. En Hypnose, c’est pareil.

Les outils de l’Hypnose sont tout autant naturels, universels et incontournables, et chacun de nous les utilise quotidiennement, sans même le savoir, tant personnellement que professionnellement…
En consultant ou en vous formant en Hypnose, vous apprendrez à les reconnaître et les utiliser pour votre plus grand bénéfice… et en toute sécurité !

Pourquoi dit-on que l’état d’hypnose est thérapeutique ?

L’hypnose est un état de conscience différent de l’état de veille habituel ou du sommeil. C’est comme être entre ces deux états : ni éveillé, ni endormi… Et l’on a découvert très tôt (1ères traces écrites chez les Sumériens, puis en Egypte et en Grèce Antique) que cet état de conscience permettait de soigner : des phrases qui font du bien à la personne. C’est le fameux « terpnos logos » des temples grecs de guérison (Aesclapios) : littéralement, les « paroles bienfaisantes » (qui font du bien).

Par exemple, si on demande à quelqu’un qui est pris de panique ou d’angoisse, ou d’une grande peine, de se calmer, il ne se passera rien – puisque la personne ne peut plus à ce moment-là contrôler ses émotions.
En état d’hypnose, par contre, s’il survient une crise émotionnelle, l’hypnothérapeute peut demander à la personne de « s’envoler au calme, pour considérer tout cela avec distance »… et cela devient vrai : la personne se calme ! Même si, consciemment, la personne se dit qu’elle n’y arrivera pas, suite à la suggestion hypnotique elle se rend compte qu’elle plane comme un oiseau au-dessus de la scène… et qu’elle se sent à nouveau calme.

L’esprit conscient ne peut rien contre des émotions violentes. Mais en état d’hypnose, les mots deviennent vrais, réels, ils touchent la personne et agissent pour elle.
De la même manière, on peut utiliser l’état d’hypnose pour créer une régression, qui permettra à la personne de retrouver des souvenirs oubliés… Des choses impossibles à retrouver consciemment et qui, pourtant, reviennent « spontanément » durant la séance d’hypnose.

Autre exemple, dans le domaine médical : une douleur « cisaillante » ou « tranchante » peut s’émousser et disparaître ; une douleur « brûlante » peut s’éteindre ; une douleur perçue comme « rouge, saignante » peut se transformer en jaune, vert, bleu ou toute autre couleur qui convient à la personne, et la douleur disparaît instantanément (cela ne prend pas 10 seconde, c’est vraiment instantané !). D’ailleurs, on peut faire revenir la douleur aussi vite… pour montrer à la personne que c’est bien elle qui la contrôle… et on la fait repartir aussitôt et aussi facilement.

L’hypnose est ainsi utilisée de manière thérapeutique depuis des millénaires. Et vous pourrait aussi bien l’utiliser pour améliorer votre vie, trouver les solutions à des problèmes complexes ou pour travailler à votre développement personnel…

L’hypnose ouvre une porte vers vos ressources cachées, vos capacités personnelles enfouies : déclenchement de nouvelles chaînes associatives (pour trouver l’origine de problèmes), accroissement de la créativité, contact avec l’Inconscient (pour utiliser des potentiels, mettre en place des solutions, contacter son « guide intérieur », etc.), possibilité de « recadrage » spontané ou provoqué de l’information (ex : un traumatisme devient un mauvais souvenir, mais ne provoque plus de crise émotionnelle à son évocation), etc.

Vous pourrez apprendre tout cela en Hypnothérapie – et vous apprendrez à le faire aux autres en formation. 
Transe-formez votre vie ! 🙂

Bien choisir sa formation en Hypnose

Vous aimeriez apprendre l’Hypnose pour vous ou pour devenir Hypnothérapeute ? Mais, comment choisir sa formation en Hypnose ?
Je vais vous donner quelques éléments de réflexion, et les points essentiels à vérifier.

Retrouvez cet article « Bien choisir sa formation en Hypnose« , en version légèrement plus courte, directement sur le site de l’IFHE.

  • QU’EST-CE QUE L’HYPNOSE ?

Parce qu’il faudrait déjà savoir de quoi on parle… Les êtres humains ont toujours cherché à soulager leurs douleurs morales en s’entraidant par la parole : « Rassure-toi, ça va aller, je suis là, calme-toi… » Ce qui s’est perfectionné au fil des siècles, pour en arriver aux premières formes d’aides psychologiques par la parole, durant la Grèce Antique (Antiphon d’Athènes, 450 av. J-C).
Malheureusement, c’était encore trop tôt dans l’Histoire humaine, et il fallut attendre le début des années 1800 pour que la thérapie par la parole sorte des superstitions, soit étudiée de manière plus scientifique et devienne… l’Hypnose ! Car la première forme scientifique d’accompagnement thérapeutique par la parole, c’était en utilisant (comme du temps de la Grèce Antique et du dieu Hypnos) un état modifié de conscience. C’est ainsi qu’arrivée en France, le « soin par la suggestion hypnotique » fut baptisé par le Prof. Bernheim : « Psychothérapie » (1891).

Voilà pourquoi on dit que l’Hypnose est la grand-mère de toutes les formes de psychothérapie (soin par la parole des problèmes psychologiques) : parce que c’est vrai, elles en dérivent quasiment toutes.

L’Hypnose, c’est donc littéralement « de la psychothérapie », car ce mot a été inventé pour elle. On est loin des spectacles de Messmer, aujourd’hui. La thérapie n’a rien de spectaculaire : c’est une personne qui va mal, qui va en voir une autre qui possède les connaissances et les techniques psychologiques pour l’aider à retrouver le bien-être.
Oui, il y a un état modifié en Hypnose, puisque c’en est la base de travail – et il en est ainsi depuis la nuit des temps. On ne peut pas changer consciemment (volontairement / en le faisant exprès) un problème qui échappe à notre contrôle, donc à nos actions conscientes.. Il faut bien en passer par notre être profond, sensible (l’Inconscient), qui est celui qui est blessé, qui génère nos émotions… et que l’on doit donc soigner – au sens « d’apporter un soin » : lui faire du bien et l’aider à retrouver son équilibre.

Lorsque votre être intérieur va mieux, vous allez mieux aussi. C’est cela l’Hypnose : de la thérapie, un chemin de mieux-être et d’épanouissement.

~oOo~

3 critères essentiels pour bien choisir sa formation en Hypnose :

1/ CHOISIR UNE ECOLE SERIEUSE

Bien choisir sa formation en hypnose, c’est choisir une école sérieuse et réputée, où l’on apprend en s’amusant, mais avec rigueur et respect. La thérapie, c’est un domaine intime. Ce n’est pas du show.
Les « vidéos spectacle » que l’on peut voir sur Internet sont un signe pour vous d’éviter ce genre d’école : on ne fait pas « tomber » un patient (comme au spectacle), on le fait pas s’endormir debout en le basculant contre nous (un hypnothérapeute ne prend pas son patient dans ses bras !!), on ne touche pas la personne dans des zones intimes (arrière de la tête, ventre, etc.), on ne l’allonge pas, on ne lui fait pas de « passes énergétiques » (cela n’existe pas en Hypnose), etc. Tout cela doit vous inciter à fuir.

