Cela fait longtemps que je voulais expliquer ma vision de l’Hypnose… en reprenant à la base, son étymologie : “Hypnos” le célèbre dieu grec, dont on connait le nom, mais pas vraiment le rôle.
Savoir qui était Hypnos, selon la mythologie grecque, permet de mieux comprendre ce qu’est l’Hypnose : un outil de soin et, possiblement, d’éveil.
Les médias montrent à profusion les “pouvoirs” des hypnotiseurs de music-hall, des artistes qui proposent de s’évader du quotidien, le temps d’un spectacle – mais, même si on peut comprendre le besoin de créer une “légende” à propos d’un quelconque “pouvoir” d’une personne sur les autres, on en perd l’essence originelle d’Hypnos.
Celui qui endort, qui place les gens dans une réalité illusoire, afin de les protéger d’une dure réalité, leur permettre de se détendre, c’est Morphos, un des (très) nombreux fils d’Hypnos. C’est Morphos qui plonge dans un sommeil, une illusion, un moment de rêve… Alors qu’Hypnos veille sur le sommeil de ceux qui dorment (encore). Rien à voir !
En Hypnose Ericksonienne, effectivement, on plonge la personne dans un beau rêve, on y fait des métaphores. La personne profite d’un bon moment et va mieux à son “réveil”. C’est bien de la Morphose ! 😉
En Hypnose Humaniste, on considère que nous ne sommes pas tant “éveillés” qu’on veut bien le croire. Donc, l’induction hypnotique consiste à “sortir” la personne de transe (alors qu’elle n’y est officiellement pas !!)… Et ça marche ! La personne entre dans un autre état de conscience… un état “augmenté de conscience”. Elle profite alors de cet état très spécial pour faire ce qu’il faut pour aller mieux, guidée par son thérapeute. Ça, c’est de l’Hypnose ! 🙂
J’espère que vous verrez l’Hypnose différemment, comme ce qu’elle est depuis des millénaires, bien avant de prendre le nom de son dieu d’origine : une pratique de soin par la parole, une manière de mieux se connaître et d’aider son prochain.