Hypnose : thérapie brève ?

Dans quels cas et pour quels types de symptômes ?

Déjà, l’Hypnose est une forme de « thérapie par la parole », ce que le grand public appellerait de la « psychothérapie », donc quelque chose qui ne concerne que les soucis d’ordre psychologique. Elle peut être appliquée dans le domaine médical par des médecins qui seraient formés en hypnothérapie, mais cela ne concerne pas les hypnothérapeutes habituels.

Par ailleurs, l’Hypnose est réputée pour ses traitements « miraculeux », souvent très rapides. Certains cas trouvent même solution en une seule séance… De là à s’y méprendre et à généraliser cet impact thérapeutique, il n’y a qu’un tout petit pas, qu’il ne vous faudrait pas franchir, sous peine de tristes désillusions.

Alors, dans quels cas puis-je m’attendre à un résultat rapide et durable en Hypnothérapie ? Et dans quels autres cas devrais-je prévoir un travail sur moi plus long ?

Deux grandes familles de problèmes

Pour faire simple, il est possible de classer les soucis qui amènent les gens en thérapie en 2 grandes familles :

1- Les problèmes structurels : tout ce qui est dysfonctionnement de l’Inconscient. Phobies, anxiétés, compulsions (tabac, nourriture, ongles rongés, énurésie, etc.)… font partie des symptômes dans lesquels l’Hypnose Ericksonienne et la Nouvelle Hypnose excellent. Milton Erickson expliquait que les problèmes venaient souvent du fait que « le conscient essaie de faire ce que l’Inconscient aurait mieux fait ». Ce qui est très vrai, c’est souvent la cause de nos problèmes… mais ce n’est pas toujours le cas !

Donc, dans toutes les situations où mon Inconscient ne parvient plus à fonctionner correctement, où il est pris de court, blessé ou perdu : le thérapeute va vous aider à entrer en état d’hypnose, ce qui rendra votre Inconscient encore plus accessible que d’habitude ; ensuite, il pourra expliquer à votre Inconscient, grâce à une façon de parler très particulière, qu’il peut « changer les choses »… Rassurez-vous, le thérapeute n’ordonnera pas de voie de guérison particulière. Votre Inconscient sait très bien ce qu’il fait ! Il est parfois juste comme une petite voiture à ressort, coincée dans un coin de pièce. Il suffira de lui indiquer d’autres chemins possibles, et éventuellement les moyens d’accéder à ces chemins, pour qu’il en choisisse un qui lui convienne (le meilleur pour vous, vous pouvez faire confiance en votre instinct de survie !)… et tout reprendra son cours, presque « tout seul » – en tous cas, sans que vous ayez quoi que ce soit à faire au niveau volontaire.

L’Hypnose thérapeutique habituelle est formidable pour traiter les cas de cette première famille de problèmes : votre Inconscient est capable de vous faire vivre sainement, tout allait bien « avant », sauf que vous êtes passé trop près d’un buisson d’épine, et vous vous êtes piqué ! L’Hypnose Ericksonienne ou la Nouvelle Hypnose vont aider votre l’Inconscient à repérer l’épine et lui expliquer les moyens de retirer cette épine. Vous voilà sorti d’affaire, et généralement cela n’aura pris que trois ou quatre séances – parfois juste une.

2- Les problèmes profonds : l’Inconscient fonctionne très bien, mais il vous procure une vie de souffrance… On pourrait dire qu’il fonctionne « très bien : mal » ! Il n’a rien de cassé, pas d’épine, au sens d’épisode blessant accidentel. Non, mais c’est pire que ça : c’est toute la vie de la personne qui lui a forgé un Inconscient pathogène… Tout en elle souffre d’être ce qu’elle est… En fait, l’idéal serait qu’elle « change d’Inconscient ». C’est une façon exagérée de le dire, bien sûr, mais l’idée est là.