En thérapie, on reçoit une personne qui va mal dans ses émotions, il faut être là pour elle, la comprendre et savoir quoi faire pour l’aider. Ce n’est absolument pas l’endroit pour s’exhiber, faire des vidéos, montrer que l’on est « fort » en faisant des « inductions de spectacle » ou « rapides ». C’est tout à fait hors contexte, et si vous avez déjà aidé quelqu’un en pleurs, vous le savez bien : aucun patient ne sera jamais d’humeur à « jouer » lorsqu’il va mal. Ce qui se comprend bien !
Faire le beau sur Internet en mettant d’innocents volontaires en transe avec des manières de music-hall, cela n’a pas tout simplement pas sa place en thérapie. C’est inutilisable, en pratique, et ce serait irrespectueux pour les personnes en demande d’aide.

Conclusion : ne vous laissez pas attraper par les vidéos sur Internet de « transe profonde », d’induction rapide. Ces choses n’aident en rien la personne, et ça ne vous renseigne pas sur le savoir, les techniques et les protocoles psychothérapeutiques qu’il faut connaître pour aider son prochain.
En formation, vous apprendrez à amener la personne en transe profonde, si c’est nécessaire et adapté ! Quelle que soit l’induction utilisée, la personne sera en état d’hypnose. Et après ?… La seule chose à savoir, c’est : que faire ensuite pour l’aider ? C’est la partie thérapeutique – celle que l’on ne voit nulle par sur Internet. Pourtant, c’est surtout cela que vous devrez apprendre pour aider les personnes que la vie vous amènera.

A l’IFHE, les programmes de formation ont été vérifiés et validés par un Psychologue diplômé d’Etat, spécialisé en « Psychologie de la Santé ». Comme dans les écoles réservées aux médecins et psychologues, mais l’IFHE est ouverte à tous. Et ça, c’est un gage de sérieux.

Autre chose, pour choisir sa formation en hypnose : un hypnothérapeute compétent n’a besoin d’aucune autre « technique complémentaire », à aucun moment : où avez-vous vu qu’Erickson avait besoin de faire de l’énergétique, de l’EMDR, de l’EFT, etc. ? Chacun utilise les techniques qu’il souhaite, bien sûr, mais pour vous former en Hypnose, assurez-vous que vos enseignants n’aient pas besoin de « béquilles » et sachent utiliser l’Hypnose et rien que l’Hypnose. C’est une technique très riche, très efficace et vous pourrez passer votre vie à la pratiquer sans en trouver les limites.

Evidemment, quelqu’un qui ne saurait pas pratiquer correctement l’Hypnose irait chercher des approches plus simples (et tant pis si ça n’a qu’un effet placebo !)… Par éthique et respect de vous-même et des personnes en demande d’aide : soyez compétent ! Instruisez-vous, apprenez, entraînez-vous. Restez centré sur ce que vous voulez savoir faire :

« L’excellence est le fruit d’un engagement passionné dans une seule et unique perspective.
Afin d’exceller vraiment en toute chose, il faut rester identifié à sa propre perspective et s’y tenir.
C’est là une façon importante d’apprendre et de progresser. »
Robert Dilts

Si vous devez un jour devenir Hypnothérapeute, si le domaine vous plait à ce point – et c’est vrai que c’est un beau métier, qui permet de bien vivre en aidant son prochain – alors c’est très important de bien choisir votre formation en Hypnose et d’être dans la bonne école.
On peut se laisser aguicher par un tarif ou un avantage (la promesse d’une prise en charge du coût de la formation par l’Etat, par exemple). Et quand le dossier ne passe pas (car 90% des dossiers sont refusés) par routine, on continue avec la même école… Cela s’appelle de « l’hameçonnage », en commerce. On retrouve ça dans quasi toutes les écoles d’Hypnose actuellement…
La formation faite, si on n’a pas le niveau dont on rêvait au début, si on ne se sent pas à l’aise pour bien débuter, tout cet argent est perdu.

A l’IFHE, à chaque groupe de débutants, nous rencontrons 2-3 personnes qui nous disent « avoir mis beaucoup d’argent dans une école très connue, très médiatisée, et ne pas avoir appris en 1 an autant qu’on en a vu à la première semaine de cours à l’IFHE » (véridique !)… A force d’entendre ça, cela fait de la peine pour ces personnes, qui ont dépensée au final bien trop, alors qu’elles auraient pu faire le bon choix directement.
C’est vrai qu’au début, « on ne sait pas si ça va nous plaire », donc peu importe l’école, se dit-on… Et on peut se laisser attraper par les apparences, l’image. Il faut regarder l’histoire de l’école, son apport à l’Hypnose… Bref, les points indiqués dans la suite de cet article.

L’Institut Français d’Hypnose Humaniste et Ericksonienne (IFHE) existe depuis 1995. C’est la 1ère école ouverte à tous qui a existé en France, qui a lancé l’Hypnose telle qu’on la retrouve aujourd’hui partout.
L’IFHE est uniquement spécialisé dans la formation d’Hypnothérapeutes professionnels. Nous ne nous dispersons pas, nous ne faisons pas d’hypnose de loisir, même si, bien sûr, chacun vient aussi en formation pour travailler sur soi et s’enrichir personnellement – et c’est ce qui vous permet de recevoir la meilleure des formations possibles.

2/ AVOIR DE BONS FORMATEURS

Vous parlez le français ? Oui ? Avez-vous déjà essayé d’enseigner le français ? Même à des enfants français, ce n’est pas facile, donc auprès de personnes qui ne sont pas nées en France, ce n’est pas évident du tout ! Bien pratiquer l’Hypnose ne permet pas de l’enseigner : c’est un métier !
Choisir sa formation en hypnose, c’est s’assurer d’avoir de vrais Enseignants, et pas des personnes qui se sont lancées à donner des cours car elles n’arrivaient pas à pratiquer en thérapie, ou car elles ont un fort besoin de reconnaissance (on ne fait pas de thérapie pour flatter son ego !)… Et les « gourous » du développement personnel sont nombreux et, forcément, ce sont les plus visibles sur les médias, Internet, etc. Les thérapeutes étant plus discrets, par nature : « Le plus grand bien ne fait pas de bruit »… Méfiez-vous donc de ce qui fait « grand bruit ».

Un hypnothérapeute, même compétent, ne peut retransmettre que ce qu’il sait, ce dont il est conscient de sa pratique et ce qu’il a retenu des cours qu’il a lui-même reçus… Vous voulez apprendre avec la personne qui a appris son métier à cet hypnothérapeute ! Cherchez la source.

