Petite compensation au syndrome mégalo-paranoïaque dont souffrent les dirigeants américains depuis plusieurs décennies, et qui les poussent à surveiller la planète entière et, pour de multiples raisons, à vouloir envahir le monde : de temps en temps, ils rendent public une partie de leurs statistiques sur “nous” (la population).
Dans cette vidéo, on apprend qu’ils surveillent depuis 1938, et de manière très détaillée, plus de 720 hommes, de leurs concitoyens, volontaires (en ce temps-là, on avait le choix) pour cette expérience. Aujourd’hui, pour cette étude au long cours, ils surveillent également leurs femmes, enfants et petits-enfants… Des milliers de personnes.
(Et je ne parle pas de Google, la NSA, etc. Là, on ne parle plus en “milliers”)
Cette étude s’appuie sur des gens de milieu aisé comme de milieu pauvre et, pour ce que nous avons l’autorisation de savoir, et qui est nonobstant très intéressant, il ressort une conclusion en forme de lapalissade :
Les bonnes relations nous rendent plus heureux
et en meilleure santé.
Si le principe de surveillance est douteux, il est aujourd’hui quasi impossible d’y échapper, avec Internet, le nouveau Windows 10 (qui est une centrale de surveillance, en quelque sorte), nos téléphones portables et maintenant les “montres connectées”, etc. La somme d’informations ramassées sur nous, même seulement à travers nos véhicules (GPS), double chaque année !!! Tout ce que vous faites est conservé et mis en “profil”. Par exemple, Facebook conserve les mots que vous avez tapés puis effacés, même si vous n’avez jamais envoyé votre message…
Alors, que peut-on tout de même apprendre de positif, avec le peu que l’on nous redonne de cette immense base de connaissance sur les êtres humains ?
- Que nos relations sont plus importantes pour notre santé physique, morale et mentale que nos revenus, notre reconnaissance sociale ou tout le travail que nous accomplissons… Il est important d’être “connectés”, d’avoir une vie sociale. Les personnes qui se sentent seules vivent moins bien. Même les douleurs physiques liées à l’âge seront moins pénibles si nous avons eu et/ou avons encore de bonnes relations avec notre entourage.
- Que ce n’est pas seulement le nombre de nos amis qui compte, ou que nous soyons ou non engagés dans une relation, mais c’est la qualité de nos relations proches qui fait la différence. On peut être seul dans un groupe et heureux en couple ou en famille. Une personne, riche ou pauvre, mais heureuse à la moitié de sa vie, sera en meilleure santé physique et intellectuelle à 80 ans (les autres seront peut-être même tout simplement déjà décédés…).
Une leçon vieille comme le monde, comme le rappelle Robert Waldinger, actuel responsable de cette étude, lors d’une conférence TED :
A voir ici, si vous souhaitez les sous-titres en français.
Une belle vie est construite avec de belles relations.
Robert Waldinger
En noir et blanc ” les barbouzes” c’était rigolo avec Lino , Francis et les autres …Maintenant tout est en couleur !
Au fait quel est le comble d’un parano : croire qu’il dise du mal de lui dans la mêlée au rugby …