La thérapie va consister ici en une rééducation complète, de nombreuses prises de conscience, de tous les mécanismes qui entretiennent le système pathogène. L’Inconscient est une boule de souffrance. Il ne génère que des épines. Il ne servirait à rien de retirer ces épines au fur et à mesure où elles sortent : ce serait sans fin ! On ne peut pas passer toute sa vie en thérapie… Ce qu’il faut, c’est aider la personne à acquérir un Inconscient plus sain, une base émotionnelle stable et confortable, qui permettra une vie heureuse et en pleine santé.

TherapieIl est facile de comprendre qu’un tel « changement de vie » ne se fait pas en 2 ou 3 séances ! Ne serait-ce que parce qu’il est très difficile de changer « ce que l’on est », émotionnellement. Chaque marche gravie demandera à s’y acclimater, à s’y habituer. C’est très dur psychologiquement, très déstabilisant – au point que certaines personnes préfèrent rester dans l’ancienne souffrance, plutôt que risquer un avenir meilleur, mais inconnu. Il faut le vivre pour le comprendre. Cette thérapie de fond demandera donc du temps, parce que vous en aurez émotionnellement besoin mais, l’objectif enfin atteint, ce temps de maturation ne vous aura finalement pas paru si long, au regard du bonheur et de l’équilibre de vie que vous aurez gagné.

Le souci est qu’il est difficile de donner une liste des symptômes susceptibles d’être traités rapidement et de ceux qui nécessiteront une thérapie plus longue… Seule une bonne discussion avec votre thérapeute lui permettra de « cibler » à peu près l’origine probable de vos soucis : structurels (thérapie courte) ou de terrains (thérapie longue).

Par exemple, une dépression qui tiendrait sa cause d’un deuil non fait pourrait être réglée en 2 ou 3 séances, et déjà la personne irait mieux tout de suite après la première séance, grâce à une technique de « traitement des deuils »… Par contre, si la personne est dépressive car sa mère l’était (par exemple) et la mère de sa mère peut-être aussi, et qu’elle a appris à vivre ainsi (ou à cause de n’importe quel problème éducatif qui aura « forgé » la personne dans sa dépression), la thérapie ne consistera pas à seulement retirer une épine ou couper un lien avec le passé : il faudra que la personne prenne conscience de tout ce qu’elle fait dans la vie qui entretient son « ancienne » personnalité, afin de ne plus reproduire ces pensées et comportements, il faudra probablement qu’elle modifie nombre de ses croyances dans l’existence – c’est un peu comme refaire soi-même toute son éducation, c’est un travail immense, difficile et de longue haleine. Il faut beaucoup de courage pour entreprendre et tenir ce chemin de changement personnel. Le thérapeute est une aide et un guide, durant les mois et peut-être les années de restructuration et de maturation psychologique. Une voie difficile, mais qui mène au « paradis sur Terre » ! Une voie qui mérite d’être suivie, pour tout le bonheur qu’elle permet.

Conclusion

Il reste à préciser, au cas où il serait encore nécessaire de le faire, que la « psycho »-thérapie ne répare pas les infections virales ou les bras cassés, pas plus qu’elle ne fait de miracles auprès de personnes handicapées physiques ou mentales. Il faut rester lucide et garder les pieds sur terre. Une maman qui nous appelle pour savoir si on peut guérir son enfant autiste (« parce qu’elle l’a vu à la télé ! ») se fait d’immenses illusions, et on peut lui souhaiter de ne jamais rencontrer de pseudo-thérapeute qui aurait la maladresse d’encourager ou d’entretenir ce genre de fantasme… au risque de se heurter tôt ou tard à une désillusion très douloureuse.
A la limite, les parents d’un enfant handicapé mental (autisme, schizophrénie…) pourront se former eux-mêmes en Hypnose thérapeutique pour mieux aider leur enfant au quotidien. Ils ne le guériront évidemment pas, bien qu’il existe quelques « cas miraculeux » dans la littérature thérapeutique. Ill faut bien garder en tête qu’un miracle est… un miracle ! On ne peut le forcer ou le produire volontairement… La formation donnera donc aux parents des outils et un peu plus de force morale pour accompagner leur enfant – et c’est déjà beaucoup.
De la même manière, le thérapeute pourra être de grande aide en soutien moral pendant le traitement de graves maladies, telles que le cancer, le sida, la sclérose en plaque, etc. De plus en plus de médecins prescrivent d’ailleurs un soutien psychologique à leurs patients souffrants de maladies lourdes.