Livre Hypnose Olivier Lockert

Recherchez donc des enseignants expérimentés, qui sont la référence dans leur domaine, qui ont formé tous les autres.
– Vous appréciez un conférencier en Hypnose ? Demandez-vous qui l’a formé… (et s’il sort « de nulle part » : c’est louche !)
– Vous appréciez un style d’Hypnose moderne, à l’écoute des émotions et participative pour la personne, avec des protocoles aidants pour débuter ? Demandez-vous d’où viennent ces protocoles, cherchez le premier livre qui a présenté cette manière de faire de l’Hypnose.
– Vous voulez une hypnose différente, axée sur le développement personnel, voire la spiritualité ? Cherchez quel livre a présenté cette forme d’Hypnose en premier… Quel livre a parlé de « conscience », tout au début – avant que tout le monde en parle…
– Vous voulez être sûr d’apprendre l’Hypnose Ericksonienne, la vraie et pas une version remaniée aux goûts d’un formateur auto-promu ? Cherchez quel livre a introduit et développé l’Hypnose Ericksonienne en France…

Livre Hypnose Humaniste Olivier Lockert

Vous allez retomber à chaque fois sur le même auteur : votre serviteur ! 🙂
Durant les formations IFHE, je serai votre principal enseignant. Dans les années 1990, lorsque je débutais, il n’existait aucune école d’hypnose, seulement de rares mini-formations réservées aux médecins et psychologues. Très peu de gens parlaient d’Hypnose et encore moins d’Hypnose « thérapeutique »… L’Hypnose Classique était ce qui venait naturellement à l’esprit, et l’Hypnose « Ericksonienne » était du jargon de spécialiste, inconnue du grand public…

Il va sans dire qu’il n’existait aucune forme d’hypnothérapie basée sur des « protocoles » (des techniques découpées en « points » à suivre, qui guident le déroulé de votre séance) : inconnus en Hypnose Classique et rejetés par l’Hypnose Ericksonienne – où l’on s’adapte à 100% à la personne, de là même à créer pour elle le « protocole » unique de chaque séance : ce qui est parfait, mais très difficile, voire impossible à un débutant

Pour mon usage personnel de thérapeute, j’ai donc créé mes propres protocoles, basés sur les principes et idées de la « Nouvelle Hypnose » (1980, Daniel Araoz), une pratique « mort-née », car elle n’a existé que 2 ans aux USA… Mais j’avais récupéré le livre – sans savoir que la pratique n’existait déjà plus – et j’en avais fait ma base de travail.
C’est donc cette « Nouvelle Hypnose francophone« , remaniée et augmentée, qui me servait au quotidien, lorsque je pratiquais de l’Hypnose dissociante… Et c’est cette manière de faire de l’Hypnose, plus portée sur les émotions, plus facile à apprendre car pourvue de « protocoles » aidants quand on débute, que j’ai enseignée lorsque j’ai commencé à donner des cours (1995) et qui permit à l’Hypnose de prendre son essor en France.

Après quelques années d’enseignement, j’ai condensé tout cela dans le livre « Hypnose«  qui s’est vendu depuis à plusieurs centaines de milliers d’exemplaires (eh oui !)…. Ce livre est devenu la référence pour tous les étudiants en Hypnose, et toutes les écoles qui sont apparues à la suite des 1ères formations de l’IFHE.
En 2006 est sorti le livre « Hypnose Humaniste« , sur la base de ma pratique d’origine auprès de personnes handicapées (qui ne pouvaient pas être « dissociées » davantage, puisque l’idée était de les aider à mieux vivre leur handicap)… Cette « hypnose en conscience » a montré une autre manière de faire de l’Hypnose, inédite à l’époque, et qui – elle aussi – s’est propagée et a fait de nombreux émules… Qui parlait de la Conscience en Hypnose avant les années 2000 ? 😉

L’IFHE propose une formation complète qui inclut les connaissances de base sur toutes les formes d’Hypnose (15 jours) : classique, ericksonienne, nouvelle, humaniste (rebaptîsée « symbolique » ou même « spirituelle » dans d’autres écoles)… Puis, vous pourrez vous spécialiser dans la forme d’Hypnose qui vous plait le plus (15 jours) : soit « la voie de l’Inconscient » (classique, ericksonienne, etc.), soit « la voie de la Conscience » (humaniste), jusqu’au diplôme.

3/ ATTENTION AU CONTENU !

Le grand public confond souvent « psychothérapie » et « guérisons miraculeuses » : un psy ne s’occupe que de problèmes… psychologiques ! Un psy ne s’occupe pas des maladies physiques (mais il peut aider une personne malade qui n’a pas le moral).
Le traitement de tout ce qui est d’ordre médical est strictement réservé aux professionnels de la santé (loi sur l’exercice illégal de la Médecine) : donc pas d’anesthésie, pas de traitement des allergies, de l’eczéma et autres symptômes physiques. C’est interdit ! Non pas que cela ne soit pas possible en Hypnose, car elle fonctionne très bien pour tout cela, mais ce domaine demande des connaissances médicales que seul un médecin peut avoir.
De même, un médecin ne s’intéresse pas au stress, à la dépression, au deuil, aux soucis de couple, etc. Ce n’est pas son métier : c’est celui du psy !

Trouver la meilleure formation en hypnose

Si votre formateur en Hypnose prend le risque de vous enseigner des choses qui touchent au domaine médical (sous le prétexte qu’il peut y avoir des médecins dans la salle, à qui cela profiterait), vous n’auriez absolument pas le droit de le pratiquer, ni même juste de « dire » que vous le pratiquez (sauf si vous êtes médecin, bien sûr)… Donc, au moment de choisir sa formation en hypnose : vérifiez que le programme de formation que vous envisagez est bien légal en tous point. Il ne s’agirait pas de vous mettre dans les ennuis en cas de contrôle ultérieur… Ayant suivi ce type de formation, il vous serait difficile de prouver que vous ne pratiquez pas des choses que vous avez apprises !

De même, évitez les termes à connotation médicale : aucune loi n’interdit l’utilisation des termes « thérapeute » ou « hypnothérapeute » (quoi qu’on puisse lire sur Internet).
Par contre, un psychoLOGUE, oncoLOGUE, cardioLOGUE et… hypnoLOGUE sont tous des professions règlementées (et médicales, sauf pour le psychologue). Par exemple, un « hypnologue » est un médecin spécialiste du sommeil (hypnologie)… C’est donc un titre réglementé.

Certains psys utilisent tout de même ce titre… Nous préférons éviter de prendre ce risque – d’autant qu’un « hypnologue », étymologiquement, est un « connaisseur de l’hypnose »… donc pas un « thérapeute » (celui qui soigne)… Et l’IFHE ne forme que des « thérapeutes »… donc des « hypno-thérapeutes » : des personnes qui aident leur prochain grâce à la parole et un état modifié de conscience ! C’est le titre que nous portons depuis le XIXe siècle : pourquoi en changer ?

Enfin, méfiez-vous des néologisme et du contenu indiqué en anglais (« parce que ça fait chic »), par exemple :
– La « safe place » au lieu de dire « l’endroit ressource », ou « zone calme », ou « souvenir agréable », qui est la base de toute induction de débutant. Le dire en anglais ne rend pas la technique plus performante ou extraordinaire et, bien sûr, vous apprendrez à faire cela à l’IFHE, même si on ne vous l’identifiera pas avec un terme anglais !
– Le « pré-talk » au lieu de dire « le début de la rencontre », ou « l’anamnèse » (qui est le terme exact) : les astuces à appliquer durant cette étape de la rencontre thérapeutique font bien évidemment partie de la formation IFHE.
– Faire de « l’hypnose Elmanienne », de Dave Elman, comédien et animateur radio américain connu en 1930-1940 pour ses spectacles d’hypnose – donc pas un thérapeute. Sa technique d’induction hypnotique est sympa – on l’apprend aussi à l’IFHE – mais cela reste typiquement de l’Hypnose Classique tout ce qu’il y a de plus… classique !…

D’un point de vue général, méfiez-vous du jargon. Repensez au sketch des Inconnus sur les « langages hermétiques » : si les termes vous paraissent compliqués, ce n’est pas « parce que c’est technique », c’est juste pour vous épater (et vous appâter !)… 

Les programmes de formation en Hypnose IFHE contiennent tout ce qu’il est possible d’apprendre en Hypnothérapie, même quand on ne le dit pas en anglais.
Lorsque vous serez formé, vous reconnaîtrez ce qui se cache en réalité sous tous ces termes publicitaires, car vous saurez les pratiquer.

