Vous aimeriez apprendre l’Hypnose pour vous ou pour devenir Hypnothérapeute ? Mais, comment choisir sa formation en Hypnose ?
Je vais vous donner quelques éléments de réflexion, et les points essentiels à vérifier.
Retrouvez cet article “Bien choisir sa formation en Hypnose“, en version légèrement plus courte, directement sur le site de l’IFHE.
- QU’EST-CE QUE L’HYPNOSE ?
Parce qu’il faudrait déjà savoir de quoi on parle… Les êtres humains ont toujours cherché à soulager leurs douleurs morales en s’entraidant par la parole : “Rassure-toi, ça va aller, je suis là, calme-toi…” Ce qui s’est perfectionné au fil des siècles, pour en arriver aux premières formes d’aides psychologiques par la parole, durant la Grèce Antique (Antiphon d’Athènes, 450 av. J-C).
Malheureusement, c’était encore trop tôt dans l’Histoire humaine, et il fallut attendre le début des années 1800 pour que la thérapie par la parole sorte des superstitions, soit étudiée de manière plus scientifique et devienne… l’Hypnose ! Car la première forme scientifique d’accompagnement thérapeutique par la parole, c’était en utilisant (comme du temps de la Grèce Antique et du dieu Hypnos) un état modifié de conscience. C’est ainsi qu’arrivée en France, le “soin par la suggestion hypnotique” fut baptisé par le Prof. Bernheim : “Psychothérapie” (1891).
Voilà pourquoi on dit que l’Hypnose est la grand-mère de toutes les formes de psychothérapie (soin par la parole des problèmes psychologiques) : parce que c’est vrai, elles en dérivent quasiment toutes.
L’Hypnose, c’est donc littéralement “de la psychothérapie”, car ce mot a été inventé pour elle. On est loin des spectacles de Messmer, aujourd’hui. La thérapie n’a rien de spectaculaire : c’est une personne qui va mal, qui va en voir une autre qui possède les connaissances et les techniques psychologiques pour l’aider à retrouver le bien-être.
Oui, il y a un état modifié en Hypnose, puisque c’en est la base de travail – et il en est ainsi depuis la nuit des temps. On ne peut pas changer consciemment (volontairement / en le faisant exprès) un problème qui échappe à notre contrôle, donc à nos actions conscientes.. Il faut bien en passer par notre être profond, sensible (l’Inconscient), qui est celui qui est blessé, qui génère nos émotions… et que l’on doit donc soigner – au sens “d’apporter un soin” : lui faire du bien et l’aider à retrouver son équilibre.
Lorsque votre être intérieur va mieux, vous allez mieux aussi. C’est cela l’Hypnose : de la thérapie, un chemin de mieux-être et d’épanouissement.
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3 critères essentiels pour bien choisir sa formation en Hypnose :
1/ CHOISIR UNE ECOLE SERIEUSE
Bien choisir sa formation en hypnose, c’est choisir une école sérieuse et réputée, où l’on apprend en s’amusant, mais avec rigueur et respect. La thérapie, c’est un domaine intime. Ce n’est pas du show.
Les “vidéos spectacle” que l’on peut voir sur Internet sont un signe pour vous d’éviter ce genre d’école : on ne fait pas “tomber” un patient (comme au spectacle), on le fait pas s’endormir debout en le basculant contre nous (un hypnothérapeute ne prend pas son patient dans ses bras !!), on ne touche pas la personne dans des zones intimes (arrière de la tête, ventre, etc.), on ne l’allonge pas, on ne lui fait pas de “passes énergétiques” (cela n’existe pas en Hypnose), etc. Tout cela doit vous inciter à fuir.
En thérapie, on reçoit une personne qui va mal dans ses émotions, il faut être là pour elle, la comprendre et savoir quoi faire pour l’aider. Ce n’est absolument pas l’endroit pour s’exhiber, faire des vidéos, montrer que l’on est “fort” en faisant des “inductions de spectacle” ou “rapides”. C’est tout à fait hors contexte, et si vous avez déjà aidé quelqu’un en pleurs, vous le savez bien : aucun patient ne sera jamais d’humeur à “jouer” lorsqu’il va mal. Ce qui se comprend bien !
Faire le beau sur Internet en mettant d’innocents volontaires en transe avec des manières de music-hall, cela n’a pas tout simplement pas sa place en thérapie. C’est inutilisable, en pratique, et ce serait irrespectueux pour les personnes en demande d’aide.