Pour toutes les autres situations, on peut compter deux formes de thérapie, et souvent deux types de thérapeutes…
# Si vous savez à coup sûr que votre cas est léger (sans cause familiale ou sociale évidente, par exemple), alors « Oui », vous pouvez espérer ce fameux « traitement en 1 séance » dont parlent les livres d’Hypnose – ou du moins résoudre votre situation en quelques semaines.
# Si par contre, vous ne savez pas ou vous avez un doute, attendez-vous à devoir vous impliquer personnellement, à vous engager dans votre thérapie comme on prend une voie de secours. Un chemin vers une vie meilleure qui ne dépend, en durée, ni de vous ni du thérapeute, mais de l’ampleur du changement nécessaire en vous.

Quelle que soit votre route, mes meilleures pensées vous accompagnent.

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19 réflexions au sujet de « Hypnose : thérapie brève ? »

  1. Bonjour,

    Est ce que l’hypnose soigne les douleurs de nevralgie pudendale en sachant que le nerf pudendal suite a un irm n’est pas coincé mais le radiologue m’a dit que l’on pouvait faire une nevralgie pudendale sans qu’il soit coincé car j’ai tout les symptomes d’une nevralgie
    nadine

    • Bonjour, je ne saurai vous dire, n’étant pas médecin. L’Hypnose peut soulager les douleurs, mais je ne saurais pas vous dire si c’est recommandé dans le cas de névralgie pudendale. Si oui (douleur inutile, que l’on peut supprimer sans risque), l’hypnose pourra vous aider. Si la douleur est un indicateur utile que votre médecin préférera conserver, alors il faut suivre son avis.

  2. bonjour

    merci de vos conseils je fais des crises d’epilepsie durant mon sommeil a peu prés une fois par mois ou tous les deux mois et cela depuis deux ans a peu prés.
    j’ai fait plein de test et au final ils ont rien trouvé de particulier et veulent me mettre sous kepra chose que je refuse pour l’instant
    je n ai jamais fait de crises en pleins jours meme avec des gros stress ou grosse fatigue
    en revanche quand je me reveille aprés une crise je m’en souviens car je fait exactement le meme réve à chaque fois…
    de plus mes crises ont lieu la plupart du temps un ou deux jours aprés une soirée arrosé et beaucoup de cigarette…
    je suis conscient qu’en faisant moins d’abus ca réduit mes crises mais j’en fait qd meme
    je voulais savoir si l’hypnose pouvais m’aider nottament pour supprimer ce réve et peut etre ne pas rentrer en crise car parfois j’arrive à sortir de ce réve et eviter une crise
    merci d’avance
    benoit

  3. Bonjour, j’ai déjà téléchargé certaines de vos séances et je vous remercie de votre générosité. J’aurais souhaité travailler avec vous si je n’habitais pas la Martinique. J’envisage l’hypnose pour traiter un problème de phobie sociale lié à un manque d’estime de soi. J’ai beaucoup de mal à parler en public, dans un tour de table, un exposé. Est-ce la bonne solution selon vous. Je vous précise que j’ai essayé le coaching et des séances de relaxation mais le mal est toujours là, même si je suis convaincue que les personnes qui m’écoutent ne représentent pas un danger.
    J’attends votre réponse avec impatience et espoir.
    Merci
    Gaëlle

    • Bonjour Gaëlle, merci de votre message.

      En ce qui concerne votre souci, on connait beaucoup de cas traités avec succès en hypnose. Maintenant, chaque être est différent, donc je ne peux pas vous dire ce qu’il en serait avec vous… Pour le savoir, il faut tenter l’expérience : en vous souhaitant plein succès ! 😉

  4. Bonjour

    j’ai lu un livre intitulé « La solution intérieure » et au fil de mes lectures j’étais confortée sur mon interprétation face aux problèmes de santé de mon mari: il a une hernie hiatale, il tousse le matin et le soir , puis il est souvent malade (bronchite chronique pr les spécialistes), intestin en vrac de façon permanente ….. j’ai l’impression que ce s problèmes chroniques sont l’expression de son vécu familial lourd et douloureux. Je souhaiterais qu’il fasse des séances d’hypnose, croyez vous que cela puisse résoudre ces soucis de santé??