~oOo~

  • LES DETAILS PRATIQUES

Voici maintenant 10 points pour bien choisir sa formation en Hypnose.
L’IFHE est à Paris. Ce n’est pas la ville la plus centrale de France, mais quoi que l’on fasse, il est plus rapide d’aller à Paris que dans n’importe quelle autre ville de France. Cela ne nous plait pas forcément d’être à Paris, mais c’est le plus pratique pour tout le monde.

Si vous ne pouvez pas vous déplacer, les formations à distance vous permettent de participer aux cours exactement comme si vous étiez à Paris, mais de chez vous : vous participez aux cours en direct, vous pouvez poser vos questions (et les élèves de la salle vous voient et vous entendent aussi), vous avez vos ami.es sur Zoom avec qui vous pouvez discuter et pratiquer en petites « salles » privées (sur Zoom), avec l’aide de votre formateur et de son assistant…
Bref, c’est « tout comme à Paris », mais en restant à la maison.

De plus, il est aujourd’hui bénéfique d’avoir l’expérience de la thérapie en ligne, car au moment du Covid, les « anciens » thérapeutes / hypnothérapeutes ne savaient pas se servir de Zoom (ou autre système). Ils pensaient qu’on ne pouvait pas faire de thérapie correctement à distance. Nous avons offert à l’époque plusieurs soirées gratuites en ligne pour leur expliquer comment faire. Actuellement, la plupart des psys peuvent vous recevoir sur place ou en ligne (comme les médecins)…
L’époque a changé, c’est bien de s’y adapter.

#1 La durée de la formation

Vérifiez la durée réelle, en heures sur place, sans astuce comme « 200h de formation » (et écrit en tout petit : « dont 100h de travail personnel », des listes de livres à lire, PDF, vidéos, etc.)… Vérifiez les horaires étranges : « 4 journées » (mais en fait « de 9h30 à 12h30 » seulement)… Vérifiez le rythme : certes, c’est plus facile de se former en week-end, mais on oublie tout entre deux sessions… et à la fin de la formation, on en sait à peine plus qu’au début. 
A l’IFHE, à nos début, nous avons testé les deux méthodes : 30 jours en 15 week-ends de 2 jours… ou 30 jours par blocs de 5, 6 ou 7 jours… L’expérience a montré que les étudiants retiennent mieux par « bloc » d’au moins 5 jours, et que c’est mieux de faire 7 ou 8 jours en début de formation, car on commence à se sentir bien au 5ème jour, donc ce serait dommage d’arrêter à ce moment-là. Ensuite, des blocs de 5 jours conviennent, car on sait déjà pratiquer.
Lorsque des élèves qui avaient appris par week-ends rejoignaient ceux qui avaient appris « par blocs », la différence de niveau était telle que les premiers pensaient que les second était plus avancés qu’eux (alors qu’ils en étaient au même point de la formation) ! C’était impossible de maintenir cela, donc nous avons passé toutes les formations en « blocs ».

Il est impossible de se former correctement en Hypnose en 10 jours ou moins, pour le niveau de « Praticien » (l’acquisition de l’outil)… En 15 jours, on peut avoir de bonnes bases et déjà décrocher un « certificat de formation », mais pas assez de pratique pour un diplôme… Après 30 jours, on a davantage de maîtrise, même si on débute encore à ce niveau-là, donc on mérite son diplôme de « Praticien en Hypnose » ! C’est la fin de la « formation initiale » : la découverte de l’outil. Si, ensuite, on souhaite devenir « Hypnothérapeute », donc se servir de cet outil pour aider son prochain, alors il faudra poursuivre sur un cursus professionnalisant (« Maître-Praticien » puis modules)…

C’est ce que nous avons expérimenté pendant 30 ans de formation à l’IFHE. C’est donc la formule pédagogique que nous suivons désormais. Davantage de jours serait formidable, mais difficile à gérer pour votre quotidien – et pour le coût que cela engendrerait !… C’est donc un bon équilibre.

#2 Des groupes à taille humaine

On lit un peu partout sur Internet la légende des « groupes de 90 ou 100 personnes » de l’IFHE ! 🙂 Ce serait bien ! 😀
Alors, il nous est arrivé une fois, en 2005, d’avoir un groupe de 100 personnes, un été, dans une salle vraiment belle et grande, dans un château de région parisienne. C’était une super formation et cela s’est très bien passé…
Après tout, autant que l’on soit, cela ne change rien quand on écoute le cours… Puis, on pratique toujours par petits groupes de 2 ou 3. Il faut juste avoir assez de superviseurs pour coacher tout le monde correctement.

MAIS… les groupes habituels de formation de l’IFHE font un minimum de 12 personnes (sauf groupes de supervision qui peuvent être plus petits), et d’ordinaire nous recevons entre 30 et 45 personnes, ce qui est parfait pour la diversité des rencontres et de la pratique (et éviter d’être coincé dans un trop petit groupe s’il y a des gens que l’on n’apprécie pas).  Et nous avons 1 formateur ou assistant de formation par 15 élèves (ex : 3 personnes pour un groupe de 45). Notez que certaines écoles annoncent ce même ratio, ce qui ne correspond pas à « des groupes de 15 », mais bien à « 1 formateur pour 15 personnes » (et le groupe peut être de 50 personnes !).

De même, toutes les catégories sociales ou professionnelles sont mélangées. Les psychologues et médecins travaillent avec ceux qui sont habituellement leurs patients, et cela leur fait le plus grand bien. C’est très pédagogique. Toutes les professions sont représentées, et une professeur des écoles peut travailler avec un manager d’entreprise ou une commerciale… ou quelqu’un qui se dirige vers le métier d’Hypnothérapeute, pour vivre d’un « métier passion ». Cette mixité et diversité est enrichissante pour tous !

#3 Des démonstrations

L’expérience nous a aussi appris que certaines techniques se comprennent mieux lorsqu’elles sont expliquées puis démontrées (séance devant le groupe, avec une personne volontaire)… D’autres techniques se comprennent mieux directement avec la démonstration (et le formateur explique en temps réel)… Et d’autres techniques encore sont incompréhensibles si on regarde la démonstration (car tout le langage est subliminal et la clé tient dans les mots). Donc, là, il vaut mieux prendre plus de temps pour détailler les phrases exactes à dire, et garder ce temps pour la pratique.

Les débutants en Hypnose adorent les démonstrations, et il y en a énormément à l’IFHE… Et comme notre objectif est que vous compreniez au mieux la formation, les méthodes pédagogiques changent donc avec le contenu enseigné. Rien ne se fait par hasard, tout a été bien étudié grâce à trois décennies de formation. Rassurez-vous : vous apprendrez correctement et, au final, vous saurez pratiquer l’Hypnose ! 🙂 

#4 De la pratique

C’est la clé ! Il n’y a pas de « théorie » dans nos cours, au sens de « connaissances inutiles en pratique ». Par exemple, pas de neurosciences, évidemment toujours intéressantes à connaitre, mais parfaitement inutiles en pratique (même si ça fait « chic » de parler de « neurosciences », cf. le chapitre sur le jargon, ci-dessus !).
Le cours prépare la pratique. Au début de la formation, il y a davantage de cours « techniques » (préparation à l’action) car on a plein de choses à apprendre pour se lancer
Et plus on avance dans la formation, et plus il y a de pratique… Et à partir du « Praticien 2 » (après les 15 jours du début), quand on est dans la spécialisation que l’on a choisie, c’est « pratique, pratique, pratique » – avec, bien sûr, toujours les explications avant.