Conclusion : ne vous laissez pas attraper par les vidéos sur Internet de “transe profonde”, d’induction rapide. Ces choses n’aident en rien la personne, et ça ne vous renseigne pas sur le savoir, les techniques et les protocoles psychothérapeutiques qu’il faut connaître pour aider son prochain.
En formation, vous apprendrez à amener la personne en transe profonde, si c’est nécessaire et adapté ! Quelle que soit l’induction utilisée, la personne sera en état d’hypnose. Et après ?… La seule chose à savoir, c’est : que faire ensuite pour l’aider ? C’est la partie thérapeutique – celle que l’on ne voit nulle par sur Internet. Pourtant, c’est surtout cela que vous devrez apprendre pour aider les personnes que la vie vous amènera.
A l’IFHE, les programmes de formation ont été vérifiés et validés par un Psychologue diplômé d’Etat, spécialisé en “Psychologie de la Santé”. Comme dans les écoles réservées aux médecins et psychologues, mais l’IFHE est ouverte à tous. Et ça, c’est un gage de sérieux.
Autre chose, pour choisir sa formation en hypnose : un hypnothérapeute compétent n’a besoin d’aucune autre “technique complémentaire”, à aucun moment : où avez-vous vu qu’Erickson avait besoin de faire de l’énergétique, de l’EMDR, de l’EFT, etc. ? Chacun utilise les techniques qu’il souhaite, bien sûr, mais pour vous former en Hypnose, assurez-vous que vos enseignants n’aient pas besoin de “béquilles” et sachent utiliser l’Hypnose et rien que l’Hypnose. C’est une technique très riche, très efficace et vous pourrez passer votre vie à la pratiquer sans en trouver les limites.
Evidemment, quelqu’un qui ne saurait pas pratiquer correctement l’Hypnose irait chercher des approches plus simples (et tant pis si ça n’a qu’un effet placebo !)… Par éthique et respect de vous-même et des personnes en demande d’aide : soyez compétent ! Instruisez-vous, apprenez, entraînez-vous. Restez centré sur ce que vous voulez savoir faire :
“L’excellence est le fruit d’un engagement passionné dans une seule et unique perspective.
Afin d’exceller vraiment en toute chose, il faut rester identifié à sa propre perspective et s’y tenir.
C’est là une façon importante d’apprendre et de progresser.”
Robert Dilts
Si vous devez un jour devenir Hypnothérapeute, si le domaine vous plait à ce point – et c’est vrai que c’est un beau métier, qui permet de bien vivre en aidant son prochain – alors c’est très important de bien choisir votre formation en Hypnose et d’être dans la bonne école.
On peut se laisser aguicher par un tarif ou un avantage (la promesse d’une prise en charge du coût de la formation par l’Etat, par exemple). Et quand le dossier ne passe pas (car 90% des dossiers sont refusés) par routine, on continue avec la même école… Cela s’appelle de “l’hameçonnage”, en commerce. On retrouve ça dans quasi toutes les écoles d’Hypnose actuellement…
La formation faite, si on n’a pas le niveau dont on rêvait au début, si on ne se sent pas à l’aise pour bien débuter, tout cet argent est perdu.
A l’IFHE, à chaque groupe de débutants, nous rencontrons 2-3 personnes qui nous disent “avoir mis beaucoup d’argent dans une école très connue, très médiatisée, et ne pas avoir appris en 1 an autant qu’on en a vu à la première semaine de cours à l’IFHE” (véridique !)… A force d’entendre ça, cela fait de la peine pour ces personnes, qui ont dépensée au final bien trop, alors qu’elles auraient pu faire le bon choix directement.
C’est vrai qu’au début, “on ne sait pas si ça va nous plaire”, donc peu importe l’école, se dit-on… Et on peut se laisser attraper par les apparences, l’image. Il faut regarder l’histoire de l’école, son apport à l’Hypnose… Bref, les points indiqués dans la suite de cet article.
L’Institut Français d’Hypnose Humaniste et Ericksonienne (IFHE) existe depuis 1995. C’est la 1ère école ouverte à tous qui a existé en France, qui a lancé l’Hypnose telle qu’on la retrouve aujourd’hui partout.
L’IFHE est uniquement spécialisé dans la formation d’Hypnothérapeutes professionnels. Nous ne nous dispersons pas, nous ne faisons pas d’hypnose de loisir, même si, bien sûr, chacun vient aussi en formation pour travailler sur soi et s’enrichir personnellement – et c’est ce qui vous permet de recevoir la meilleure des formations possibles.