    • Bonjour Mylène,

      Alors, l’Hypnose est la grand-mère de toutes les formes de « psychothérapie », puisque ce mot a été inventé en 1891 par le professeur de Médecine Hippolyte Bernheim pour désigner « le soin par la suggestion hypnotique ».

      L’Hypnose est donc une « psychothérapie » très efficace, profonde et durable.
      Maintenant, ce n’est pas une « médecine », au sens de « quelque chose qui est conçu pour soigner le corps » (mécaniquement, pourrait-on dire : chimie, médicaments, chirurgie, etc.).

      Il faut donc distinguer ce que l’on peut faire en « psychothérapie » : soigner les choses qui viennent de l’esprit ou qui sont provoquées par l’esprit (même si cela devient « somatique », donc si cela touche le corps – mais que cela vient de soucis psychologiques) – et ce que l’on peut faire en « médecine » : soigner le corps, mécaniquement, quand quelque chose est cassé ou infecté ou autre…

      N’étant pas médecin, je ne peux pas vous dire si votre mari souffre de quelque chose de « mécanique / médical » ou de « psychologique »… Le souci est que les médecins n’étant absolument pas formés en psychothérapie (et les psychologues non plus, malheureusement !) ils ne sont pas plus à même de vous apporter une réponse. Par principe, chacun estimera que le souci est de sa spécialité (les médecins prônent le « tout mécanique » comme beaucoup de psys vont prôner le « tout psychologique »).

      La voie du milieu est peut-être de consulter d’abord la médecine, puisque le problème touche le corps. Il doit exister des médecins qui connaissent les mécanismes de somatisation (quand l’esprit rend le corps malade)… Attention, cela n’a rien à voir avec la « somatothérapie » qui est une forme de thérapie qui n’a rien de médical, si je ne m’abuse…
      Ensuite, si la médecine ne donne rien, alors de toute façon il n’y a aucune autre solution que l’esprit – et là, vous pouvez passer à l’Hypnose, en bonne conscience, sûre d’après bien vérifié que tout est ok au niveau physique (le symptôme mis à part, bien sûr, s’il s’agit d’une somatisation).

      Voilà. Ce n’est jamais évident, mais il vaut mieux être prudent…
      Bon courage pour la suite.

  5. Il me semble que cette mise au point est essentielle. Merci d’avoir éclairé le public non averti.
    Une question concernant la thérapie longue en Hypnose : En quoi se distingue-t-elle des autres psycho-thérapies ?
    Bel automne.

    • Merci Annie 🙂
      Alors, en 1891, le professeur Bernheim, un des fameux pionniers (français) de l’hypnose thérapeutique, a créé le mot « psychothérapie » pour désigner « le soin par la suggestion hypnotique » (et l’hypnose en général) – afin de distinguer le soin par l’esprit des thérapies par magnétisme, à la mode depuis Mesmer en 1750 (« magnétothérapie »).

      Ainsi, historiquement, l’hypnose est devenue la première « psychothérapie », puisque c’est pour elle que fut créé le mot « psychothérapie ». Par exemple, bien que Freud, élève de Bernheim (puis Charcot, à la Salpêtrière), abandonna l’hypnose pour se consacrer à son « bébé », la psychanalyse : toute sa vie il envoya des patients chez des collègues hypnothérapeutes, afin de débloquer les noeuds qui entravaient leur analyse (nous en avons des traces, sa vie durant, par des lettres manuscrites).