Et dans les modules spécialisés, votre formateur vous fera revivre des situations réelles, vécues dans son expérience (jeux de rôle), pour apprendre très concrètement à aider des personnes stressées, anxieuses, dépressives, traumatisées, etc. Vous gagnerez ainsi de précieux mois (ou années !) d’expérience.

#5 La révision gratuite

Vous rencontrerez en formation des personnes qui revienne suivre le cours (et faire les exercices) et vous remarquerez immanquablement l’immense différence de niveau technique avec ceux qui font le cours pour la première fois.
« Il n’y a pas photo » : en suivant le cours, quoi que l’on fasse, on ne peut pas tout « digérer » du 1er coup. Les meilleurs hypnothérapeutes sont ceux que nous avons revu plusieurs fois suivre le cours… Comme une « ceinture blanche » au Judo ou au Karaté finit par devenir « ceinture noire » en refaisant inlassablement le cours. Nous ne pouvons donc que vous encourager, si vous le pouvez à refaire les journées qui vous intéressent le plus, ou même toute la formation si vous le souhaitez ou le pouvez. Cela vous fera le plus grand bien ! Et c’est gratuit, bien sûr (sur Zoom) !

Au moment de choisir sa formation en Hypnose, vérifiez que l’école propose réellement le retour gratuit : certains vous l’offrent pendant 5 ans « selon les places disponibles », mais… il n’y a jamais de place : « c’est complet cette année » 😉
A l’IFHE, le retour par Zoom vous garantit la disponibilité toute l’année : la salle n’est pas extensible, mais Zoom lui n’a pas de limite !

#6 L’accompagnement après votre installation

Lorsque vous rejoignez la « famille IFHE » ! Outre les ami.es que vous gardez, il y a les groupes de supervision en ligne de l’IFHE, gratuits et disponibles 24/24h ! Il y a les superviseurs (chaque thérapeute a, par tradition, « son » superviseur)… Et comme indiqué ci-dessus, nous serons toujours heureux de vous retrouver en formation…

L’IFHE a également proposé pendant longtemps un module « d’aide à l’installation », typé administratif, juridique, etc. avec un formateur spécialisé. Mais nous n’avions que peu de participants, car aujourd’hui il est facile d’avoir toutes les informations nécessaires sur Internet, puis auprès de votre expert-comptable pour les situations particulières. De plus, il n’existe vraiment qu’un ou deux statuts intéressants pour se lancer, donc peu d’options sur lesquelles hésiter.

#7 Et la prise en charge du coût de la formation ?

Attention aux escrocs ! Les organismes d’Etat (FONGECIF, les OPCO, CPF, Pôle Emploi, FIFPL, ANFH, etc.) ne prennent en charge que les « formations professionnelles » au sens de la loi française : des formations à un métier présent au répertoire RNCP ou RS. Or, le métier d’hypnothérapeute n’existe pas officiellement en France. Il ne peut donc pas être pris en charge par l’Etat :  décret publié dans le JO Sénat du 13/12/2018.

Légalement, il est donc interdit de faire prendre en charge une formation en Hypnose. La plupart des organismes le précisent d’ailleurs sur leur site : « pas de sophrologie, méditation, hypnose, développement personnel, etc. » Vérifiez par vous-même.

Malheureusement, beaucoup d’écoles d’hypnose utilisent des « astuces » pour présenter leurs devis de formation… Rebaptiser « Management » une formation de base en Hypnose, c’est déjà frauduleux. Mais certains proposent carrément de fausses formations (Excel, par exemple), et « en échange vous êtes invité gratuitement à la formation en Hypnose ». Là, c’est carrément de l’escroquerie à l’Etat !!
Inutile de préciser qu’en cas de contrôle, ces procédés sont très risqués ! Tant pour l’école que pour les clients (car l’Etat oblige à déclarer le nom, l’adresse, les formations suivies, etc.), et les contrôles sont fréquents depuis quelques années. D’autant qu’en pratique, 90% des dossiers sont refusés… mais la personne reste souvent auprès de l’école qui l’a « aguichée » au départ et qui gagne ainsi malgré tout un client. C’est une manoeuvre commerciale bien connue : l’hameçonnage… Quoi qu’il en soit, cela reste peu moral… L’IFHE préfère rester dans la légalité.

Notez que votre employeur peut financer votre formation, qu’il fera passer dans les charges de l’entreprise. Pour cela, il n’a besoin de rien de spécial : demandez un devis ou une convention de formation entreprise au secrétariat IFHE. De très nombreuses personnes procèdent ainsi et voient leur formation financée par leur employeur, chaque année.

#8 Qualiopi ?

Autrefois, l’Etat interdisait de se vanter d’avoir un numéro d’enregistrement en tant qu’organisme de formation (car cela incitait à utiliser l’argent de l’Etat)…
Désormais, c’est l’Etat qui propose aux organismes de formation qui vivent grâce à l’argent de l’Etat d’apposer sur leur site un joli logo « Qualiopi » 🙂 Il faut savoir que cette « certification » ne concerne absolument pas les formations, mais seulement l’organisation administrative des formations, et que ces points étaient déjà obligatoires auparavant (sauf que, désormais, ils sont vérifiés par un organisme indépendant, payé pour cela, tous les 3 ans : une nouvelle taxe, en somme).

En cliquant sur le lien ci-dessus, vous pourrez lire les 7 points concernés par Qualiopi : ils sont tous administratifs. Ainsi, nous recevons au secrétariat IFHE une personne qui se plaint de la formation qu’elle a faite ailleurs (elle vient s’inscrire à la suite, à l’IFHE). Elle se plaint : « Et pourtant, elle était certifiée Qualiopi »… Certes ! Mais cela ne dit rien de la qualité de la formation en elle-même : décrire son programme de formation sur son site, nommer les formateurs et leurs qualités, proposer un bon bulletin d’inscription, tout ça est très bien, mais la formation peut être déplorable à la suite. Qualiopi ne donne aucun indice de qualité sur les formations !

Et de toute façon, ce « badge » est réservé aux centres de formation qui utilisent l’argent public, ce qui n’est pas le cas de l’IFHE (et pourtant, nous respectons tous les points demandés par Qualiopi).

Souvenez-vous (comme expliqué tout au début de ce long article) qu’à l’IFHE, les programmes de formation ont été vérifiés et validés par un Psychologue diplômé d’Etat. C’est ça, votre « certificat de qualité » IFHE 😉

#9 Le prix

Notre stratégie à l’IFHE, pour le coût des formations autant que pour les prix des livres, est la suivante. Nous faisons la moyenne des prix en France, et nous choisissons un prix inférieur.