2/ AVOIR DE BONS FORMATEURS
Vous parlez le français ? Oui ? Avez-vous déjà essayé d’enseigner le français ? Même à des enfants français, ce n’est pas facile, donc auprès de personnes qui ne sont pas nées en France, ce n’est pas évident du tout ! Bien pratiquer l’Hypnose ne permet pas de l’enseigner : c’est un métier !
Choisir sa formation en hypnose, c’est s’assurer d’avoir de vrais Enseignants, et pas des personnes qui se sont lancées à donner des cours car elles n’arrivaient pas à pratiquer en thérapie, ou car elles ont un fort besoin de reconnaissance (on ne fait pas de thérapie pour flatter son ego !)… Et les “gourous” du développement personnel sont nombreux et, forcément, ce sont les plus visibles sur les médias, Internet, etc. Les thérapeutes étant plus discrets, par nature : “Le plus grand bien ne fait pas de bruit”… Méfiez-vous donc de ce qui fait “grand bruit”.
Un hypnothérapeute, même compétent, ne peut retransmettre que ce qu’il sait, ce dont il est conscient de sa pratique et ce qu’il a retenu des cours qu’il a lui-même reçus… Vous voulez apprendre avec la personne qui a appris son métier à cet hypnothérapeute ! Cherchez la source.
Recherchez donc des enseignants expérimentés, qui sont la référence dans leur domaine, qui ont formé tous les autres.
– Vous appréciez un conférencier en Hypnose ? Demandez-vous qui l’a formé… (et s’il sort “de nulle part” : c’est louche !)
– Vous appréciez un style d’Hypnose moderne, à l’écoute des émotions et participative pour la personne, avec des protocoles aidants pour débuter ? Demandez-vous d’où viennent ces protocoles, cherchez le premier livre qui a présenté cette manière de faire de l’Hypnose.
– Vous voulez une hypnose différente, axée sur le développement personnel, voire la spiritualité ? Cherchez quel livre a présenté cette forme d’Hypnose en premier… Quel livre a parlé de “conscience”, tout au début – avant que tout le monde en parle…
– Vous voulez être sûr d’apprendre l’Hypnose Ericksonienne, la vraie et pas une version remaniée aux goûts d’un formateur auto-promu ? Cherchez quel livre a introduit et développé l’Hypnose Ericksonienne en France…
Vous allez retomber à chaque fois sur le même auteur : votre serviteur ! 🙂
Durant les formations IFHE, je serai votre principal enseignant. Dans les années 1990, lorsque je débutais, il n’existait aucune école d’hypnose, seulement de rares mini-formations réservées aux médecins et psychologues. Très peu de gens parlaient d’Hypnose et encore moins d’Hypnose “thérapeutique”… L’Hypnose Classique était ce qui venait naturellement à l’esprit, et l’Hypnose “Ericksonienne” était du jargon de spécialiste, inconnue du grand public…
Il va sans dire qu’il n’existait aucune forme d’hypnothérapie basée sur des “protocoles” (des techniques découpées en “points” à suivre, qui guident le déroulé de votre séance) : inconnus en Hypnose Classique et rejetés par l’Hypnose Ericksonienne – où l’on s’adapte à 100% à la personne, de là même à créer pour elle le “protocole” unique de chaque séance : ce qui est parfait, mais très difficile, voire impossible à un débutant…
Pour mon usage personnel de thérapeute, j’ai donc créé mes propres protocoles, basés sur les principes et idées de la “Nouvelle Hypnose” (1980, Daniel Araoz), une pratique “mort-née”, car elle n’a existé que 2 ans aux USA… Mais j’avais récupéré le livre – sans savoir que la pratique n’existait déjà plus – et j’en avais fait ma base de travail.
C’est donc cette “Nouvelle Hypnose francophone“, remaniée et augmentée, qui me servait au quotidien, lorsque je pratiquais de l’Hypnose dissociante… Et c’est cette manière de faire de l’Hypnose, plus portée sur les émotions, plus facile à apprendre car pourvue de “protocoles” aidants quand on débute, que j’ai enseignée lorsque j’ai commencé à donner des cours (1995) et qui permit à l’Hypnose de prendre son essor en France.
Après quelques années d’enseignement, j’ai condensé tout cela dans le livre “Hypnose“ qui s’est vendu depuis à plusieurs centaines de milliers d’exemplaires (eh oui !)…. Ce livre est devenu la référence pour tous les étudiants en Hypnose, et toutes les écoles qui sont apparues à la suite des 1ères formations de l’IFHE.
