Auriez-vous peur que les symptômes réapparaissent sous une autre forme ?
Vous pensez alors à la “substitution de symptôme“. Il s’agit d’un terme psychologique qui présume que lorsqu’une causse psychologique profonde n’a pas été prise en compte, sa résurgence “en surface” (le “symptôme”, toujours psychologique, donc) pourrait persister mais sous une autre forme.
C’est quelque chose qui pourrait donc bien arriver si on ne tient pas compte de la cause profonde psychologique durant la thérapie (ce qui n’est pas le cas dans les protocoles thérapeutiques en Hypnose), car l’expression du symptôme (psychologique) premier aura été simplement “étouffé” ou “chassé” sans que l’on prenne garde à en traiter l’origine : la cause (psychologique).
Nota : le terme “symptôme” pourrait être mal compris (plus ou moins volontairement) par “certaines personnes” qui pourraient estimer que l’on parle de symptômes physiques (médicaux), ce qui n’est nullement le cas en psychothérapie, bien sûr. D’où la répétition volontaire du terme “psychologique”, ci-dessus, afin de bien confirmer le domaine d’intervention de l’hypnothérapie 😉
Si un trouble psychologique survient, ce n’est pas pour rien : une partie de vous a quelque chose à dire. Il y a “quelque chose” qui coince, qui ne va pas correctement… Si vous l’empêchez de s’exprimer, en traitant l’effet et non la cause, le symptôme (psychologique) et non ce qui crée le symptôme, alors il est logique que le corps et l’esprit trouvent une meilleure manière de vous faire passer le message ! Même si cela doit vous faire très très mal, car c’est une question de survie pour votre esprit profond.
~oOo~
En Hypnose thérapeutique, l’hypnothérapeute est formé à travailler sur la cause profonde, soit en accédant à l’Inconscient (formes d’hypnose dissociantes, comme l’Hypnose classique ou éricksonienne), soit en aidant la personne à prendre conscience de ce qui coince en elle (forme d’hypnose associante : Hypnose Humaniste). Donc, rassurez-vous, tout est prévu pour que la “substitution de symptôme” n’arrive jamais.
Enfin, la question de la “substitution de symptôme” se pose surtout pour les formes dissociantes d’hypnose, plus mécaniques (“réparer ce qui est cassé”), voire en Hypnose médicale (suggestions directes sur le corps, sans tenir compte de la psyché de la personne, de ses émotions, etc.). La Nouvelle Hypnose (dissociante) et l’Hypnose Humaniste (associante) sont plus modernes et ont un aspect psychologique qui permet à la personne d’évoluer en plus de “guérir”. Cela rend caduque le souci mécanique de la “cause profonde”, puisque toute la personne évolue en profondeur durant la thérapie.
Conclusion : si la séance est correctement conduite, en suivant les protocoles modernes d’hypnothérapie, il n’y aura jamais de substitution de symptôme. De nombreux chercheurs l’ont prouvé : Wolberg en 1964, Hartland en 1975, Kroger en 1977, Araoz en 1982…
Bonjour, vous proposiez de faire des suggestions de sujet pour de nouvelles séances d’hypnose.
Je suggère de faire quelque chose contre les acouphènes, qui touchent un nombre de plus en plus important de personnes.
J’en profite pour vous remercier du travail que vous faites, et j’ai hâte d’écouter les séances longues 😉
Merci, je note l’idée ! 🙂