Autrefois, la moyenne nationale des écoles de formation en Hypnose était de 180 euros par jour. Nous étions donc à 160 euros par jour… En 2020, la moyenne des 50 écoles qui sortaient en premier sur Google (autrefois, il n’y en avait que 3 !) donnait une moyenne de 196 euros par jour… En 2023, cette moyenne est de 197,70 euros (qui plus est, pour des écoles souvent situées en Province, donc avec des charges très inférieures à la région parisienne !)…
L’IFHE propose des coûts journaliers entre 170 euros et 180 euros par jour, selon les formations… Et cela descend à 160 euros par jour si vous vous inscrivez à la formation complète de « Praticien en Hypnose » ! Le même prix qu’il y a 20 ans… Pas d’inflation à l’IFHE ! 🙂

Pour suivre les cours de l’école de référence en langue française, admettez que c’est tout de même exceptionnel !

Notez que la loi interdit de fixer un prix deux fois plus élevé pour ensuite faire des « promos à -50% » tout au long de l’année – ce que l’on peut pourtant voir dans une école très présente sur Internet…

#10 Vérifier où vous allez, avant !

Lisez les livres de vos futurs formateurs (s’ils en ont écrit). Un « consultant senior », en entreprise, a pour obligation pour préserver son statut d’avoir écrit plusieurs livres… Qu’en est-il de votre enseignant en Hypnose ? Et nous ne parlons pas de « livres » de 120 pages, petit format, écrit gros, ou auto-édité sur Amazon…
Allez écouter leurs séances d’hypnose en ligne (s’il y en a), afin d’apprécier si leur état d’esprit, leur philosophie, leur manière de parler et de penser vous plait… Car, on soigne avec l’esprit, en Hypnothérapie. C’est important !

Et puis, pourquoi ne pas participer à un « week-end Auto-hypnose » pour découvrir la pratique : c’est un peu comme d’être patient, durant deux journées. On se laisse porter, guider, on profite, on se fait du bien ! Et on pratique aussi sur soi, de manière autonome… Cela donne envie ! Et vous saurez si l’esprit de l’école vous convient 🙂 

~oOo~

Maintenant, vous savez comment choisir votre formation en hypnose.
Alors, sur place ou en ligne, faites votre choix et lancez-vous en formation en hypnose IFHE ! Ce sera sûrement l’une des meilleures décisions de votre vie.

Depuis 1995, les formations IFHE ont changé positivement la vie de milliers de personnes, pour leur qualité de vie quotidienne, leur bien-être personnel, ou parce qu’elles en ont fait leur métier.
Vous aussi, pour apprendre l’hypnose pour vous, ou pour devenir hypnothérapeute professionnel : rejoignez l’aventure IFHE !

Pour découvrir la présentation de la formation en Hypnose de l’IFHE, voyez ici : « Apprendre l’Hypnose pour soi ou pour devenir Hypnothérapeute« .

Au plaisir de faire votre connaissance 🙂

Vitesse de la lumière !

Dit comme ça, cela parait énorme, immense… peut-être même instantané ! 😀

En fait, l’univers est si grand que… tout compte fait, non, la « vitesse de la lumière » n’est pas si rapide que ça.
Par exemple, il faut 8mn aux rayons du soleil pour arriver jusqu’à vous. Pourtant, le soleil n’est pas si loin…

C’est quand on le voit, comme sur la vidéo ci-dessus, que l’on réalise que c’est vraiment long !

Notre planète est minuscule, donc la vitesse de la lumière nous parait prodigieuse. Un rayon de lumière ferait 7,5x le tour de la Terre par seconde… Et pourtant, il lui faut presque 9h pour faire le tour de l’étoile la plus grande que l’on connaisse actuellement (allez voir à 9mn20 dans la vidéo) :

Sachant que l’on est très très loin de connaître le millième de l’univers observable. Il y a peut-être beaucoup d’autres étoiles aussi grosses que celle de cette vidéo… Cela calme sur notre éventuelle importance (les humains) dans l’immensité de la vie. Notre soleil est minuscule. Notre planète est indétectable… donc, la « poussière » qui fourmille dessus, en se querellant avec ses voisins… quoi dire ?

Nous ferions mieux de prendre conscience de la chance que nous avons d’exister. Pour l’instant, nous ne connaissons aucune autre forme de vie. Bien que, statistiquement, il soit probable qu’il en existe d’autres ailleurs : pour l’instant, nous n’en avons aucune preuve. Donc, notre existence tient du miracle. C’est quelque chose qu’il faudrait admirer et respecter.

Je vous laisse avec cette vidéo qui vous montre le temps que met la lumière à aller du soleil à la planète la plus éloignée de notre système… Elle ne dure que 5h30 ! 😉

La prochaine fois, je vous montre une vidéo du voyage jusqu’à l’étoile la plus proche de nous : Proxima du Centaure. A vue d’oeil, en regardant notre galaxie, c’est juste le pixel lumineux à côté de notre pixel à nous (le soleil). Et pourtant, il faut plus de 4 ans pour y arriver à la vitesse de la lumière 🙂 (j’espère que vous aurez le temps de regarder toute la vidéo !)

En partant tout de suite en voiture (volante) et à 100km/h de moyenne (à cause des ralentissements de circulation, la traversée des petites bourgades, etc.) il ne vous faudra que 60 millions d’années pour vous y rendre. Pas prêt d’y passer les vacances, ni d’aller visiter le centre de notre galaxie – et encore moins d’aller découvrir notre plus proche voisine, la galaxie d’Andromède, qui demanderait 2,5 millions d’années de voyage à la vitesse de la lumière !

Si vous tenez absolument à y aller en voiture, même bloqué à 130km/h durant toute la route, cela vous prendra 37.500 milliards d’années – sachant que l’univers n’existe que depuis 13,7 milliards d’années… c’est plus de 2.700 fois la durée de vie de tout l’univers : pensez à prendre des sandwichs pour la route !!

🙂

Prenons soin de notre petite planète…

Bienvenue en Imagination !

« Tout ce qui peut être imaginé est réel »
Pablo Picasso

Qu’est-ce qui fait dire une chose pareille à Picasso ? Alors que tout le monde sait bien que « l’imaginaire, c’est ce qui n’existe pas ! » 😉
Serait-ce une métaphore ? Une idée incongrue d’artiste ?…

RAPPELONS LES BASES

Si vous êtes lecteur de mon blog, vous avez certainement déjà lu quelque chose à propos de la Conscience, avec une majuscule : un champ d’Information, probablement infini, qui serait à la source de toutes choses.
Je ne vais pas reprendre ici cette notion, donc prenez le temps d’aller découvrir ce qu’est la Conscience, si besoin est, à travers les différents articles de ce blog ou via le site Hypnose-Humaniste.com.

Une des caractéristiques de la Conscience est qu’elle constitue une « base de données » probablement infinie.
Notez que l’on ne peut pas affirmer qu’une chose « infinie » est vraiment « infinie » car, pour le prouver, il faudrait arriver au bout… ce qui n’est pas possible avec une chose infinie 😀
Donc, en science, lorsque quelque chose est (très certainement) infini, comme on ne peut pas le prouver concrètement, on dit que c’est « probablement » ou « vraisemblablement » infini… Mais l’idée est là : un « nombre univers » comme Pi (3,14 etc.) est « très probablement infini », au sens où, à ce jour, on n’en voit toujours pas le bout 😉

Ainsi, si la Conscience en tant que champ d’Information est infinie (ce qui a de grandes chances d’être le cas), elle répond à certaines règles dont je vous ai aussi déjà parlé sur ce blog. En particulier : un ensemble infini possède forcément tous les éléments possibles (on pourrait dire « imaginables ») de cet ensemble.