En 2006 est sorti le livre “Hypnose Humaniste“, sur la base de ma pratique d’origine auprès de personnes handicapées (qui ne pouvaient pas être “dissociées” davantage, puisque l’idée était de les aider à mieux vivre leur handicap)… Cette “hypnose en conscience” a montré une autre manière de faire de l’Hypnose, inédite à l’époque, et qui – elle aussi – s’est propagée et a fait de nombreux émules… Qui parlait de la Conscience en Hypnose avant les années 2000 ? 😉
L’IFHE propose une formation complète qui inclut les connaissances de base sur toutes les formes d’Hypnose (15 jours) : classique, ericksonienne, nouvelle, humaniste (rebaptîsée “symbolique” ou même “spirituelle” dans d’autres écoles)… Puis, vous pourrez vous spécialiser dans la forme d’Hypnose qui vous plait le plus (15 jours) : soit “la voie de l’Inconscient” (classique, ericksonienne, etc.), soit “la voie de la Conscience” (humaniste), jusqu’au diplôme.
3/ ATTENTION AU CONTENU !
Le grand public confond souvent “psychothérapie” et “guérisons miraculeuses” : un psy ne s’occupe que de problèmes… psychologiques ! Un psy ne s’occupe pas des maladies physiques (mais il peut aider une personne malade qui n’a pas le moral).
Le traitement de tout ce qui est d’ordre médical est strictement réservé aux professionnels de la santé (loi sur l’exercice illégal de la Médecine) : donc pas d’anesthésie, pas de traitement des allergies, de l’eczéma et autres symptômes physiques. C’est interdit ! Non pas que cela ne soit pas possible en Hypnose, car elle fonctionne très bien pour tout cela, mais ce domaine demande des connaissances médicales que seul un médecin peut avoir.
De même, un médecin ne s’intéresse pas au stress, à la dépression, au deuil, aux soucis de couple, etc. Ce n’est pas son métier : c’est celui du psy !
Si votre formateur en Hypnose prend le risque de vous enseigner des choses qui touchent au domaine médical (sous le prétexte qu’il peut y avoir des médecins dans la salle, à qui cela profiterait), vous n’auriez absolument pas le droit de le pratiquer, ni même juste de “dire” que vous le pratiquez (sauf si vous êtes médecin, bien sûr)… Donc, au moment de choisir sa formation en hypnose : vérifiez que le programme de formation que vous envisagez est bien légal en tous point. Il ne s’agirait pas de vous mettre dans les ennuis en cas de contrôle ultérieur… Ayant suivi ce type de formation, il vous serait difficile de prouver que vous ne pratiquez pas des choses que vous avez apprises !
De même, évitez les termes à connotation médicale : aucune loi n’interdit l’utilisation des termes “thérapeute” ou “hypnothérapeute” (quoi qu’on puisse lire sur Internet).
Par contre, un psychoLOGUE, oncoLOGUE, cardioLOGUE et… hypnoLOGUE sont tous des professions règlementées (et médicales, sauf pour le psychologue). Par exemple, un “hypnologue” est un médecin spécialiste du sommeil (hypnologie)… C’est donc un titre réglementé.
Certains psys utilisent tout de même ce titre… Nous préférons éviter de prendre ce risque – d’autant qu’un “hypnologue”, étymologiquement, est un “connaisseur de l’hypnose”… donc pas un “thérapeute” (celui qui soigne)… Et l’IFHE ne forme que des “thérapeutes”… donc des “hypno-thérapeutes” : des personnes qui aident leur prochain grâce à la parole et un état modifié de conscience ! C’est le titre que nous portons depuis le XIXe siècle : pourquoi en changer ?
Enfin, méfiez-vous des néologisme et du contenu indiqué en anglais (“parce que ça fait chic”), par exemple :
– La “safe place” au lieu de dire “l’endroit ressource”, ou “zone calme”, ou “souvenir agréable”, qui est la base de toute induction de débutant. Le dire en anglais ne rend pas la technique plus performante ou extraordinaire et, bien sûr, vous apprendrez à faire cela à l’IFHE, même si on ne vous l’identifiera pas avec un terme anglais !
– Le “pré-talk” au lieu de dire “le début de la rencontre”, ou “l’anamnèse” (qui est le terme exact) : les astuces à appliquer durant cette étape de la rencontre thérapeutique font bien évidemment partie de la formation IFHE.