      De fait, nombre de psychothérapeutes se sont servis, et se servent encore de l’hypnose pour leur travail de « thérapie longue ». Ce ne sont que le but et les techniques qui changent, par rapport à la « thérapie brève ». Après tout, l’hypnose permet d’accéder directement à l’Inconscient, sans entraves ou résistances de la part du mental. N’est-ce pas le Graal pour un thérapeute ? 😉

  6. Bonjour Olivier,

    Comme nous sommes tous liés les uns aux autres,il est possible d’aider une personne autiste ou souffrant de troubles mentaux en passant par les parents de cette personne.Ce sont elles qui peuvent en acceptant de vivre une hypnotherapie,s’aider et donc aider leur enfant vu qu’il est leur création.Il y a un lien spécial de créateur à création,en agissant sur l’un,on agit sur l’autre.Et cela va dans les deux sens.
    Il me semble aussi que l’enfant « matériel » est le miroir de l’enfant intérieur de ces deux parents.Mais là je n’en suis pas encore sûre totalement.
    Cordialement

    • Bonjour Yolande,
      Je suis 100% d’accord avec vous. Je reçois régulièrement des personnes autistes, petites ou grandes, et souvent avec leurs parents. Et, la plupart du temps, elles vont très bien et il s’agit plutôt d’aider les parents – ce qui résonne en retour positivement sur la personne autiste ! (en fait, le même mécanisme est à l’oeuvre en permanence, chez tout le monde, mais les personnes autistes y sont plus sensibles et les effets plus immédiatement visibles)

    • Bonjour Jeannel,
      Alors, de mon expérience : oui, l’hypnose peut aider à diminuer (voire faire cesser) les crises d’épilepsie – non pas forcément « directement », car on ne « soigne » pas l’épilepsie, mais la personne change, stresse moins, vit mieux, etc. et les crises s’espacent… jusqu’à, bien souvent, ne plus réapparaître qu’exceptionnellement, lors de périodes difficiles.

      • bonjour,
        est ce que l’hypnose ericksonienne est compatible
        avec les personnes souffrant d’épilepsie et qui souhaitent se libérer du tabac, j’ai lu que le fait de souffrir de cette maladie pouvait être contre indiquée, y a t’il un risque et est ce possible de faire une séance quand l’hypnose travaille sur le conscient inconscient, pouvez vous me donner votre avis, d’avance merci

        • Bonjour, alors il n’y a pas de souci avec l’épilepsie. Il faut simplement que le thérapeute fasse attention à ne pas trop stresser la personne, entrer dans des émotions négatives – mais pour un arrêt du tabac, il n’y a aucun raison de le faire. Donc, tout va bien ! 😉
          La seule contre-indication, puisque l’hypnose fonctionne par dissociation psychologique, ce serait les troubles psychotiques (dissociatifs). L’induction hypnotique empirerait la fragilité de la personne… En pratique libéral, c’est formellement déconseillé. Il faut réserver ce type de pratique à des professionnels de la psychiatrie, en institut spécialisé. Mais, heureusement, cela reste très rare comme souci. Rien à voir avec l’épilepsie !
          Enfin, si vous craignez malgré tout, il y a aussi l’Hypnose Humaniste, qui a l’avantage de fonctionner sans dissociation, donc sans aucun risque. Voilà 🙂

    • Bonjour Birambeau,
      Alors, pour être précis, l’hypnose ne « guérit » rien : après tout, ce n’est qu’un accompagnement par la parole. On ne « fait » rien à la personne, mais elle apprend et comprend, souvent inconsciemment (c’est-à-dire à un niveau plus profond que ce qu’elle pourrait expliquer) et « quelque chose » change en elle, ce qui fait cesser les réactions parasites involontaires que sont les symptômes.
      En fait, comme le disait Pasteur à la fin de sa vie : « Le microbe n’est rien, le terrain est tout ». C’est la même chose pour nous, en thérapie : lorsque la personne va mieux (le terrain), les mauvaises herbes qui se développaient (et étouffaient la personne) s’en vont d’elles-mêmes… C’est ce qui se passe avec les « rémissions spontanées » que l’on observe chez les gens atteint de SEP, lorsqu’ils « guérissent ». C’est en eux que cela se passe 🙂

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