Par exemple, Pi, qui est un nombre certainement infini, possède forcément toutes les suites possibles de chiffres – sans quoi, il ne serait pas « infini »…
Qui plus est, s’il ne possède une certaine suite de chiffres qu’une seule fois, il ne serait pas non plus infini. Donc, pour être infini, un « nombre univers » comme Pi contient forcément n’importe quelle suite de chiffre, et cela un nombre infini de fois !

Comme je vous l’expliquais déjà dans cet article sur l’infini : vos nom et prénoms, plus votre date de naissance, plus tout un livre sur votre vie et même la musique préférée de vos parents ou votre première photo de classe (numérisée afin de former un ensemble de chiffres)… tout cela, et tout ce que vous voulez d’autre, est contenu dans un « nombre univers », un « champ d’informations » infini comme Pi.
Non seulement ça, qui est déjà prodigieux, mais si ce champ est vraiment infini, en plus de tout y retrouver, on retrouve chaque chose… une infinité de fois ! Donc, non seulement vous et votre vie êtes dans Pi… mais vous y êtes un nombre infini de fois !!!
Arrivez-vous à conceptualiser ça ? C’est pratiquement… inimaginable ! 😀

Comprenez donc qu’à notre niveau, tout ce que l’on pourrait imaginer est loin d’être infini… et se trouve ainsi dans ce genre de « base de données » infinie – dont Pi est un exemple – et comme on se représente la Conscience : l’infinité de toutes les informations possibles et imaginables (et donc même inimaginables) !

L’imagination, puisque tel est son nom, est un royaume magique, souvent attribué aux rêveurs… alors qu’elle est certainement la meilleure définition que l’on peut avoir d’un univers infini, où la vie est présente sous toutes ses facettes possibles.
L’imaginaire est la capacité que chacun porte en soi d’accéder à cette face cachée de la réalité, celle qui forge notre monde concret, matériel…

CECI ETANT DIT

On peut faire un parallèle entre l’imagination, qui n’a de limite que votre créativité… et la Conscience, puisque celle-ci, vous l’avez compris, contient « tous les possibles ».

Sautons le pas et affirmons qu’en réalité, lorsque vous « imaginez » quelque chose, en fait : vous vous connectez à ce grand « champ des possibles » qu’est la Conscience – puisqu’après tout, c’est cette Conscience majuscule qui vous donne matérialité et conscience, justement.
En tant que petite étincelle de Conscience, petit fragment de Réalité, quoi de plus normal que d’être capable d’explorer la chose même qui vous forme et vous donne vie ? (Relire éventuellement les articles sur la Conscience, en cas de doute sur le sujet)

Et l’avantage d’accéder à l’Imagination en Hypnose Humaniste, donc en « état de conscience augmentée » (ou « ouverture de conscience) c’est précisément d’échapper aux limites de notre Inconscient, immense à notre échelle mais en réalité tout minuscule à l’échelle de la Vie elle-même.
Qui plus est, vos blessures émotionnelles, héritées de votre histoire de vie, augmentent l’opacité (si on peut dire) et les déformations de perception dues à votre Inconscient… Être capable de « percevoir », vous-même et le monde autour de vous, débarrassé autant que possible des limites de votre esprit profond, inconscient, c’est inestimable ! Le « champ de tous les possibles », que vous l’appeliez Conscience ou Imagination, vous est alors ouvert ! 😀

Ce parallèle étant fait entre Conscience et Imagination, vous commencez certainement à mieux comprendre la citation du bon Picasso… et la portée phénoménale de votre nouvelle compréhension !
La Conscience s’exprime dans tout ce que vous connaissez, physiquement, émotionnellement, intellectuellement, etc. L’univers matériel, vous, les petits oiseaux, les planètes… Tout ce que vous faites de votre vie, vos émotions ou réactions possibles, etc. Tout cela est le fruit de la Conscience, en tant que champ originel, créateur (cf. la cosmologie proposée en Hypnose Humaniste).

En ce sens, l’imagination porte en elle toutes les réalités, elle est libre des limites du monde matériel, qui n’est qu’une des expressions de ce « grand champ des possibles », une des expressions parmi tant d’autres de la grande Réalité, celle qui porte une majuscule… Une structure vivante parmi des milliards et milliards d’autres possibilités.

« En imagination », vous explorez donc les autres expressions de la Conscience – et qui vous dit qu’elles ne sont pas aussi concrètes que la nôtre, quelque part ? Si l’Imagination, la Conscience, sont bel et bien infinies, alors oui, forcément, ces autres réalités existent vraiment, concrètement… quelque part !… sans quoi ces champs ne seraient pas vraiment « infinis », puisqu’il y manquerait des morceaux, des « possibles ».

Amusante idée, non ? 😉

EN IMAGINATION

Dans ce pays infini que l’on nomme « Imagination », plus de souci de temps ou d’espace : imaginez-vous à la pointe du Cap Horn, battu par les vents, face à l’immensité de l’océan… et vous y êtes !… La seule suggestion d’un mot, d’une image, d’une musique vous transporte dans autant de mondes différents, d’émotions… et d’apprentissages.

Voulez-vous explorer les microcosmes ? Et vous voilà minuscule, si petit qu’un atome vous parait un soleil… Vous préférez vous déployer ? Et vous voilà porté par vos ailes de lumière, à contempler le ballet des soleils et de leur famille planétaire… Envie de dépaysement ? Et vous voici maintenant assis face à un feu de bois crépitant, entouré d’amis aborigènes, caressé par la fraicheur du crépuscule au milieu d’un désert rocheux orangé, en train de déguster une cuisine simple et pourtant si savoureuse qu’elle vous parait être la meilleure de votre vie !

Et vous savez ce que l’on dit en Hypnose Humaniste, lorsqu’on explique ce « monde des Idées », comme l’avait déjà nommé Platon, il y a presque 24 siècles ? Eh bien : si l’Idée ne pré-existait pas, donc ne formait pas tout ce que vous pouvez faire, ressentir, voir, entendre, etc. alors, comment pourriez-vous, par exemple : vous mettre en colère ? Si l’idée même de la colère n’existait pas… comment vous mettriez-vous en colère ? 🙂

Souvenez-vous que « eidos » en grec (qui a donné le mot « idée » et qui signifie l’aspect, la forme d’une chose) et « morphe« , toujours en grec, qui a donné « forma » en latin, donc la forme également… ces deux termes veulent dire la même chose. Ainsi, « le monde des Formes » ou « le monde des Idées », chez Platon, c’est la même chose.
Le mot « forma » ayant donné ensuite « informatum » (en latin), qui est l’étymologie du mot « information » : donner une forme : l’information, c’est « ce qui donne leur forme aux choses ». Tout provient donc de ce « monde des Formes » ou… « monde des Idées ».

Tout ce que vous imaginez… vous pouvez l’imaginer car cela pré-existe déjà dans ce grand « champ des possibles », car si l’Idée (Forme/Information) n’existait pas… comment « auriez-vous l’idée » de penser une chose pareille ?