– Faire de “l’hypnose Elmanienne”, de Dave Elman, comédien et animateur radio américain connu en 1930-1940 pour ses spectacles d’hypnose – donc pas un thérapeute. Sa technique d’induction hypnotique est sympa – on l’apprend aussi à l’IFHE – mais cela reste typiquement de l’Hypnose Classique tout ce qu’il y a de plus… classique !…
D’un point de vue général, méfiez-vous du jargon. Repensez au sketch des Inconnus sur les “langages hermétiques” : si les termes vous paraissent compliqués, ce n’est pas “parce que c’est technique”, c’est juste pour vous épater (et vous appâter !)…
Les programmes de formation en Hypnose IFHE contiennent tout ce qu’il est possible d’apprendre en Hypnothérapie, même quand on ne le dit pas en anglais.
Lorsque vous serez formé, vous reconnaîtrez ce qui se cache en réalité sous tous ces termes publicitaires, car vous saurez les pratiquer.
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- LES DETAILS PRATIQUES
Voici maintenant 10 points pour bien choisir sa formation en Hypnose.
L’IFHE est à Paris. Ce n’est pas la ville la plus centrale de France, mais quoi que l’on fasse, il est plus rapide d’aller à Paris que dans n’importe quelle autre ville de France. Cela ne nous plait pas forcément d’être à Paris, mais c’est le plus pratique pour tout le monde.
Si vous ne pouvez pas vous déplacer, les formations à distance vous permettent de participer aux cours exactement comme si vous étiez à Paris, mais de chez vous : vous participez aux cours en direct, vous pouvez poser vos questions (et les élèves de la salle vous voient et vous entendent aussi), vous avez vos ami.es sur Zoom avec qui vous pouvez discuter et pratiquer en petites “salles” privées (sur Zoom), avec l’aide de votre formateur et de son assistant…
Bref, c’est “tout comme à Paris”, mais en restant à la maison.
De plus, il est aujourd’hui bénéfique d’avoir l’expérience de la thérapie en ligne, car au moment du Covid, les “anciens” thérapeutes / hypnothérapeutes ne savaient pas se servir de Zoom (ou autre système). Ils pensaient qu’on ne pouvait pas faire de thérapie correctement à distance. Nous avons offert à l’époque plusieurs soirées gratuites en ligne pour leur expliquer comment faire. Actuellement, la plupart des psys peuvent vous recevoir sur place ou en ligne (comme les médecins)…
L’époque a changé, c’est bien de s’y adapter.
#1 La durée de la formation
Vérifiez la durée réelle, en heures sur place, sans astuce comme “200h de formation” (et écrit en tout petit : “dont 100h de travail personnel”, des listes de livres à lire, PDF, vidéos, etc.)… Vérifiez les horaires étranges : “4 journées” (mais en fait “de 9h30 à 12h30” seulement)… Vérifiez le rythme : certes, c’est plus facile de se former en week-end, mais on oublie tout entre deux sessions… et à la fin de la formation, on en sait à peine plus qu’au début.
A l’IFHE, à nos début, nous avons testé les deux méthodes : 30 jours en 15 week-ends de 2 jours… ou 30 jours par blocs de 5, 6 ou 7 jours… L’expérience a montré que les étudiants retiennent mieux par “bloc” d’au moins 5 jours, et que c’est mieux de faire 7 ou 8 jours en début de formation, car on commence à se sentir bien au 5ème jour, donc ce serait dommage d’arrêter à ce moment-là. Ensuite, des blocs de 5 jours conviennent, car on sait déjà pratiquer.
Lorsque des élèves qui avaient appris par week-ends rejoignaient ceux qui avaient appris “par blocs”, la différence de niveau était telle que les premiers pensaient que les second était plus avancés qu’eux (alors qu’ils en étaient au même point de la formation) ! C’était impossible de maintenir cela, donc nous avons passé toutes les formations en “blocs”.
Il est impossible de se former correctement en Hypnose en 10 jours ou moins, pour le niveau de “Praticien” (l’acquisition de l’outil)… En 15 jours, on peut avoir de bonnes bases et déjà décrocher un “certificat de formation”, mais pas assez de pratique pour un diplôme… Après 30 jours, on a davantage de maîtrise, même si on débute encore à ce niveau-là, donc on mérite son diplôme de “Praticien en Hypnose” ! C’est la fin de la “formation initiale” : la découverte de l’outil. Si, ensuite, on souhaite devenir “Hypnothérapeute”, donc se servir de cet outil pour aider son prochain, alors il faudra poursuivre sur un cursus professionnalisant (“Maître-Praticien” puis modules)…
C’est ce que nous avons expérimenté pendant 30 ans de formation à l’IFHE. C’est donc la formule pédagogique que nous suivons désormais. Davantage de jours serait formidable, mais difficile à gérer pour votre quotidien – et pour le coût que cela engendrerait !… C’est donc un bon équilibre.
#2 Des groupes à taille humaine
On lit un peu partout sur Internet la légende des “groupes de 90 ou 100 personnes” de l’IFHE ! 🙂 Ce serait bien ! 😀
Alors, il nous est arrivé une fois, en 2005, d’avoir un groupe de 100 personnes, un été, dans une salle vraiment belle et grande, dans un château de région parisienne. C’était une super formation et cela s’est très bien passé…
Après tout, autant que l’on soit, cela ne change rien quand on écoute le cours… Puis, on pratique toujours par petits groupes de 2 ou 3. Il faut juste avoir assez de superviseurs pour coacher tout le monde correctement.
MAIS… les groupes habituels de formation de l’IFHE font un minimum de 12 personnes (sauf groupes de supervision qui peuvent être plus petits), et d’ordinaire nous recevons entre 30 et 45 personnes, ce qui est parfait pour la diversité des rencontres et de la pratique (et éviter d’être coincé dans un trop petit groupe s’il y a des gens que l’on n’apprécie pas). Et nous avons 1 formateur ou assistant de formation par 15 élèves (ex : 3 personnes pour un groupe de 45). Notez que certaines écoles annoncent ce même ratio, ce qui ne correspond pas à “des groupes de 15”, mais bien à “1 formateur pour 15 personnes” (et le groupe peut être de 50 personnes !).
De même, toutes les catégories sociales ou professionnelles sont mélangées. Les psychologues et médecins travaillent avec ceux qui sont habituellement leurs patients, et cela leur fait le plus grand bien. C’est très pédagogique. Toutes les professions sont représentées, et une professeur des écoles peut travailler avec un manager d’entreprise ou une commerciale… ou quelqu’un qui se dirige vers le métier d’Hypnothérapeute, pour vivre d’un “métier passion”. Cette mixité et diversité est enrichissante pour tous !
#3 Des démonstrations
L’expérience nous a aussi appris que certaines techniques se comprennent mieux lorsqu’elles sont expliquées puis démontrées (séance devant le groupe, avec une personne volontaire)… D’autres techniques se comprennent mieux directement avec la démonstration (et le formateur explique en temps réel)… Et d’autres techniques encore sont incompréhensibles si on regarde la démonstration (car tout le langage est subliminal et la clé tient dans les mots). Donc, là, il vaut mieux prendre plus de temps pour détailler les phrases exactes à dire, et garder ce temps pour la pratique.
Les débutants en Hypnose adorent les démonstrations, et il y en a énormément à l’IFHE… Et comme notre objectif est que vous compreniez au mieux la formation, les méthodes pédagogiques changent donc avec le contenu enseigné. Rien ne se fait par hasard, tout a été bien étudié grâce à trois décennies de formation. Rassurez-vous : vous apprendrez correctement et, au final, vous saurez pratiquer l’Hypnose ! 🙂
#4 De la pratique
C’est la clé ! Il n’y a pas de “théorie” dans nos cours, au sens de “connaissances inutiles en pratique”. Par exemple, pas de neurosciences, évidemment toujours intéressantes à connaitre, mais parfaitement inutiles en pratique (même si ça fait “chic” de parler de “neurosciences”, cf. le chapitre sur le jargon, ci-dessus !).
Le cours prépare la pratique. Au début de la formation, il y a davantage de cours “techniques” (préparation à l’action) car on a plein de choses à apprendre pour se lancer…
Et plus on avance dans la formation, et plus il y a de pratique… Et à partir du “Praticien 2” (après les 15 jours du début), quand on est dans la spécialisation que l’on a choisie, c’est “pratique, pratique, pratique” – avec, bien sûr, toujours les explications avant.
Et dans les modules spécialisés, votre formateur vous fera revivre des situations réelles, vécues dans son expérience (jeux de rôle), pour apprendre très concrètement à aider des personnes stressées, anxieuses, dépressives, traumatisées, etc. Vous gagnerez ainsi de précieux mois (ou années !) d’expérience.
#5 La révision gratuite
Vous rencontrerez en formation des personnes qui revienne suivre le cours (et faire les exercices) et vous remarquerez immanquablement l’immense différence de niveau technique avec ceux qui font le cours pour la première fois.