Ainsi, la prochaine fois que vous rêvez à d’autres présents possibles, à un futur meilleur, ou même à des mondes « imaginaires », souvenez-vous que, très vraisemblablement, ces choses existent réellement ! 🙂

-oOo-

Vous accédez à l’Imagination grâce à votre imaginaire, qui vous permet d’être et de devenir tout ce que votre esprit peut concevoir… Et qui sait à quel point ces autres réalités imaginaires imprégneront ensuite votre monde concret, quotidien ? Puisqu’il semble que tout provienne de ces idées… de l’Imagination.

CREEZ VOTRE REALITE

Puisque nous vivons, vous et moi, dans un immense bain fait de toutes ces idées, les germes de tous les possibles, qui façonnent notre esprit, notre corps et forgent notre monde… un univers d’informations, de « formes possibles », qui certainement s’exprime de toutes les manières possibles, ici et ailleurs… d’autres réalités… d’autres mondes… d’autres passés, d’autres futurs et bien d’autres présents… Alors, parcourons ensemble certaines de ces idées, à propos de la vie, de vos rêves, de l’imagination et du bonheur.

Quelques citations nourrissantes

« L’Idée est la cause qui sert de modèle aux objets
dont la constitution est inscrite de toute éternité dans la nature »
Xénocrate

Notre conscience individuelle est elle-même un « champ d’information ». En apprenant, en découvrant des choses, sur tous les domaines qui vous plaisent, vous « gagnez en informations », en connaissance… donc, vous grandissez. Vous comprenez mieux l’importance de la pédagogie chez les Humanistes, de tous temps.

Une simple citation… une idée !… peut déclencher en vous toutes sortes de processus, jusqu’à – et pourquoi pas ? – changer votre vie. En tous cas, vous permettre de vivre au mieux. Encore faut-il bien choisir les informations que l’on ingère 😉

Et comme il est difficile, ici-bas, d’avoir de « bonnes idées », de capter en conscience ce qui fera une meilleure réalité (invention géniale, idée de travail ou simple solution à un souci, etc.), alors quelques citations bien choisies peuvent débloquer ou ouvrir certaines voies auxquelles vous n’auriez peut-être pas pensé sans cela.

Comme le disait déjà Montesquieu, « vous », votre Conscience, êtes littéralement une « suite d’idées », alors l’apport de nouvelles idées vous enrichie, à un niveau vital, essentiel.

En vous nourrissant de « bonnes idées », vous serez en « bonne forme »… bien formé… bien informé… et vous accéderez vous-même à d’autres bonnes idées, car vous serez alors sur la meilleure « longueur d’onde » pour cela.

« Comme le corps s’accroît par les aliments, notre esprit s’accroît par les idées »
Johann Gottfried von Herder

« Les idées des autres sont nôtres quand nous les avons faites telles que par notre adhésion »
Alexandra David-Neel

« Les idées ne sont pas faites pour être pensées mais pour être vécues »
André Malraux

Nous piochons sans cesse dans le monde d’idées qui nous entoure et nous forme… Si bien que, parfois, ou peut-être même souvent, nos bonnes idées ne sont que les redites de choses déjà vécues d’innombrables fois par les êtres du passé…

« Les livres nous donnent l’occasion de découvrir
que nos idées si originales ne l’étaient pas tant que ça »
Abraham Lincoln

Mais, peu importe, car cela nous montre simplement que nous sommes tous connectés au même « océan », au même univers : appelez-le « monde subtil », « informationnel »… « pure conscience »… « monde créateur »… ou… Imagination !

« Supposez que nous soyons une influence, une idée, quelque chose d’intangible,
d’invulnérable, sans devant ni derrière, dérivant comme un gaz ?
Nous pourrions être une vapeur, soufflant là où nous gîtons.
Nos royaumes reposent dans l’esprit de chaque homme »
T. E. Lawrence

Et comme le disait Oliver W. Holmes :
« Un esprit qui s’est élargi pour saisir une idée nouvelle ne revient jamais à sa dimension originelle. »

« Il n’y a rien de plus puissant qu’une idée dont le temps est venu »
Victor Hugo

QUELQUES CITATIONS INSPIRANTES

Laissez-vous conduire par ces quelques citations, qui vous offrent les conseils des sages qui nous ont précédé. Etonnez-vous de la multiplicité et de l’étendue de ces hommes et femmes qui vous montrent le chemin… et choisissez parmi les idées qui suivent celle qui vous marque le plus aujourd’hui. Notez-la quelque part où vous la verrez chaque jour… et laissez-la faire son oeuvre en vous.

Pour nourrir votre imaginaire, mieux vous connecter au grand pays de l’Imagination, soigner ou changer votre vie… et montrer aux autres qu’il est possible de vivre heureux, afin qu’ils aient envie, eux aussi de prendre ce chemin :

« Un homme qui sait se rendre heureux avec une simple illusion
est infiniment plus malin que celui qui se désespère avec la réalité »
Alphonse Allais

« Il n’y a pas de plus dangereuse illusion
que la notion par laquelle les gens s’imaginent éviter l’illusion »
Fénelon

« Le vieux sage dit à l’empereur : ta pensée est limitée,
pourtant tout ce que tu es capable d’imaginer peut exister.
Il n’y a rien qui soit impossible »
Fun Chang

« L’imagination n’est pas un état ; c’est l’existence humaine toute entière »
William Blake

« Fiez-vous aux rêves car en eux est cachée la porte de l’éternité »
Khalil Gibran

« L’imagination est plus importante que le savoir »
Albert Einstein

« Le visible marque l’invisible, autant que l’invisible influence sans cesse le visible.
Il serait vain de croire à l’un sans l’autre, comme au jour et non à la nuit,
sous le prétexte que l’un éclaire mieux que l’autre ! »
Olivier Lockert

« La vérité est dans l’imaginaire »
Eugène Ionesco

« L’imagination dispose de tout ; elle fait la beauté,
la justice, et le bonheur, qui est le tout du monde »
Blaise Pascal

« Ce n’est pas la volonté qui est la faculté première de l’homme, mais l’imagination »
Emile Coué

« Il ne t’est jamais donné un rêve sans que te soit donnée la possibilité de le réaliser »
Richard Bach

« Une forte imagination produit l’événement »
Montaigne

« Il faut que la volonté imagine trop pour réaliser assez »
Gaston Bachelard

« Ils ont échoué parce qu’ils n’avaient pas commencé par le rêve »
William Shakespeare

« Chaque rêve s’accomplit, car le rêve est préparation »
Dialogues avec l’Ange

« Ce n’est pas ce que nous sommes qui nous empêche de réaliser nos rêves ;
c’est ce que nous croyons que nous ne sommes pas »
Paul-Emile Victor

« Ta pensée est une étincelle miraculeuse. Tout ce que tu peux imaginer,
tu peux l’obtenir, le créer, le rendre vrai »
Olivier Lockert

« Le bonheur est un idéal de l’imagination et non de la raison »
Emmanuel Kant

« Il est temps de vivre la vie que tu t’es imaginée »
Henry James

« Rien n’arrive qu’on n’ait pas déjà rêvé »
Carl Sandburg

« La magie n’opère que si l’on veut bien consentir à se laisser emporter par elle »
J. R. R. Tolkien

« Rêves ta vie en couleur, c’est le secret du bonheur »
Walt Disney

Soyez heureux ! 🙂