“Il n’y a pas photo” : en suivant le cours, quoi que l’on fasse, on ne peut pas tout “digérer” du 1er coup. Les meilleurs hypnothérapeutes sont ceux que nous avons revu plusieurs fois suivre le cours… Comme une “ceinture blanche” au Judo ou au Karaté finit par devenir “ceinture noire” en refaisant inlassablement le cours. Nous ne pouvons donc que vous encourager, si vous le pouvez à refaire les journées qui vous intéressent le plus, ou même toute la formation si vous le souhaitez ou le pouvez. Cela vous fera le plus grand bien ! Et c’est gratuit, bien sûr (sur Zoom) !
Au moment de choisir sa formation en Hypnose, vérifiez que l’école propose réellement le retour gratuit : certains vous l’offrent pendant 5 ans “selon les places disponibles”, mais… il n’y a jamais de place : “c’est complet cette année” 😉
A l’IFHE, le retour par Zoom vous garantit la disponibilité toute l’année : la salle n’est pas extensible, mais Zoom lui n’a pas de limite !
#6 L’accompagnement après votre installation
Lorsque vous rejoignez la “famille IFHE” ! Outre les ami.es que vous gardez, il y a les groupes de supervision en ligne de l’IFHE, gratuits et disponibles 24/24h ! Il y a les superviseurs (chaque thérapeute a, par tradition, “son” superviseur)… Et comme indiqué ci-dessus, nous serons toujours heureux de vous retrouver en formation…
L’IFHE a également proposé pendant longtemps un module “d’aide à l’installation”, typé administratif, juridique, etc. avec un formateur spécialisé. Mais nous n’avions que peu de participants, car aujourd’hui il est facile d’avoir toutes les informations nécessaires sur Internet, puis auprès de votre expert-comptable pour les situations particulières. De plus, il n’existe vraiment qu’un ou deux statuts intéressants pour se lancer, donc peu d’options sur lesquelles hésiter.
#7 Et la prise en charge du coût de la formation ?
Attention aux escrocs ! Les organismes d’Etat (FONGECIF, les OPCO, CPF, Pôle Emploi, FIFPL, ANFH, etc.) ne prennent en charge que les « formations professionnelles » au sens de la loi française : des formations à un métier présent au répertoire RNCP ou RS. Or, le métier d’hypnothérapeute n’existe pas officiellement en France. Il ne peut donc pas être pris en charge par l’Etat : décret publié dans le JO Sénat du 13/12/2018.
Légalement, il est donc interdit de faire prendre en charge une formation en Hypnose. La plupart des organismes le précisent d’ailleurs sur leur site : “pas de sophrologie, méditation, hypnose, développement personnel, etc.” Vérifiez par vous-même.
Malheureusement, beaucoup d’écoles d’hypnose utilisent des “astuces” pour présenter leurs devis de formation… Rebaptiser “Management” une formation de base en Hypnose, c’est déjà frauduleux. Mais certains proposent carrément de fausses formations (Excel, par exemple), et “en échange vous êtes invité gratuitement à la formation en Hypnose”. Là, c’est carrément de l’escroquerie à l’Etat !!
Inutile de préciser qu’en cas de contrôle, ces procédés sont très risqués ! Tant pour l’école que pour les clients (car l’Etat oblige à déclarer le nom, l’adresse, les formations suivies, etc.), et les contrôles sont fréquents depuis quelques années. D’autant qu’en pratique, 90% des dossiers sont refusés… mais la personne reste souvent auprès de l’école qui l’a “aguichée” au départ et qui gagne ainsi malgré tout un client. C’est une manoeuvre commerciale bien connue : l’hameçonnage… Quoi qu’il en soit, cela reste peu moral… L’IFHE préfère rester dans la légalité.
Notez que votre employeur peut financer votre formation, qu’il fera passer dans les charges de l’entreprise. Pour cela, il n’a besoin de rien de spécial : demandez un devis ou une convention de formation entreprise au secrétariat IFHE. De très nombreuses personnes procèdent ainsi et voient leur formation financée par leur employeur, chaque année.
#8 Qualiopi ?
Autrefois, l’Etat interdisait de se vanter d’avoir un numéro d’enregistrement en tant qu’organisme de formation (car cela incitait à utiliser l’argent de l’Etat)…
Désormais, c’est l’Etat qui propose aux organismes de formation qui vivent grâce à l’argent de l’Etat d’apposer sur leur site un joli logo “Qualiopi” 🙂 Il faut savoir que cette “certification” ne concerne absolument pas les formations, mais seulement l’organisation administrative des formations, et que ces points étaient déjà obligatoires auparavant (sauf que, désormais, ils sont vérifiés par un organisme indépendant, payé pour cela, tous les 3 ans : une nouvelle taxe, en somme).
En cliquant sur le lien ci-dessus, vous pourrez lire les 7 points concernés par Qualiopi : ils sont tous administratifs. Ainsi, nous recevons au secrétariat IFHE une personne qui se plaint de la formation qu’elle a faite ailleurs (elle vient s’inscrire à la suite, à l’IFHE). Elle se plaint : “Et pourtant, elle était certifiée Qualiopi”… Certes ! Mais cela ne dit rien de la qualité de la formation en elle-même : décrire son programme de formation sur son site, nommer les formateurs et leurs qualités, proposer un bon bulletin d’inscription, tout ça est très bien, mais la formation peut être déplorable à la suite. Qualiopi ne donne aucun indice de qualité sur les formations !
Et de toute façon, ce “badge” est réservé aux centres de formation qui utilisent l’argent public, ce qui n’est pas le cas de l’IFHE (et pourtant, nous respectons tous les points demandés par Qualiopi).
Souvenez-vous (comme expliqué tout au début de ce long article) qu’à l’IFHE, les programmes de formation ont été vérifiés et validés par un Psychologue diplômé d’Etat. C’est ça, votre “certificat de qualité” IFHE 😉
#9 Le prix
Notre stratégie à l’IFHE, pour le coût des formations autant que pour les prix des livres, est la suivante. Nous faisons la moyenne des prix en France, et nous choisissons un prix inférieur.
Autrefois, la moyenne nationale des écoles de formation en Hypnose était de 180 euros par jour. Nous étions donc à 160 euros par jour… En 2020, la moyenne des 50 écoles qui sortaient en premier sur Google (autrefois, il n’y en avait que 3 !) donnait une moyenne de 196 euros par jour… En 2023, cette moyenne est de 197,70 euros (qui plus est, pour des écoles souvent situées en Province, donc avec des charges très inférieures à la région parisienne !)…
L’IFHE propose des coûts journaliers entre 170 euros et 180 euros par jour, selon les formations… Et cela descend à 160 euros par jour si vous vous inscrivez à la formation complète de “Praticien en Hypnose” ! Le même prix qu’il y a 20 ans… Pas d’inflation à l’IFHE ! 🙂
Pour suivre les cours de l’école de référence en langue française, admettez que c’est tout de même exceptionnel !
Notez que la loi interdit de fixer un prix deux fois plus élevé pour ensuite faire des “promos à -50%” tout au long de l’année – ce que l’on peut pourtant voir dans une école très présente sur Internet…
#10 Vérifier où vous allez, avant !
Lisez les livres de vos futurs formateurs (s’ils en ont écrit). Un “consultant senior”, en entreprise, a pour obligation pour préserver son statut d’avoir écrit plusieurs livres… Qu’en est-il de votre enseignant en Hypnose ? Et nous ne parlons pas de “livres” de 120 pages, petit format, écrit gros, ou auto-édité sur Amazon…
Allez écouter leurs séances d’hypnose en ligne (s’il y en a), afin d’apprécier si leur état d’esprit, leur philosophie, leur manière de parler et de penser vous plait… Car, on soigne avec l’esprit, en Hypnothérapie. C’est important !
Et puis, pourquoi ne pas participer à un “week-end Auto-hypnose” pour découvrir la pratique : c’est un peu comme d’être patient, durant deux journées. On se laisse porter, guider, on profite, on se fait du bien ! Et on pratique aussi sur soi, de manière autonome… Cela donne envie ! Et vous saurez si l’esprit de l’école vous convient 🙂
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Maintenant, vous savez comment choisir votre formation en hypnose.
Alors, sur place ou en ligne, faites votre choix et lancez-vous en formation en hypnose IFHE ! Ce sera sûrement l’une des meilleures décisions de votre vie.
Depuis 1995, les formations IFHE ont changé positivement la vie de milliers de personnes, pour leur qualité de vie quotidienne, leur bien-être personnel, ou parce qu’elles en ont fait leur métier.
Vous aussi, pour apprendre l’hypnose pour vous, ou pour devenir hypnothérapeute professionnel : rejoignez l’aventure IFHE !
Pour découvrir la présentation de la formation en Hypnose de l’IFHE, voyez ici : “Apprendre l’Hypnose pour soi ou pour devenir Hypnothérapeute“.
Au plaisir de faire votre connaissance 🙂